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« Cris, pleurs et consolation » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
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''Carton tapuscrit : « Orféo, 2 mois 18 J. pleure de faim : - Consolation surprise (apnée) - consolation-nourriture »'' | ''Carton tapuscrit : « Orféo, 2 mois 18 J. pleure de faim : - Consolation surprise (apnée) - consolation-nourriture »'' | ||
Très gros plan sur le visage d’Orféo. Sa bouche est grande ouverte, sa langue tendue à l’intérieur, son visage est crispé, ses yeux fermés. Ses mains sont proches de son visage. Ses pleurs sont très intenses, presque rauques. On entend d’autres pleurs hors champ et on voit de petits lits d'enfants en arrière-plan, ce qui laisse penser que la scène se déroule dans un crèche, lieu fréquent des observations et travaux d'Ajuriaguerra et son équipe. (12:04) Plan poitrine de profil. Le bébé est porté par Ajuriaguerra pleure intensément. Le micro intervient dans le champ, il tente de capter les pleurs. Ajuriaguerra, tenant toujours Orféo, se baisse subitement, puis se relève. Ce changement soudain intrigue le bébé. Ajuriaguerra attend quelques instants. Après quelques hoquets, le bébé recommence à pleurer un peu, puis s’arrête dès qu'Ajuriaguerra se baisse de nouveau. (12:39) Tentative de donner le biberon à Orféo. Le biberon est doucement | Très gros plan sur le visage d’Orféo. Sa bouche est grande ouverte, sa langue tendue à l’intérieur, son visage est crispé, ses yeux fermés. Ses mains sont proches de son visage. Ses pleurs sont très intenses, presque rauques. On entend d’autres pleurs hors champ et on voit de petits lits d'enfants en arrière-plan, ce qui laisse penser que la scène se déroule dans un crèche, lieu fréquent des observations et travaux d'Ajuriaguerra et son équipe. (12:04) Plan poitrine de profil. Le bébé est porté par Ajuriaguerra pleure intensément. Le micro intervient dans le champ, il tente de capter les pleurs. Ajuriaguerra, tenant toujours Orféo, se baisse subitement, puis se relève. Ce changement soudain intrigue le bébé. Ajuriaguerra attend quelques instants. Après quelques hoquets, le bébé recommence à pleurer un peu, puis s’arrête dès qu'Ajuriaguerra se baisse de nouveau. (12:39) Tentative de donner le biberon à Orféo. Le biberon est introduit doucement dans sa bouche, il commence à téter et se calme immédiatement. Comme le biberon lui est retiré, Orféo s’agite de nouveau, puis se calme dès que le biberon est replacé dans sa bouche. (13:06) Un très gros plan sur son visage permet d’observer sa succion calme. On aperçoit encore des gouttes au coin de ses yeux, traces récentes de ses pleurs. Le biberon est à nouveau retiré et la caméra dézoome pour montrer la scène dans son ensemble. (13:15)<br> | ||
'''De 9 à 14 mois''' | '''De 9 à 14 mois''' | ||
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''Carton manuscrit : « Orféo - 14 mois 5 - le 7-11-78 »'' | ''Carton manuscrit : « Orféo - 14 mois 5 - le 7-11-78 »'' | ||
En plan d’ensemble : une salle meublée de lits à barreaux, qui évoque une crèche. Des enfants évoluent | En plan d’ensemble : une salle meublée de lits à barreaux, qui évoque une crèche. Des enfants évoluent dans la pièce, ils semblent avoir entre 9 et 18 mois. Certains sont assis sans appui, d’autres commencent à marcher. La caméra suit le déplacement d’Orféo qui marche en direction d’une adulte accroupie près des lits. Puis elle zoome sur son visage et nous montre son expression concentrée. Il babille et sourit. La femme l’accueille avec un sourire à la caméra : « Tiens, un gros garçon que voilà », puis elle se tourne vers l’enfant et lui dit, sur un ton attendri : « Qu’est-ce qu’il a, le grand garçon ? ». (13:30) Après un bref moment dans les bras de l’adulte, Orféo se détache en se frottant les yeux. La femme réagit en riant doucement : « Oh, il est triste ». Comme Orféo s’assoit par terre, elle lui caresse doucement le visage. Il glisse ses doigts sur ses joues comme s’il mimait des larmes, sans pleurer pour autant. Il se retourne, se dirige vers un lit et tente de se relever en s’y appuyant. La caméra place à nouveau Orféo au centre de l’image ; ses habits clairs qui captent la lumière dirigent encore davantage notre attention sur lui. Pendant ce temps, la femme va échanger avec d’autres adultes dans la pièce. En se relevant, Orféo bascule vers l'avant, fait une culbute par-dessus la barre de l'un des lits et se cogne la tête au sol. Le bruit du choc fait sursauter la femme. « Oh ! » s'exclame-t-elle. Une autre femme lui décrit ce qu’elle a vu. Pendant qu’elles échangent, la première femme prend Orféo dans ses bras et le porte vers une femme en blouse. La caméra suit toujours Orféo. La femme en blouse le console en le serrant contre son épaule, le berçant doucement de gauche à droite tout en lui disant avec un ton calme et bienveillant : « Oh, il fallait te coucher, mon vieux ! ». Son attitude, à la fois souriante et douce, montre qu’elle n’est pas alarmée par la scène, sans doute habituée à ce genre de petits incidents. (14:19) | ||
Orféo est à présent avec plusieurs enfants du même âge, installés au sol. Julian de Ajuriaguerra est accroupi devant le groupe. Une femme réagit aux babillements d’un bébé en disant, sur un ton légèrement taquin : « Et alors, tu es en colère ? ». Ajuriaguerra poursuit dans la même tonalité, imitant une voix de bébé : « Oh, on s’occupe pas assez de toi… » puis répète plusieurs fois « oui, oui », avec douceur. On remarque qu’il y a désormais beaucoup plus d’interactions verbales avec les enfants que dans les scènes du début du film, qui montraient des nourrissons très jeunes. Ces échanges marquent un tournant dans le développement des bébés, plus réactifs aux stimulations langagières et plus engagés dans la communication. (14:36) | Orféo est à présent avec plusieurs enfants du même âge, installés au sol. Julian de Ajuriaguerra est accroupi devant le groupe. Une femme réagit aux babillements d’un bébé en disant, sur un ton légèrement taquin : « Et alors, tu es en colère ? ». Ajuriaguerra poursuit dans la même tonalité, imitant une voix de bébé : « Oh, on s’occupe pas assez de toi… » puis répète plusieurs fois « oui, oui », avec douceur. On remarque qu’il y a désormais beaucoup plus d’interactions verbales avec les enfants que dans les scènes du début du film, qui montraient des nourrissons très jeunes. Ces échanges marquent un tournant dans le développement des bébés, plus réactifs aux stimulations langagières et plus engagés dans la communication. (14:36) | ||
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''Carton manuscrit : « Elsa - 9 mois 22j - le 15-3-79 »'' | ''Carton manuscrit : « Elsa - 9 mois 22j - le 15-3-79 »'' | ||
Une petite fille, Elsa, est portée à la verticale dans les bras d’une femme, agenouillée sur le désormais familier tapis jaune. Comme dans les prises de vue précédentes, la caméra commence en plan rapproché sur le visage du bébé avant de dézoomer pour intégrer progressivement son environnement. La femme assoit Elsa sur ses genoux, face à elle, dans une posture qui facilite l’interaction visuelle et corporelle. (14:54) On voit autre bébé couché sur le ventre à proximité. Il se hisse sur ses coudes, visiblement captivé par un miroir placé devant lui. Les deux bébés qui cohabitent dans le même espace n'interagissent pas. Un son singulier émerge : un râle prolongé, presque grinçant, que l’on peine à attribuer à l’un ou l’autre. Aussitôt, la femme resserre Elsa contre elle. La petite fille, apaisée par ce contact, commence à sucer son pouce. La caméra, mobile et attentive, se déplace pour venir saisir au plus près les expressions du visage d’Elsa. Son regard est absorbé, calme, et son pouce dans la bouche agit comme un objet transitionnel rassurant. (15:19) Gros plan de profil sur le visage d’Elsa, qui semble pensive et apaisée. À nouveau, la caméra dézoome pour inclure l’ensemble de la scène. Elle est assise entre la femme et le bébé couché sur le ventre. Des jouets sont posés sur le tapis. Un nouveau cri hors champ. (15:30) En plan moyen, Elsa pleure, la bouche grande ouverte. La femme lui fait signe de venir en tapant doucement dans les mains pour attirer son attention, paumes tournées vers elle. « Tu viens ? ». Elsa, détournant d’abord le regard, a du mal à reprendre sa respiration et hoquète. La femme finit par avancer ses mains sous celles d’Elsa et la soulève délicatement par la taille pour la rapprocher d’elle. Elle la porte contre elle en disant : « Oh là là là là. » (15:59) Très gros plan sur le visage d’Elsa qui a les joues et le nez rouges. Des larmes roulent sous les yeux, son nez coule, mais elle est calme. Elle semble fatiguée d’avoir pleuré. On entend toujours un bébé pleurer hors champ ; on peut se demander si c’est lui qu’Elsa observe attentivement. (16:07) | Une petite fille, Elsa, est portée à la verticale dans les bras d’une femme, agenouillée sur le désormais familier tapis jaune. Comme dans les prises de vue précédentes, la caméra commence en plan rapproché sur le visage du bébé avant de dézoomer pour intégrer progressivement son environnement. La femme assoit Elsa sur ses genoux, face à elle, dans une posture qui facilite l’interaction visuelle et corporelle. (14:54) On voit un autre bébé couché sur le ventre à proximité. Il se hisse sur ses coudes, visiblement captivé par un miroir placé devant lui. Les deux bébés qui cohabitent dans le même espace n'interagissent pas. Un son singulier émerge : un râle prolongé, presque grinçant, que l’on peine à attribuer à l’un ou l’autre. Aussitôt, la femme resserre Elsa contre elle. La petite fille, apaisée par ce contact, commence à sucer son pouce. La caméra, mobile et attentive, se déplace pour venir saisir au plus près les expressions du visage d’Elsa. Son regard est absorbé, calme, et son pouce dans la bouche agit comme un objet transitionnel rassurant. (15:19) Gros plan de profil sur le visage d’Elsa, qui semble pensive et apaisée. À nouveau, la caméra dézoome pour inclure l’ensemble de la scène. Elle est assise entre la femme et le bébé couché sur le ventre. Des jouets sont posés sur le tapis. Un nouveau cri hors champ. (15:30) En plan moyen, Elsa pleure, la bouche grande ouverte. La femme lui fait signe de venir en tapant doucement dans les mains pour attirer son attention, paumes tournées vers elle. « Tu viens ? ». Elsa, détournant d’abord le regard, a du mal à reprendre sa respiration et hoquète. La femme finit par avancer ses mains sous celles d’Elsa et la soulève délicatement par la taille pour la rapprocher d’elle. Elle la porte contre elle en disant : « Oh là là là là. » (15:59) Très gros plan sur le visage d’Elsa qui a les joues et le nez rouges. Des larmes roulent sous les yeux, son nez coule, mais elle est calme. Elle semble fatiguée d’avoir pleuré. On entend toujours un bébé pleurer hors champ ; on peut se demander si c’est lui qu’Elsa observe attentivement. (16:07) | ||
''Le même carton manuscrit que précédemment apparaît : « Elsa - 9 mois 22 j - le 15-3-79 »'' | ''Le même carton manuscrit que précédemment apparaît : « Elsa - 9 mois 22 j - le 15-3-79 »'' | ||
Version du 8 juillet 2025 à 07:59
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Titre :
Cris, pleurs et consolation
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
17 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - Super 8 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Louison Robert, Jeanne Franco, Manon Penarrubia

