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« Le nid » : différence entre les versions
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|Texte=C’est en 1898 que l’urbaniste britannique Ebenezer Howard théorisa, dans son ouvrage "To-morrow : A peaceful path to real reform", le concept de cité-jardin. Il s’agit de fournir aux ouvriers et à leurs familles une alternative aux taudis urbains, sous la forme de pavillons individuels en banlieue, à la lisière de la vie et de la campagne. En France, la dénomination « habitations à bon marché » est instituée le 30 novembre 1894 par la loi Siegfried, du nom de son initiateur, le député Jules Siegfried. Les lois Ribot du 10 avril 1908 et Bonnevay du 23 décembre 1912, créent les Sociétés de Crédit Immobilier et les Offices d’Habitation à Bon Marché. En 1928, la loi Loucheur, initiée par Louis Loucheur, ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale, prévoit le financement de 200 000 logements HBM et de 60 000 logements à loyers moyens.<br />L'entre-deux-guerres est marqué par la construction de plusieurs cités-jardins en région parisienne sous l'impulsion de Georges Benoît-Lévy, qui en avait découvert le concept lors d'un voyage en Angleterre, et d'Henri Sellier, président de l'Office des H.B.M. de la Seine et maire de Suresnes. C'est d'ailleurs sur le territoire de cette commune que sera construite la plus emblématique cité-jardin de cette époque, avec 2 500 logements dont 2 327 collectifs.<br />Cet ensemble de mesures est une tentative de réagir à l'environnement toxique que génère la cité industrielle. L’œuvre fondamentale de Mumford, ''La cité à travers l’histoire'', compote une ample dénonciation de ce qu’il nomme « l’agglomération carbonifère » : ce « nouveau prototype urbain n’était ni vraiment | |Texte=C’est en 1898 que l’urbaniste britannique Ebenezer Howard théorisa, dans son ouvrage "To-morrow : A peaceful path to real reform", le concept de cité-jardin. Il s’agit de fournir aux ouvriers et à leurs familles une alternative aux taudis urbains, sous la forme de pavillons individuels en banlieue, à la lisière de la vie et de la campagne. En France, la dénomination « habitations à bon marché » est instituée le 30 novembre 1894 par la loi Siegfried, du nom de son initiateur, le député Jules Siegfried. Les lois Ribot du 10 avril 1908 et Bonnevay du 23 décembre 1912, créent les Sociétés de Crédit Immobilier et les Offices d’Habitation à Bon Marché. En 1928, la loi Loucheur, initiée par Louis Loucheur, ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale, prévoit le financement de 200 000 logements HBM et de 60 000 logements à loyers moyens.<br />L'entre-deux-guerres est marqué par la construction de plusieurs cités-jardins en région parisienne sous l'impulsion de Georges Benoît-Lévy, qui en avait découvert le concept lors d'un voyage en Angleterre, et d'Henri Sellier, président de l'Office des H.B.M. de la Seine et maire de Suresnes. C'est d'ailleurs sur le territoire de cette commune que sera construite la plus emblématique cité-jardin de cette époque, avec 2 500 logements dont 2 327 collectifs.<br />Cet ensemble de mesures est une tentative de réagir à l'environnement toxique que génère la cité industrielle. L’œuvre fondamentale de Mumford, ''La cité à travers l’histoire'', compote une ample dénonciation de ce qu’il nomme « l’agglomération carbonifère » : ce « nouveau prototype urbain n’était ni vraiment séparé de la campagne, ni rattaché à un noyau urbain historique (…). La ville du charbon portait les stigmates de la nuit. Des nuages de fumée noire couronnaient les cheminées d’usine et l’enchevêtrement des voies ferrées s’enfonçait loin dans l’agglomération, dévorant sa substance, tandis que les locomotives répandaient partout des cendres charbonneuses (tout ceci fidèlement restitué par la seconde séquence de ''The City'',film réalisé par Willard van Dyke en 1939, dont Mumford a rédigé le commentaire) (…). Sombre, terne, âcre, malodorant, tel était ce nouveau milieu. Toutes ces caractéristiques affaiblissaient l’homme et devaient être compensées par l’hygiène et l’équipement sanitaire ou en dernier recours par des soins médicaux »<br />En résumé, les cités-jardins sont les précurseurs des lotissements d'aujourd'hui.<br />Sources :<br />DELARGE Alexandre (dir.), GAUDIN Pierre, SPIRE Juliette, ZUBER Henri, ''Ville mobile'', Éditions Créaphis, Paris, 2003, 241 p. (pp.45 et 179-180)<br />KAMOUN Patrick, ''Il était une fois le logement social'', site internet de l'Union Social pour l'Habitat, 30 juin 2013<br />''Le mouvement HLM en quelques dates'', Office Public de l'Habitat de Castres, janvier 2008<br />''Histoire du logement social'', Logévie – Groupe Alliance Territoire – Action Logement<br />DUMONT Marie-Jeanne, ''Le logement social à Paris 1850-1930 : les habitations à bon marché'', Pierre Mardaga éditeur, 1991, 193 p. (p.138)<br />GRELLEY Pierre, ''Contrepoint – Coup d'œil sur la loi Loucheur'', in Informations sociales n°184 juillet - août 2014 "Le mal-logement", Caisse Nationale d'Allocations Familiales, 2014, 152 p. (p. 31)<br />Articles Wikipédia "Cité-Jardin", "Habitation à Bon Marché", "Georges Benoît-Lévy", "Laurent Bonnevay", "Henri Sellier", "Jules Siegfried", "Alexandre Ribot", "Loi Loucheur", "Cité-Jardin de Suresnes". | ||
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|Texte=La première partie de ce film s’attarde sur les inconvénients de la vie en appartement : manque de place, de confort, de calme, d’air et de lumière. Vers le milieu du film intervient, dans l’esprit du père, la comparaison entre cette existence médiocre et la vie rêvée : une maison à la campagne. Par la visite à « Paris-Jardins » et entretien à la Société de Crédit Immobilier, la seconde partie du film constitue une description de cet idéal qui, à la fin du film, devient une réalité : un pavillon dans une cité-jardin. | |Texte=La première partie de ce film s’attarde sur les inconvénients de la vie en appartement : manque de place, de confort, de calme, d’air et de lumière. Vers le milieu du film intervient, dans l’esprit du père, la comparaison entre cette existence médiocre et la vie rêvée : une maison à la campagne. Par la visite à « Paris-Jardins » et l'entretien à la Société de Crédit Immobilier, la seconde partie du film constitue une description de cet idéal qui, à la fin du film, devient une réalité : un pavillon dans une cité-jardin. | ||
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Version du 3 mars 2023 à 15:49
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Titre :
Le nid
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
26 minutes
Format :
Muet - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Edouard Wermeister, Emmanuel Nuss

