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« Soyons sportifs » : différence entre les versions
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Sur une musique échevelée, succession de plans de train lancé en pleine vitesse. Arrivée en gare, les voyageurs ont ouvert les portes des wagons et se tiennent sur le seuil alors que le train est encore en mouvement. Quand il s'est tout à fait immobilisé, ils se déversent sur le quai et avancent en colonnes denses vers la sortie. Quand ils atteignent la rue, ils sont cernés par un trafic étourdissant. Commentaire : "Tous les jours, des milliers de jeunes gens, employés ou ouvriers, garçons ou filles, arrivent par les trains de banlieue. Ils s'engouffrent dans le métro pour aller à leur travail." Plan large dans un espace de travail (qui pourrait préfigurer l'actuel open space) où deux hommes sont installés de part et d'autre d'un grand bureau , et deux jeunes femmes, isolées l'une de l'autre, installées à des tables à part, sont en train de taper à la machine. La caméra resserre sur l'une des deux jeunes filles, celle qui était à l'avant plan. "Certes le travail discipline la vie, mais le corps et l'esprit ont un rythme intense, épuisant parfois". Elle lève le regard vers la fenêtre près de laquelle elle se trouve. Elle pousse un soupir qui exprime sa lassitude et fait sentir son désir d'aller dehors. A un établi d'usine dans un local d'atelier, un jeune homme prend la même attitude : regard vers la fenêtre, aspiration mélancolique au dehors. Dans une salle de montage de film, une jeune monteuse pose un regard triste sur la pellicule 35 mm qu'elle passe dans les galets de la table. "Aussi le besoin d'échapper à cette discipline est instinctif. Ils rêvent à des jeux sains et joyeux." La séquence se décline sur un plan d'atelier de couture où des jeunes femmes s'activent avec langueur, et un plan dans un local adminisrtaitf où un jeune homme consulte un lourd registre d'un air ennuyé. "Ils rêvent à un peu de lumière. Ils rêvent à la liberté." (02:34) | Sur une musique échevelée, succession de plans de train lancé en pleine vitesse. Arrivée en gare, les voyageurs ont ouvert les portes des wagons et se tiennent sur le seuil alors que le train est encore en mouvement. Quand il s'est tout à fait immobilisé, ils se déversent sur le quai et avancent en colonnes denses vers la sortie. Quand ils atteignent la rue, ils sont cernés par un trafic étourdissant. Commentaire : "Tous les jours, des milliers de jeunes gens, employés ou ouvriers, garçons ou filles, arrivent par les trains de banlieue. Ils s'engouffrent dans le métro pour aller à leur travail." Plan large dans un espace de travail (qui pourrait préfigurer l'actuel open space) où deux hommes sont installés de part et d'autre d'un grand bureau , et deux jeunes femmes, isolées l'une de l'autre, installées à des tables à part, sont en train de taper à la machine. La caméra resserre sur l'une des deux jeunes filles, celle qui était à l'avant plan. "Certes le travail discipline la vie, mais le corps et l'esprit ont un rythme intense, épuisant parfois". Elle lève le regard vers la fenêtre près de laquelle elle se trouve. Elle pousse un soupir qui exprime sa lassitude et fait sentir son désir d'aller dehors. A un établi d'usine dans un local d'atelier, un jeune homme prend la même attitude : regard vers la fenêtre, aspiration mélancolique au dehors. Dans une salle de montage de film, une jeune monteuse pose un regard triste sur la pellicule 35 mm qu'elle passe dans les galets de la table. "Aussi le besoin d'échapper à cette discipline est instinctif. Ils rêvent à des jeux sains et joyeux." La séquence se décline sur un plan d'atelier de couture où des jeunes femmes s'activent avec langueur, et un plan dans un local adminisrtaitf où un jeune homme consulte un lourd registre d'un air ennuyé. "Ils rêvent à un peu de lumière. Ils rêvent à la liberté." (02:34) | ||
Musique de fanfare, deux jeunes hommes et deux jeunes femmes franchissent le portique en ciment d'un stade sportif. "La détente qu'ils s'offrent : le sport, un sport". Le commentaire précise qu'il "faut le choisir adapté à ses possibilités physiques et à ses goûts." Saut à la perche, lancer de javelot, saut en longueur... Une succession de plans décline les activités offertes par l'"association sportive moderne" (citée par le commentaire) dans un cadre aéré et végétalisé | '''Découverte de l'association sportive moderne'''<br> | ||
Musique de fanfare, deux jeunes hommes et deux jeunes femmes franchissent le portique en ciment d'un stade sportif. "La détente qu'ils s'offrent : le sport, un sport". Le commentaire précise qu'il "faut le choisir adapté à ses possibilités physiques et à ses goûts." Saut à la perche, lancer de javelot, saut en longueur... Une succession de plans décline les activités offertes par l'"association sportive moderne" (citée par le commentaire) dans un cadre aéré et végétalisé. Ils mettent en jeu des corps souples, fins, à la gestuelle maîtrisée. "Gestes harmonieux qui expriment la force, la détente du corps". A noter que le filmage est décadré, l'assise des plans est devenue oblique, comme pour mettre en valeur leur géomatrisation de leur composition, laquelle est déterminée par l'architecture du stade et la structure des équipements. Leur agencement suscite un foisonnement hiératique de lignes qui accentue, par contraste, la souplesse des corps qui y sont projetés. En contrechamp, les jeunes personnes initialement montrées dans cette séquence. Filmées en plan poitrine et en contreplongée pour valoriser leur apparence, ils se tiennent droit et attentifs au spectacle des performances en tain de s'accomplir autour d'eux. Nous reconnaissons les protagonistes de la séquence précédente qui les montrait alanguis et oppressés. A présent, un sourire flotte sur leurs visages et leurs yeux sont grand ouverts. Ils se projettent dans ces sportifs qui laissent leurs corps s'exprimer avec discipline. Ils sont mus par "le désir de l'action soudain et prolongé", ils admirent "la beauté dans l'effort". Barres parallèles, cheval d'arçon, barres asymétriques... "Il faut choisir, et pourtant, tout vous semble facile". | |||
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Version du 5 septembre 2025 à 10:22
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Titre :
Soyons sportifs
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
21 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet

