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« La mission Jamot au Cameroun » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
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|Texte=LA SOCIETE PARISIENNE D’EXPANSION CHIMIQUE / Marque RHONE Specia POULENC (uplr) présente LA MISSION JAMOT AU CAMEROUN (1926-1932) / Version sonorisée d’un film original et unique, tourné au CAMEROUN par CHAUMEL- GENTIL et Jehan FOUQUET et projeté au THEATRE DES CHAMPS ELYSEES, à Paris, le 19 mai 1930. / Une production CITHER / Texte et scénario du docteur de MARQUEISSAC | |Texte=LA SOCIETE PARISIENNE D’EXPANSION CHIMIQUE <br/>/ Marque RHONE Specia POULENC (uplr) présente LA MISSION JAMOT AU CAMEROUN (1926-1932) / Version sonorisée d’un film original et unique, tourné au CAMEROUN par CHAUMEL- GENTIL et Jehan FOUQUET et projeté au THEATRE DES CHAMPS ELYSEES, à Paris, le 19 mai 1930. / Une production CITHER / Texte et scénario du docteur de MARQUEISSAC | ||
Par décret ministériel, signé Léon PERRIER, fut créée, à PARIS, le 8 juillet 1926, dans les Territoires du CAMEROUN, placé sous le MANDAT DE LA FRANCE : LA MISSION PERMANENTE DE PROPHYLAXIE DE LA MALADIE DU SOMMEIL / Le Chef de cette mission fut le Docteur JAMOT, médecin-commandant, assisté de dix médecins, vingt agents sanitaires européen et de Cent-cinquante infirmiers africains / En trois années, grâce au travail effectué par cette Mission médicale autonome, la MALADIE DU SOMMEIL, qui menaçait gravement l’avenir démographique des riches régions du Centre- Cameroun, était maîtrisée. | Par décret ministériel, signé Léon PERRIER, fut créée, à PARIS, le 8 juillet 1926, dans les Territoires du CAMEROUN, placé sous le MANDAT DE LA FRANCE : LA MISSION PERMANENTE DE PROPHYLAXIE DE LA MALADIE DU SOMMEIL / Le Chef de cette mission fut le Docteur JAMOT, médecin-commandant, assisté de dix médecins, vingt agents sanitaires européen et de Cent-cinquante infirmiers africains / En trois années, grâce au travail effectué par cette Mission médicale autonome, la MALADIE DU SOMMEIL, qui menaçait gravement l’avenir démographique des riches régions du Centre- Cameroun, était maîtrisée. | ||
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|Texte=''Le Cameroun, terre coloniale'' | |Texte=''Le Cameroun, terre coloniale'' | ||
La colonisation allemande commence en 1884 avec la signature en juillet d'un traité entre les rois Bell et King Akwa et les representants des firmes Hambourgeoises, Johanness Vogt, représentant de la firme Jantsen and Thormälen et Edward S., représentant de la firme Woermann. ( cf Saïd Sélassié, memoire de master en histoire.) Le protectorat s'étend du lac Tchad au nord aux rives de la Sangha au sud-est. La ville de Buéa au pied du mont Cameroun en devient la capitale avant d'être destituée au profit de Douala en 1908. En 1911, un accord franco-allemand étend les possessions allemandes à certains territoires de l'Afrique-Équatoriale française. De grandes compagnies commerciales allemandes (Woermann, Jantzen und Thoermalen) et compagnies concessionnaires (Sudkamerun Gesellschaft, Nord-West Kamerun Gesellschaft) se sont implantés dans la colonie. | La colonisation allemande commence en 1884 avec la signature en juillet d'un traité entre les rois Bell et King Akwa et les representants des firmes Hambourgeoises, Johanness Vogt, représentant de la firme Jantsen and Thormälen et Edward S., représentant de la firme Woermann. (cf Saïd Sélassié, memoire de master en histoire.) Le protectorat s'étend du lac Tchad au nord aux rives de la Sangha au sud-est. La ville de Buéa au pied du mont Cameroun en devient la capitale avant d'être destituée au profit de Douala en 1908. En 1911, un accord franco-allemand étend les possessions allemandes à certains territoires de l'Afrique-Équatoriale française. De grandes compagnies commerciales allemandes (Woermann, Jantzen und Thoermalen) et compagnies concessionnaires (Sudkamerun Gesellschaft, Nord-West Kamerun Gesellschaft) se sont implantés dans la colonie. | ||
Après la Première Guerre mondiale, pendant laquelle le Cameroun est conquis par les forces franco-britanniques, la colonie allemande est partagée en deux territoires confiés à la France (pour les quatre cinquièmes) et le restant au Royaume-Uni par des mandats de la Société des Nations (SDN) en 1922. L'administration française, réticente à rétrocéder aux compagnies allemandes leurs possessions d'avant guerre, en réattribue certaines à des compagnies françaises. C'est notamment le cas pour la Société financière des caoutchoucs, qui obtient des plantations mises en exploitation pendant la période allemande et devient la plus grande entreprise du Cameroun sous mandat français. Des routes sont construites pour relier les principales villes entre elles, ainsi que diverses infrastructures telles que ponts et aéroports. La ligne de chemin de fer Douala-Yaoundé, commencée sous le régime allemand, est achevée. Des milliers d'ouvriers sont déportés de force vers ce chantier pour y travailler cinquante-quatre heures par semaine. Les ouvriers souffrent également du manque de nourriture et de la présence massive de moustiques. En 1925, le taux de mortalité sur le chantier s'élève à 61,7 %. | Après la Première Guerre mondiale, pendant laquelle le Cameroun est conquis par les forces franco-britanniques, la colonie allemande est partagée en deux territoires confiés à la France (pour les quatre cinquièmes) et le restant au Royaume-Uni par des mandats de la Société des Nations (SDN) en 1922. L'administration française, réticente à rétrocéder aux compagnies allemandes leurs possessions d'avant guerre, en réattribue certaines à des compagnies françaises. C'est notamment le cas pour la Société financière des caoutchoucs, qui obtient des plantations mises en exploitation pendant la période allemande et devient la plus grande entreprise du Cameroun sous mandat français. Des routes sont construites pour relier les principales villes entre elles, ainsi que diverses infrastructures telles que ponts et aéroports. La ligne de chemin de fer Douala-Yaoundé, commencée sous le régime allemand, est achevée. Des milliers d'ouvriers sont déportés de force vers ce chantier pour y travailler cinquante-quatre heures par semaine. Les ouvriers souffrent également du manque de nourriture et de la présence massive de moustiques. En 1925, le taux de mortalité sur le chantier s'élève à 61,7 %. | ||
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Lachenal Guillaume, « Le médecin qui voulut être roi. Médecine coloniale et utopie au Cameroun », Annales. Histoire, Sciences Sociales, 2010/1 (65e année), p. 121-156. URL : https://www.cairn.info/revue-annales-2010-1-page-121.htm | Lachenal Guillaume, « Le médecin qui voulut être roi. Médecine coloniale et utopie au Cameroun », Annales. Histoire, Sciences Sociales, 2010/1 (65e année), p. 121-156. URL : https://www.cairn.info/revue-annales-2010-1-page-121.htm | ||
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Version du 2 mars 2023 à 14:35
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Titre :
La mission Jamot au Cameroun (1926-1932)
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
16 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Arègue Reihanian-Hadany, Maxime Diebold

