L'ouverture du film s'effectue sur la vision des rivages d'un fleuve africain, sur fond de musique faite de djembés et de flûtes. La narration de l'explorateur commence. Accompagné d'images de la nature africaine au réveil, celui-ci décrit les impressions qu'il a ressenties au cours de sa première nuit passée dans la jungle. Les plans de la caméra se réduisent et se concentrent peu à peu sur le campement où demeurent les métropolitains. Alors qu'ils petit-déjeunent, arrivent les « hommes du pays », chargés de guider le groupe dans son périple. La caméra passe en revue les visages de ces individus, avant de montrer le départ des explorateurs pour l'après-midi. Ceux-ci empruntent un sentier jusqu'à un village local, « caché entre les bananiers » selon le commentaire.
Une fois sur place, les explorateurs saluent tour à tour le chef du village et commencent une discussion avec lui. Subitement, l'image se focalise sur les membres de la tribu, dont trois se mettent à jouer d'un instrument à percussions et l'un à danser en costume local. La caméra filme allègrement ce passage, se concentrant notamment sur les pas de danse et le physique des noirs. Tous les membres du village semblent entraînés, toujours sous l’œil attentif du groupe d'explorateurs.
Ceux-ci décident de poursuivre leur route à travers la jungle, découvrant l'environnement parfois hostile de ce milieu naturel. Le commentaire insiste sur l'objectif qu'ils se sont fixés : découvrir une zone encore inconnue de l'être humain. Ainsi, les chercheurs profitent de leur exploration pour inspecter ce lieu, par la prise d'échantillons aquatiques et terrestres, comme par l'inspection systématique de la faune et la flore locale. De retour au village, celui-ci est toujours en fête. La musique et les chants semblant rythmer la vie des locaux.
Alors que le narrateur se couche pour profiter de sa seconde nuit africaine, il se remémore le voyage des jours précédents. Le spectateur assiste au décollage d'un avion et une image animée nous présente le trajet aéroporté de Paris à Abidjan, laissant deviner deux passagers en arrière-plan, qui profitent, d'après le commentaire, du confort de l'aviation contemporaine. S'ensuit une vue aérienne d'Abidjan, dont, toujours selon le narrateur, le développement est stimulé par ses relations avec la métropole : la ville est présentée comme une sorte de modèle colonial, façonné par les Français selon l'exemple européen. La caméra revenue au sol, l'explorateur évoque les différents quartiers qu'il a l'occasion de parcourir. De cette manière, il opère une distinction marquée entre les édifices et infrastructures modernes construites par les colonisateurs, et les pratiques, telles que la lessive en bord de route, exercées encore par les indigènes.
Alors qu'une nouvelle animation nous présente le difficile trajet du narrateur, interrompu par un accident, de la sortie d'Abidjan à Duéké, on assiste à sa traversée automobile de la jungle et à son arrivée au campement. Là, se trouve le chef du village visité auparavant, venu apporter des cadeaux aux métropolitains et s'entretenir avec eux. Aussi, le commentaire saisit l'occasion de la présence du groupe au campement pour présenter les rituels de chacun au réveil. Les hommes paraissent disposer d'un confort relatif, ayant à leur disposition des moyens de s'entretenir et de prendre une douche. Pourtant, le narrateur met fortement en valeur ces dispositifs, certainement dans le but d'insister sur la modernité des colons. Outre les rituels matinaux, le groupe profite également de la matinée pour mener des analyses scientifiques régulières.
Par la suite, les chercheurs se rendent dans un village dit « particulièrement sauvage » : chaque individu utilise ses compétences afin d'étudier l'environnement qui entoure cet endroit, du phytopatologue au généticien, qui rapporte ses multiples prélèvements de végétaux au village afin d'interroger les locaux à ce sujet. A cette occasion, le commentaire insiste sur la « connaissance ancestrale des autochtones », censée être utile lorsqu'elle s'intègre au savoir occidental.
Le groupe part à la rencontre de bûcherons locaux, qui, selon le narrateur, anéantissent un patrimoine inestimable dans le seul but d'établir des plantations de maniocs et de cafés, qui ne sont pourtant que temporaires. On observe de cette manière le décalage entre les préoccupations des locaux, et celle, moins matérielles, des colons. Par ailleurs, la caméra insiste une nouvelle fois particulièrement sur le corps et le physique des noirs, cette fois en plein travail.
Retour au camp. Deux hommes sont chargés d'assurer le confort et la sécurité des chercheurs : l'un lave et repasse les affaires, l'autre entretient les véhicules des explorateurs. D'autres, assistent les scientifiques dans leurs tâches. En fin de journée, les chercheurs se retrouvent autour d'un consistant dîner, l'occasion pour eux de partager leur expérience, et travaillent parfois tard dans leurs tentes.
Vient l'heure du retour en métropole. Le groupe repart, se retrouvant au passage coincé dans un sentier boueux, mais parvient finalement jusqu'à un institut, doté notamment d'un laboratoire. Tous y mènent des analyses systématiques des éléments trouvés sur place, dans le but, selon le narrateur, de participer à l'amélioration des conditions de vie des indigènes. Le savoir-faire européen, exercé sur le milieu africain, doit permettre aux locaux d'avancer vers le progrès à l'occidental. On observe ainsi ces hommes dans leur environnement, utiliser les outils scientifiques à leur disposition, tels que du matériel de chimie ou des microscopes. Les scènes suivantes voient l'expérimentation concrète de ces avancées au sein de la ferme de l'institut : étude des conditions de culture, captures d'insectes, tout cela grâce à des machines modernes qui améliorent les pratiques professionnelles des locaux. On assiste notamment à l'impressionnante montée d'un noir sur un bananier, montées qui peuvent, selon les dires du commentaire, se révéler parfois dangereuse.
Le narrateur devient plus nostalgique. Il s'affaire à décrire en détails la disposition de la station où logent, lui et ses camarades, lorsqu'ils ne sont pas en exploration. Si les couples ont le droit à une villa, entretenue par les locaux, les célibataires comme lui dorment à l'hôtel, l'occasion pour beaucoup de profiter de jeux et de soirées dansantes à l'ambiance « parisienne ». Aussi, le documentaire se termine tel qu'il avait commencé, sur une vue d'une lagune africaine, le ton du commentaire plus nostalgique que jamais de ses découvertes et de ces visions exotiques.