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« Pers:Axel Kahn » : différence entre les versions

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Axel Kahn, né le 5 septembre 1944 au Petit-Pressigny (Indre-et-Loire) et mort le 5 juillet 2021 à Paris 15e, était un scientifique, médecin généticien et essayiste français. Directeur de recherche à l'Inserm et ancien directeur de l'Institut Cochin, il a présidé l'université Paris-Descartes de 2007 à 2011 puis la Ligue nationale contre le cancer de 2019 à 2021.  
|Biographie=Né le 5 septembre 1944 au Petit-Pressigny (Indre-et-Loire), Axel Kahn a pour père le philosophe Jean Kahn (1916-1970) et pour mère Camille Ferriot (1914-2005). Il est le frère du journaliste Jean-François Kahn, de six ans son aîné, et du chimiste Olivier Kahn (1942-1999). Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci.  
Ses travaux portent sur la génétique moléculaire appliquée à l’étude de maladies héréditaires, notamment hématologiques, et à celle des mécanismes de la différenciation et de la régulation de l’expression des gènes. Il est l'auteur avec ses équipes de plus de 450 articles parus dans des revues scientifiques de premier plan.  
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https://www.lemonde.fr/sciences/article/2021/07/06/axel-kahn-medecin-geneticien-et-essayiste-est-mort_6087196_1650684.html
Il a présidé la commission du génie biomoléculaire, chargée d’évaluer les demandes de mise en culture d’organismes génétiquement modifiés. Il a intégré la direction scientifique pour les sciences de la vie de Rhône-Poulenc (1997-1999), entreprise impliquée dans ces développements industriel. Il a été membre du Comité national consultatif d’éthique (1992-2004), à une période où les développements de la génétique et des techniques de reproduction nourrissent d’intenses débats. Il a été cofondateur d’un journal scientifique, ''Médecine/Science''.
 
Axel Kahn a fait médecine « par élimination », afin de ne pas entrer en compétition avec « les quatre hommes Kahn ». Ce sera l’hématologie (1974), discipline qui l’amène à se consacrer à la recherche : en 1976, il entre à l’Inserm en tant que biochimiste, intégrant une unité d’enzymologie pathologique au sein de l’hôpital Cochin, à Paris. C’est là qu’il effectuera l’essentiel de sa carrière scientifique, mettant les outils du génie génétique au service de la compréhension d’anomalies enzymatiques impliquées notamment dans les maladies du sang. Il s’intéresse ensuite au potentiel des thérapies géniques.
 
Il a présidé la commission du génie biomoléculaire, chargée d’évaluer les demandes de mise en culture d’organismes génétiquement modifiés, de laquelle il démissionnera en 1997, lorsque le gouvernement Juppé interdit la culture en France d’un maïs transgénique, à laquelle lui était favorable. Sa nomination dans la foulée comme directeur scientifique adjoint pour les sciences de la vie de Rhône-Poulenc (1997-1999), entreprise impliquée dans ces développements industriel. Il devient ainsi le premier directeur de l’Institut Cochin (2002-2007), avant d’être élu à la tête de l’université Paris-V Descartes (2007-2011). Parallèlement, Axel Kahn est membre du Comité national consultatif d’éthique (1992-2004), à une période où les développements de la génétique et des techniques de reproduction nourrissent d’intenses débats. Clonage, tests génétiques, thérapies géniques : sont les sujets dont il fait la pédagogie la pédagogie dans les médias. Lui-même est cofondateur d’un journal scientifique, ''Médecine/Science''.
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Dernière version du 12 janvier 2023 à 15:58

Axel Kahn, né le 5 septembre 1944 au Petit-Pressigny (Indre-et-Loire) et mort le 5 juillet 2021 à Paris 15e, était un scientifique, médecin généticien et essayiste français. Directeur de recherche à l'Inserm et ancien directeur de l'Institut Cochin, il a présidé l'université Paris-Descartes de 2007 à 2011 puis la Ligue nationale contre le cancer de 2019 à 2021. Ses travaux portent sur la génétique moléculaire appliquée à l’étude de maladies héréditaires, notamment hématologiques, et à celle des mécanismes de la différenciation et de la régulation de l’expression des gènes. Il est l'auteur avec ses équipes de plus de 450 articles parus dans des revues scientifiques de premier plan.

Il a présidé la commission du génie biomoléculaire, chargée d’évaluer les demandes de mise en culture d’organismes génétiquement modifiés. Il a intégré la direction scientifique pour les sciences de la vie de Rhône-Poulenc (1997-1999), entreprise impliquée dans ces développements industriel. Il a été membre du Comité national consultatif d’éthique (1992-2004), à une période où les développements de la génétique et des techniques de reproduction nourrissent d’intenses débats. Il a été cofondateur d’un journal scientifique, Médecine/Science.