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« Le baiser qui tue » : différence entre les versions
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|Texte=Ouverture sur un fondu enchaîné dans un raccord axial montrant la substitution d'un crâne humain au visage d'une femme fardée. Ce plan inaugural est remontré plus loin dans le film. C'est le seul qui ne s'insère pas dans la chronologie des événements que le film raconte. Il est emblématique dans le sens où il condense le message général de celui-ci : la tentation sexuelle (visage fardé) expose à une maladie mortelle (crâne humain). | |Texte=Ouverture sur un fondu enchaîné dans un raccord axial montrant la substitution d'un crâne humain au visage d'une femme fardée. Ce plan inaugural est remontré plus loin dans le film (30:44). C'est le seul qui ne s'insère pas dans la chronologie des événements que le film raconte. Il est emblématique dans le sens où il condense le message général de celui-ci : la tentation sexuelle (visage fardé) expose à une maladie mortelle (crâne humain). | ||
'''Scène d'exposition : le port, les amoureux, les pêcheurs, les marins''' | '''Scène d'exposition : le port, les amoureux, les pêcheurs, les marins''' | ||
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Les débuts de Le Goff dans la marine militaire sont brillants. Affecté comme canonnier à Toulon sur le cuirassé ''La Provence'', son zèle, son talent et son courage (il a sauvé son navire et son équipage en évacuant un obus mal amorcé) lui valent d'être promu quartier-maître directement par l'Amiral et le Ministre de la Marine. Anne-marie apprend la nouvelle de cette distinction par la presse, grâce à Pierre qui a découvert l'article qui la communiquait. Deux mains se posent sur ses épaules : ce sont celles de Le Goff qui, ayant bénéficié par-dessus le marché d'une permission, est allé la rejoindre. Leurs rendez-vous se multiplient pendant son séjour, toujours au bord de l'eau, en tête-à-tête. le retour à bord de Le Goff est l'occasion d'une série de plans vantant la puissance et la vélocité de ''La Provence'', qu'un carton qualifie de "chef-d'oeuvre de surhumaine puissance", avec des panoramiques et des contreplongées sur le double canon dignes du ''Cuirassé Potemkine'' qu'Eisenstein a réalisé deux ans plus tôt. Le Goff avance dans la carrière marine avec, "toujours sous ses pieds, la houle comme un grand coeur indompté". La mer reste le site métaphorique du film, symbolisant les forces qui tour à tour accompagnent et menacent Le Goff, lui donnent son élan puis l'en détournent. C'est la vitalité qui permet l'initiative et l'exploit, et soumet dans le même temps à la pulsion charnelle. Carton indiquant la fin de la troisième partie (28:58) | Les débuts de Le Goff dans la marine militaire sont brillants. Affecté comme canonnier à Toulon sur le cuirassé ''La Provence'', son zèle, son talent et son courage (il a sauvé son navire et son équipage en évacuant un obus mal amorcé) lui valent d'être promu quartier-maître directement par l'Amiral et le Ministre de la Marine. Anne-marie apprend la nouvelle de cette distinction par la presse, grâce à Pierre qui a découvert l'article qui la communiquait. Deux mains se posent sur ses épaules : ce sont celles de Le Goff qui, ayant bénéficié par-dessus le marché d'une permission, est allé la rejoindre. Leurs rendez-vous se multiplient pendant son séjour, toujours au bord de l'eau, en tête-à-tête. le retour à bord de Le Goff est l'occasion d'une série de plans vantant la puissance et la vélocité de ''La Provence'', qu'un carton qualifie de "chef-d'oeuvre de surhumaine puissance", avec des panoramiques et des contreplongées sur le double canon dignes du ''Cuirassé Potemkine'' qu'Eisenstein a réalisé deux ans plus tôt. Le Goff avance dans la carrière marine avec, "toujours sous ses pieds, la houle comme un grand coeur indompté". La mer reste le site métaphorique du film, symbolisant les forces qui tour à tour accompagnent et menacent Le Goff, lui donnent son élan puis l'en détournent. C'est la vitalité qui permet l'initiative et l'exploit, et soumet dans le même temps à la pulsion charnelle. Carton indiquant la fin de la troisième partie (28:58) | ||
Un nouveau carton est introduit par la conjonction "cependant" qui indique une bascule dans le récit. Autre élément qui annonce la tragédie en cours : Anne-Marie ayant consulté une voyante lui annonce qu'elle va affronter "un drame". Comme Anne-Marie lui en demande la nature, pensant à un naufrage, la voyante lui décoche un coup d'oeil égrillard. Sur les cartes qu'elle a tirées chemine une mouche, signe de saleté et de putréfaction. Anne-Marie devine le danger auquel elle est explosée : son visage inquiet alterne avec ceux de prostituées en surimpression de vues sur des villes portuaires. Le dernier plan, fondu entre un de ces visages et une crâne humain, figure au tout début du film comme le descriptif l'a précisé. | Un nouveau carton est introduit par la conjonction "cependant" qui indique une bascule dans le récit. Autre élément qui annonce la tragédie en cours : Anne-Marie ayant consulté une voyante lui annonce qu'elle va affronter "un drame". Comme Anne-Marie lui en demande la nature, pensant à un naufrage, la voyante lui décoche un coup d'oeil égrillard. Sur les cartes qu'elle a tirées chemine une mouche, signe de saleté et de putréfaction. Anne-Marie devine le danger auquel elle est explosée : son visage inquiet alterne avec ceux de prostituées en surimpression de vues sur des villes portuaires. Le dernier plan, fondu entre un de ces visages et une crâne humain, figure au tout début du film comme le descriptif l'a précisé. Succession stromboscopique entre le plan du crâne et le visage angoissé d'Anne-Marie. Carton qui résume sa situation d'impuissance : "Et désormais, Anne-Marie ne vécut plus que par les lettres de l'absent et dans l'espoir de son retour". La tragédie prend aussitôt forme. Le Goff, assis dans un estaminet portuaire, entreprend d'écrire à sa fiancée. Au dehors, le racolage de la prostitution est montré par des allers et venues de jambes gaînées de soie, bientôt rattrapées par des jambes de pantalon blanc de marin. | ||
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Version du 29 août 2025 à 15:31
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Titre :
Le baiser qui tue
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
77 minutes
Format :
Muet - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Non.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre

