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« Chemin dangereux » : différence entre les versions

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Version du 29 juin 2023 à 12:22



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Titre :
Chemin dangereux
Année de production :
Pays de production :
Durée :
22 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :

Générique principal

(Générique de fin)
Автор сценария О. Бобылева
Консультанты Доктор медицинских наук, Профессор М. Розентул, Л. Злотников, Э. Черепович
Режиссер О. Дункерс
Оператор Э. Витолс
Художник В.Шильдкнехт
Комбинированные съемки Э. Аугуст
Звукооператор А. Вишневский
Редактор К. Берзиньш
Директор фильма Р. Валдманис
В ролях: Т. Криева, Р. Мейране, Г. Яковлев, Р. Кэпе, Л. Криванс, А. Муйжниекс
По заказу министерства здравоохранения СССР

(Écrit par O. Bobyleva
Consultants Prof. M. Rozentoul, L. Zlotnikov, E. Tcherepovitch
Réalisé par O. Dounkers
Opérateur E. Vitols
Artiste W. Chil'dknekht
Monteur E. Aougoust
Ingénieur du son A. Vichnevskiï
Rédacteur en chef K. Berzinych
Le réalisateur R. Valdmanis
Avec T. Krieva, R. Meïrane, G. Iakovlev, R. Kepe, A. Krivans, A. Mouïjnieks .
Commandé par le ministère de la santé de l'URSS

Contenus

Thèmes médicaux

Sujet

Le péril vénérien dans l'Union soviétique des années soixante.

Genre dominant

Fiction

Résumé

Un homme sur le point de se marier rencontre une jeune femme pendant un voyage en train. Ils s’aiment et se séparent sur le quai. L’homme remarque des marques sur son corps qui le laissent penser qu’il a contracté une maladie vénérienne. Le désarroi s’empare de lui, d’autant qu’une nouvelle journée avec sa fiancée le conforte dans le sentiment qu’il éprouve pour elle. Il va voir un médecin qui lui confirme ses soupçons. Quelle sera sa décision ?

Contexte

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Non.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

La société soviétique contemporaine

Le film est tourné dans une période, le milieu des années soixante, où la population de l'URSS Soviétiques accède à des conditions de vie plus agréables, une évolution qui correspond à ses attentes. Il lui possible de se loger en appartement individuel et de personnaliser son domicile à un moment où elle veut rompre avec l'assignation à des appartements communautaires. La perspective du mariage est l'opportunité de choisir son environnement quotidien, dans la mesure de ses moyens et de l'offre marchande : la séquence du film à 06:00 où les fiancés se rendent dans des boutiques pour faire l'acquisition d'objets usuels et de meubles le montre bien.

Le film témoigne par ailleurs d'un sentiment d'oppression morale partagé au sein de la population, causé par un excès d'injonctions idéologiques émises par les instances éducatives et plus largement, par la propagande. A 17: 49, au médecin qui lui rappelle que la "famille est fondée sur la responsabilité", le héros répond : "Je suis entouré de responsabilités : travailler, conduire un scooter, même être avec une femme est une responsabilité. je ne veux pas." Cette séquence a pourtant peu à voir avec la prévention contre la syphilis, laquelle est l'objet du film. En mettant ce moment de révolte individuel en scène, le film qui relaie la parole du pouvoir intègre la critique à l'encontre de celui-ci. Il ménage un espace pour l'expression de cette oppression pour garder un contrôle dessus. . la vie quotidienne, le mariage, les meubles qu’on va acheter, mais rien à voir avec le sujet de la syphilis. Ce qui amène le héros à réfléchir à nouveau est moins la parole convenue du médecin qui ne lui accorde aucun mouvement de sympathie, que l'apparition d'ordre fantastique de l'enfant aveugle : placé à plusieurs reprises sur son chemin, l'innocent handicapé, est sans doute porteur d'un signe.

La réalisation

La réalisation présente une tonalité fantastique qui renvoie à une tradition du conte russe à la Pouchkine (La Dame de Pique) ou Gogol (Le manteau) : par sa confrontation régulière avec son reflet, que ce soit dans le miroir de la chambre ou dans le reflet des lunettes du petit aveugle, le héros comprend qu'il est appelé à affronter la face obscure de son être, et à prendre la décision de céder à son emprise ou prendre le dessus et rester sur la voie de la normalité qu’il a initialement choisie. Daté de 1966, le film est néanmoins marqué par les œuvres cinématographiques contemporaines qui ont mis à profit l’environnement urbain moderne pour en faire un décor neutre, générique de lieu en lieu, enserré dans des parois vitrées, aux perspectives profondes et vides : Antonioni (La nuit, 1961, L’éclipse, 1962), Alain Resnais (Hiroshima mon amour, 1959, Muriel ou le temps d’un retour, 1961), Godard (Alphaville, 1965). Cette influence permet de renforcer l’expression d’un désarroi existentiel qui saisit le personnage au-delà des affres que lui font éprouver ses problèmes sentimentaux et la menace de la maladie.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

La médecine est représenté à la fois par la mise en scène du dispensaire équipé de manière moderne et de la capacité du médecin à pister l'agente de contamination. De cette façon, le film montre un système de soins qui dispose de la technologie de pointe et d'une administration efficace.

Le médecin auquel le héros a affaire est froid et d'une franchise sans réplique. Il est loin du médecin confident, d'une sagesse bonhomme, habituellement représenté dans les fictions préventives réalisées au même moment en Europe ou aux Etats-Unis.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Communications et événements associés au film

Public

Public adulte

Audience

Descriptif libre

Suite de plans tournés dans le centre d'une métropole : boutiques bien fournies, trafic dense que reflètent leurs vitrines. Mise en scène d'une URSS moderne, qui avance au même pas que l'Occident, quitte à céder sur la tendance consumériste qu'affirment les modes de vie. Un tramway avance, frappé d'un insigne à l'effigie de Lénine. Prochain arrêt, la gare. A l'intérieur, un homme qui était occupé à lire le journal descend avec ses valises. Il ne descend pas à temps, fait rouvrir les portes qui venaient de se fermer, quitte le véhicule en échangeant des propos vifs avec le chauffeur. Cette petite scène révèle son impétuosité et sa difficulté à se mettre "dans la marche" des choses. Séquence alternée avec une jeune femme qui jette des regards autour d'elle, l'air soucieux : nous devions qu'elle le guette. Voix off masculine : "Ca c'est moi. Je suis pressé. Je m'appelle Vitia". Nous le voyons fendre la foule, éviter de peu le passage d'un camion, manifester son irritation en balançant ses bras. Plan sur sa fiancée qui vient de l'apercevoir : son visage ses détend, elle sourit sans réserve, fait un signe pour se manifester, elle est amoureuse. Voix off masculine : "Ma fiancée s'appelle Lena." il explique qu'il doit encore accomplir un déplacement professionnel avant de se marier. Une file d'enfants s'interpose entre lui et sa fiancée qu'il s'apprête à rejoindre. Cette suite d'obstacles anecdotiques en annonce de plus sérieux. (01:21)

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Transcription Russe : Ivan Melnik
  • Sous-titres Anglais : Élisabeth Fuchs, Ivan Melnik, Michelle Daou
  • Sous-titres Français : Ivan Melnik, Élisabeth Fuchs