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« Chemin dangereux » : différence entre les versions
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|Texte=La réalisation présente une tonalité fantastique qui renvoie à une tradition du conte russe à la Pouchkine (''La Dame de Pique'') ou Gogol (''Le manteau'') : par sa confrontation régulière avec son reflet, que ce soit dans le miroir de la chambre ou dans le reflet des lunettes du petit aveugle, le héros comprend qu'il est appelé à affronter la face obscure de son être, et à prendre la décision de céder à son emprise ou prendre le dessus et rester sur la voie de la normalité qu’il a initialement choisie. Daté de 1966, le film est néanmoins marqué par les œuvres cinématographiques contemporaines qui ont mis à profit l’environnement urbain moderne pour en faire un décor neutre, générique de lieu en lieu, enserré dans des parois vitrées, aux perspectives profondes et vides : Antonioni (''La nuit'', 1961, ''L’éclipse'', 1962), Alain Resnais (''Hiroshima mon amour'', 1959, ''Muriel ou le temps d’un retour'', 1961), Godard (''Alphaville'', 1965). Cette influence permet de renforcer l’expression d’un désarroi existentiel qui saisit le personnage au-delà des affres que lui font éprouver ses problèmes sentimentaux et la menace de la maladie. | |Texte=''La société russe contemporaine'' | ||
Le film est tourné dans une période, le milieu des années soixante, où la population de l'URSS Soviétiques accède à des conditions de vie plus agréables, une évolution qui correspond à ses attentes. Il lui possible de se loger en appartement individuel et de personnaliser son domicile à un moment où elle veut rompre avec l'assignation à des appartements communautaires. La perspective du mariage est l'opportunité de choisir son environnement quotidien, dans la mesure de ses moyens et de l'offre marchande : la séquence du film à 06:00 où les fiancés se rendent dans des boutiques pour faire l'acquisition d'objets usuels et de meubles le montre bien. | |||
Le film témoigne par ailleurs d'un sentiment d'oppression morale partagé au sein de la population, causé par un excès d'injonctions idéologiques émises par les instances éducatives et plus largement, par la propagande. A 17: 49, au médecin qui lui rappelle que la "famille est fondée sur la responsabilité", le héros répond : "Je suis entouré de responsabilités : travailler, conduire un scooter, même être avec une femme est une responsabilité. je ne veux pas." Cette séquence a pourtant peu à voir avec la prévention contre la syphilis, laquelle est l'objet du film. En mettant ce moment de révolte individuel en scène, le film qui relaie la parole du pouvoir intègre la critique à l'encontre de celui-ci. Il ménage un espace pour l'expression de cette oppression pour garder un contrôle dessus. . la vie quotidienne, le mariage, les meubles qu’on va acheter, mais rien à voir avec le sujet de la syphilis. Ce qui amène le héros à réfléchir à nouveau est moins la parole convenue du médecin qui ne lui accorde aucun mouvement de sympathie, que l'apparition d'ordre fantastique de l'enfant aveugle : placé à plusieurs reprises sur son chemin, l'innocent handicapé, est sans doute porteur d'un signe. | |||
''La réalisation'' | |||
La réalisation présente une tonalité fantastique qui renvoie à une tradition du conte russe à la Pouchkine (''La Dame de Pique'') ou Gogol (''Le manteau'') : par sa confrontation régulière avec son reflet, que ce soit dans le miroir de la chambre ou dans le reflet des lunettes du petit aveugle, le héros comprend qu'il est appelé à affronter la face obscure de son être, et à prendre la décision de céder à son emprise ou prendre le dessus et rester sur la voie de la normalité qu’il a initialement choisie. Daté de 1966, le film est néanmoins marqué par les œuvres cinématographiques contemporaines qui ont mis à profit l’environnement urbain moderne pour en faire un décor neutre, générique de lieu en lieu, enserré dans des parois vitrées, aux perspectives profondes et vides : Antonioni (''La nuit'', 1961, ''L’éclipse'', 1962), Alain Resnais (''Hiroshima mon amour'', 1959, ''Muriel ou le temps d’un retour'', 1961), Godard (''Alphaville'', 1965). Cette influence permet de renforcer l’expression d’un désarroi existentiel qui saisit le personnage au-delà des affres que lui font éprouver ses problèmes sentimentaux et la menace de la maladie. | |||
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|Présentation médecine={{HTPrés | |Présentation médecine={{HTPrés | ||
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|Texte=La médecine est représenté à la fois par la mise en scène du dispensaire équipé de manière moderne et de la capacité du médecin à pister l'agente de contamination. De cette façon, le film montre un système de soins qui dispose de la technologie de pointe et d'une administration efficace. | |||
Le médecin auquel le héros a affaire est froid et d'une franchise sans réplique. Il est loin du médecin confident, d'une sagesse bonhomme, habituellement représenté dans les fictions préventives réalisées au même moment en Europe ou aux Etats-Unis. | |||
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Version du 29 juin 2023 à 11:43
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Titre :
Chemin dangereux
Année de production :
Pays de production :
Durée :
22 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Prévention et contrôle des maladies infectieuses et contagieuses. Prévention des épidémies
- Pathologie du système uro-génital. Affections urinaires et génitales
- Maladies infectieuses et contagieuses, fièvres
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Non.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Transcription Russe : Ivan Melnik
- Sous-titres Anglais : Élisabeth Fuchs, Ivan Melnik, Michelle Daou
- Sous-titres Français : Ivan Melnik, Élisabeth Fuchs

