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|Texte=''L'accueil des enfants'' | |Texte='''L'accueil des enfants''' | ||
Vue générale d'un immeuble moderne, gros plan sur une plaque qui fait comprendre que ce bâtiment est crèche municipale à Paris. Succession de cinq scènes identiques montrant une personne adulte accompagnée d'un ou deux enfants, ouvrant une petite porte grillagée qui donne accès au couloir extérieur qui mène à la porte d'entrée de la crèche dont la décoration de dessins vivement colorés est en adéquation avec la vocation du lieu. Nous devinons que les adultes montrés sont les parents de ces enfants qui confient leurs enfants à la crèche. Un seul d'entre eux est un homme, aucun adulte ne se présente avec un autre adulte, les regards caméras des enfants montrent qu'ils sont conscients d'être filmés. Vue intérieure, une femme en blouse avec des enfants, dézoom, une autre femme apparait dans le champ. Cette dernière fait un geste d'au-revoir, nous devinons que c'est une mère qui s'entretient avec une responsable de la crèche avant de partir. La pièce est habillée pour l'enfance : canapé à leur taille rangé le mur, dessins colorés d'arbres et de silhouettes humaines, profusion de tapis et coussins, petit toboggan. Répétition de la scène avec d'autres parents qui s'attardent dans cette pièce, le temps de procéder aux au revoir avec les enfants qu'ils ont amenés. C'est un rituel qui décrit, qui signale à chaque enfant un transfert de tutelle et de référent affectif. La séquence est complétée par des vues d'enfants se livrant à des jeux collectifs, bataille de cousins, tours de balançoires... Nous voyons que le local est particulièrement fourni en équipements ludiques qui développent l'éveil corporel. (03:58) | Vue générale d'un immeuble moderne, gros plan sur une plaque qui fait comprendre que ce bâtiment est crèche municipale à Paris. Succession de cinq scènes identiques montrant une personne adulte accompagnée d'un ou deux enfants, ouvrant une petite porte grillagée qui donne accès au couloir extérieur qui mène à la porte d'entrée de la crèche dont la décoration de dessins vivement colorés est en adéquation avec la vocation du lieu. Nous devinons que les adultes montrés sont les parents de ces enfants qui confient leurs enfants à la crèche. Un seul d'entre eux est un homme, aucun adulte ne se présente avec un autre adulte, les regards caméras des enfants montrent qu'ils sont conscients d'être filmés. Vue intérieure, une femme en blouse avec des enfants, dézoom, une autre femme apparait dans le champ. Cette dernière fait un geste d'au-revoir, nous devinons que c'est une mère qui s'entretient avec une responsable de la crèche avant de partir. La pièce est habillée pour l'enfance : canapé à leur taille rangé le mur, dessins colorés d'arbres et de silhouettes humaines, profusion de tapis et coussins, petit toboggan. Répétition de la scène avec d'autres parents qui s'attardent dans cette pièce, le temps de procéder aux au revoir avec les enfants qu'ils ont amenés. C'est un rituel qui décrit, qui signale à chaque enfant un transfert de tutelle et de référent affectif. La séquence est complétée par des vues d'enfants se livrant à des jeux collectifs, bataille de cousins, tours de balançoires... Nous voyons que le local est particulièrement fourni en équipements ludiques qui développent l'éveil corporel. (03:58) | ||
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Une serviette éponge pend sur un dossier de chaise, verte, semée de motifs d'éléphants blancs. C'est la serviette que tous les enfants mettent au cou pour manger. Installés à des tables basses en L par cinq ou six, ils sont surveillés par trois puéricultrices, certaines en blouse et en pantalons rouge. Certaines rejoignent les tables et encouragent les enfants à s'alimenter en portant elles-mêmes un peu de nourriture à leur bouche en faisant un "miam" encourageant. Comme pour la scène précédente tournée dans la cour, la caméra resserre sur l'un ou l'autre des enfants, selon qu'il emploie la cuillère ou ses doigts pour porter la purée colorée ou un bloc de viande à sa bouche. Assez curieusement, la musique choisie pour animer le déjeuner dans le réfectoire est la chanson ''Il était un petit navire''. Nous entendons une femme chanter : "Au bout de cinq à six semaines les vivres vinrent à manquer" sur le plan d'une petite fille qui tient sa cuillère en suspens au-dessus de son assiette. Le panoramique dans la pièce saisit un projecteur installé pour l'éclairage du film. Les assiettes sont disposées sur les serviettes nouées au cou des enfants, certains réussissent néanmoins à consteller abondamment la surface de leur table de projections de purée. Un plan montre des jeux de jambes sous la table où deux enfants mangent côte à côte. Un autre enfant pose son pied su la table. Voix lasse d'une puéricultrice : "C'est marrant les pieds dans les carottes!" La séquence se termine sur les réticences d'un enfant à engloutir son riz, finalement vaincues par la puéricultrice qui lui répète que "ce n'est pas chaud", ou bien est-ce parce qu'elle finit par lui tourner le dos qu'il s'intéresse à son assiette. (13:11) | Une serviette éponge pend sur un dossier de chaise, verte, semée de motifs d'éléphants blancs. C'est la serviette que tous les enfants mettent au cou pour manger. Installés à des tables basses en L par cinq ou six, ils sont surveillés par trois puéricultrices, certaines en blouse et en pantalons rouge. Certaines rejoignent les tables et encouragent les enfants à s'alimenter en portant elles-mêmes un peu de nourriture à leur bouche en faisant un "miam" encourageant. Comme pour la scène précédente tournée dans la cour, la caméra resserre sur l'un ou l'autre des enfants, selon qu'il emploie la cuillère ou ses doigts pour porter la purée colorée ou un bloc de viande à sa bouche. Assez curieusement, la musique choisie pour animer le déjeuner dans le réfectoire est la chanson ''Il était un petit navire''. Nous entendons une femme chanter : "Au bout de cinq à six semaines les vivres vinrent à manquer" sur le plan d'une petite fille qui tient sa cuillère en suspens au-dessus de son assiette. Le panoramique dans la pièce saisit un projecteur installé pour l'éclairage du film. Les assiettes sont disposées sur les serviettes nouées au cou des enfants, certains réussissent néanmoins à consteller abondamment la surface de leur table de projections de purée. Un plan montre des jeux de jambes sous la table où deux enfants mangent côte à côte. Un autre enfant pose son pied su la table. Voix lasse d'une puéricultrice : "C'est marrant les pieds dans les carottes!" La séquence se termine sur les réticences d'un enfant à engloutir son riz, finalement vaincues par la puéricultrice qui lui répète que "ce n'est pas chaud", ou bien est-ce parce qu'elle finit par lui tourner le dos qu'il s'intéresse à son assiette. (13:11) | ||
Volet pratiqué par une main placé devant l'objectif et s'en écartant de manière progressive. Autre scène de | '''"Donne -lui à boire"''' | ||
Volet pratiqué par une main placé devant l'objectif et s'en écartant de manière progressive. Autre scène de repas, l'ambiance parait plus calme, les enfants sont plus grands. Dans un coin de la pièce, une maison en carton avec l'enseigne "épicerie" accrochée à son pignon. Sur des pupitres d'écolier rangés contre les murs sont disposés des parkings miniatures. "Donne -lui à boire!", dit une puéricultrice à un enfant attablé avec son alpin en peluche, lui donnant un verre rempli d'eau. Docile il s'exécute, tend le verre au lapin dans les rires. Du raison au dessert, les enfants sont filmés en gros plan entrain d'arracher les grains à la grappe et de les porter à leur bouche. Ils sont rassemblés autour de tables semi circulaires. | |||
Un plan de coupe sur des feuillages peints sur la fenêtre entre deux scènes de repas. Nous retrouvons le même décor dans le plan suivant, ainsi que l'épicerie en carton. la pièce est à présent occupée par des lits. Nous comprenons que la même pièce sert de réfectoire et de dortoir. En plan moyen et ralenti, une petite fille ôte ses chaussures et ses chaussettes ; au plan suivant elle déplie la structure amovible de son lit. Le film insiste ainsi autant sur la contrainte de limite d'espace dont pâtit la crèche que sur l'apprentissage par les enfants de la débrouillardise et de l'autonomie que cette contrainte entraîne en contrepartie. Un petit garçon baisse son slip et, concentré et résolu, fait quelques pas avec son slip entravant ses chevilles. | |||
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|Notes complémentaires={{HTNotes | |Notes complémentaires={{HTNotes | ||
Version du 24 juillet 2023 à 10:57
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Titre :
15 mois à 2 ans
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
27 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet

