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« Hygiène de l’oreille » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
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Les participants aux Congrès étant majoritairement français et italiens, ces principes sont très suivis dans les deux pays. En France, ils n'aboutissent pas à une interdiction officielle de la langue des signes française (LSF) mais dans les faits, la LSF est bannie des établissements d'enseignements pour enfants sourds. À l'époque où ce film est produit, cette situation persiste.<br> | Les participants aux Congrès étant majoritairement français et italiens, ces principes sont très suivis dans les deux pays. En France, ils n'aboutissent pas à une interdiction officielle de la langue des signes française (LSF) mais dans les faits, la LSF est bannie des établissements d'enseignements pour enfants sourds. À l'époque où ce film est produit, cette situation persiste.<br> | ||
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Pendant longtemps, la société française éprouve un mélange de pitié, d'effroi et de sentiment d'étrangeté par rapport au handicap, en particulier la surdité. Ainsi, au chapitre IV de l'Histoire des maladies de l'oreille, du nez et de la gorge publiée en 1980 (!) par les Éditions Roger Dacosta (Paris) et rédigée par les professeurs Yves Guerrier et Pierre Mounier-Kuhn, on peut encore lire : ''Il n'est pas de destin plus pitoyable que celui de l'enfant sourd. <br> | Pendant longtemps, la société française éprouve un mélange de pitié, d'effroi et de sentiment d'étrangeté par rapport au handicap, en particulier la surdité. Ainsi, au chapitre IV de l'Histoire des maladies de l'oreille, du nez et de la gorge publiée en 1980 (!) par les Éditions Roger Dacosta (Paris) et rédigée par les professeurs d'ORL Yves Guerrier et Pierre Mounier-Kuhn, on peut encore lire : ''Il n'est pas de destin plus pitoyable que celui de l'enfant sourd.'' <br> | ||
À la différence de l'enfant aveugle − dont le sort n'est déjà pas très enviable, mais qui est "en prise directe" sur la vie quotidienne par la parole de ses parents, de ses frères et sœurs, de son entourage − l'enfant sourd voit mais n'entend pas ce qui se dit autour de lui. Il ne "comprend" pas les actions et les réactions du monde environnant, le pourquoi ni le comment.<br> | ''À la différence de l'enfant aveugle − dont le sort n'est déjà pas très enviable, mais qui est "en prise directe" sur la vie quotidienne par la parole de ses parents, de ses frères et sœurs, de son entourage − l'enfant sourd voit mais n'entend pas ce qui se dit autour de lui. Il ne "comprend" pas les actions et les réactions du monde environnant, le pourquoi ni le comment.''<br> | ||
(...) nous avons beau nous boucher les oreilles, nous ne pouvons imaginer ce qu'est le désert où évolue l'enfant né sourd, l'océan de silence où il devra vivre. Ceux d'entre nous qui tentent cette expérience ne perdent pas du même coup tout l'acquit sonore qu'ils ont accumulé au fil des ans. Ils savent qu'un sourire accompagne des paroles aimables, qu'un téléphone est décroché et porté à l'oreille parce qu'une sonnerie a retenti, qu'une suite d'informations justifie l'apparition d'un personnage sur l'écran de télévision, qu'un appel venu d'ailleurs réunit toute la famille autour de la table du repas... Cela, l'enfant sourd, peut-être, ne le saura jamais et ces quelques exemples suffisent à donner les dimensions et de l'ignorance et de l'isolement qui vont être son triste lot | ''(...) nous avons beau nous boucher les oreilles, nous ne pouvons imaginer ce qu'est le désert où évolue l'enfant né sourd, l'océan de silence où il devra vivre. Ceux d'entre nous qui tentent cette expérience ne perdent pas du même coup tout l'acquit sonore qu'ils ont accumulé au fil des ans. Ils savent qu'un sourire accompagne des paroles aimables, qu'un téléphone est décroché et porté à l'oreille parce qu'une sonnerie a retenti, qu'une suite d'informations justifie l'apparition d'un personnage sur l'écran de télévision, qu'un appel venu d'ailleurs réunit toute la famille autour de la table du repas... Cela, l'enfant sourd, peut-être, ne le saura jamais et ces quelques exemples suffisent à donner les dimensions et de l'ignorance et de l'isolement qui vont être son triste lot et d'où il ne pourra pas s'évader sans une aide extérieure puissante et prolongée.''<br> | ||
L'aveugle est gai et souriant. Il recherche la compagnie. Le sourd est maussade et hypocondriaque, volontiers qualifié de caractériel, comme on dit aujourd'hui. Il fuit les autres. Cette antinomie résulte du simple fait, méconnu ou ignoré de la plupart, que le sens primordial de l'Homme est l'ouïe et non pas la vue. Car l'Homme est le seul être sur notre planète à posséder le langage, notre essentiel privilège et notre incommensurable supériorité sur tous les êtres vivants. Et le langage n'a de raison d'être que s'il est entendu, suscitant réponse et dialogue.''<br> | |||
''"Honneur des Hommes, Saint Langage". En ces quelques mots, Paul Valéry a résumé toute l'inexprimable absence que doit subir l'enfant sourd.''<br> | |||
'''Remédiation'''<br> | |||
Les années 1950 marquent l'arrivée d'améliorations dans le domaine de la surdité et de l’appareillage. En effet, en 1952, la première prothèse auditive, pouvant être portée directement sur l’oreille (le contour d’oreille), est créée. On note aussi en 1954, l'apparition des lunettes auditives. D'autres innovations, comme l’invention du transistor, améliorent considérablement l’évolution des appareils auditifs, et les rendent plus compacts, avec une meilleure amplification.<br> | |||
Des avancées sont faites également dans le domaine de l’implant, puisqu’en 1957, on assiste à la toute première conception de l’implant cochléaire sur un patient atteint d’une cyphose bilatérale, et ce, en France, par Charles Eyriès et André Djourno. Bien sûr, à cette époque, il s'agit d'un simple prototype. | |||
Depuis l'industrialisation, nous vivons dans un environnement qui est devenu de plus en plus bruyant (en moyenne 50 dB quotidiennement, 80 dB pour la circulation) et est considéré comme fatiguant sur l'échelle des décibels, sauf que c’est ce à quoi nous faisons face couramment à présent. Il faut donc être prudents en ce qui concerne les sons que nous pouvons contrôler (lésions auditives liées aux loisirs auditifs...). | |||
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Version du 18 juin 2025 à 15:00
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Titre :
Hygiène de l’oreille
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
14 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Système nerveux. Organes des sens
- Hygiène en général. Santé et hygiène personnelle
- Accidents. Risques. Prévention des accidents. Protection personnelle. Sécurité
- Traumatismes. Lésions. Blessures
- Aspects divers de la maladie, du patient et de l'intervention médicale
- Corrective and protective appliances, aids etc.
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Non.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Oui.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Louison Scheyer, Sarah Kemiha, Élisabeth Fuchs

