{{#widget:Qwant}}
« Les infirmières : la province » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
(Enregistré en utilisant le bouton « Enregistrer et continuer » du formulaire) |
(Enregistré en utilisant le bouton « Enregistrer et continuer » du formulaire) |
||
| Ligne 115 : | Ligne 115 : | ||
Entrée d'une ambulance dans la cour de l'hôpital Herriot. Le commentaire affirme que les malades qui sollicitent ses services sont trop nombreux pour des équipes d'infirmières auxquelles il manque celles qui sont en congés, malades, ou en vacances." Or un patient nouveau se présente toutes les dix minutes au Service des urgences. Plan d'un médecin et d'une infirmière au chevet d'un homme alité qui vient d'être admis. Entretien dans la cour avec une infirmière et un jeune interne. Pour l'infirmière, les horaires qui sont déterminés par le système des trois huit sont incompatibles avec une vie normale. "Point de vue sommeil, repas... A chaque semaine, il faut s'adapter à un autre rythme." Ceci rejaillit sur la vie familiale et la possibilité de se distraire. Elle apprécie de travailler au service d'urgences parce que "c'est très varié, aussi bien en psychiatrie qu'en médecine". Elle cite les intoxications aux barbituriques et les autres. Plan de coupe où l'infirmière est montrée dans une chambre en train d'intervenir auprès d'un malade. Elle trouve que l'entente avec les collègues est parfaite, aussi bien avec les infirmières qu'avec les médecins et "le personnel secondaire". Pour l'interne, la tâche des infirmières est difficile parce qu'elles doivent affronter la venue continuelle de nouveaux malades. Qu'ils soient graves ou moins graves, "de toutes façons les familles sont toujours affolées". Confrontées à la fois aux médecins, aux patients et aux familles, elles sont placées "entre le marteau et l'enclume". Interrogée sur la perspective de se marier, la jeune fille sourit avec gêne, répond que les occasions de sortir sont peu nombreuses et puis elle et ses collègues sont "blindées" : "je crois qu'on en voit trop". Est-ce à dire que la contrainte de mettre à distance la souffrance des malades nuit à la capacité de désir et d'émotions sentimentales? "On touche de trop près la souffrance et la mort ; et par rapport aux autres camarades de notre âge, on n'est plus sur la même longueur d'ondes." (31:52) | Entrée d'une ambulance dans la cour de l'hôpital Herriot. Le commentaire affirme que les malades qui sollicitent ses services sont trop nombreux pour des équipes d'infirmières auxquelles il manque celles qui sont en congés, malades, ou en vacances." Or un patient nouveau se présente toutes les dix minutes au Service des urgences. Plan d'un médecin et d'une infirmière au chevet d'un homme alité qui vient d'être admis. Entretien dans la cour avec une infirmière et un jeune interne. Pour l'infirmière, les horaires qui sont déterminés par le système des trois huit sont incompatibles avec une vie normale. "Point de vue sommeil, repas... A chaque semaine, il faut s'adapter à un autre rythme." Ceci rejaillit sur la vie familiale et la possibilité de se distraire. Elle apprécie de travailler au service d'urgences parce que "c'est très varié, aussi bien en psychiatrie qu'en médecine". Elle cite les intoxications aux barbituriques et les autres. Plan de coupe où l'infirmière est montrée dans une chambre en train d'intervenir auprès d'un malade. Elle trouve que l'entente avec les collègues est parfaite, aussi bien avec les infirmières qu'avec les médecins et "le personnel secondaire". Pour l'interne, la tâche des infirmières est difficile parce qu'elles doivent affronter la venue continuelle de nouveaux malades. Qu'ils soient graves ou moins graves, "de toutes façons les familles sont toujours affolées". Confrontées à la fois aux médecins, aux patients et aux familles, elles sont placées "entre le marteau et l'enclume". Interrogée sur la perspective de se marier, la jeune fille sourit avec gêne, répond que les occasions de sortir sont peu nombreuses et puis elle et ses collègues sont "blindées" : "je crois qu'on en voit trop". Est-ce à dire que la contrainte de mettre à distance la souffrance des malades nuit à la capacité de désir et d'émotions sentimentales? "On touche de trop près la souffrance et la mort ; et par rapport aux autres camarades de notre âge, on n'est plus sur la même longueur d'ondes." (31:52) | ||
L'enquête se poursuit dans le "home" des infirmières, un immeuble chic et moderne, aux pièces meublées et pourvu d'une salle de télévision. Ce "cadre idéal" réussit-il à les soulager de leurs dures journées? La journaliste Françoise Dumayet rejoint une des pensionnaires dans sa chambre. Elle reconnaît que les avantages matériels du lieu rendent raisonnable le montant de son loyer. Cette solution ne doit pas durer : "nous nous retrouvons qu'entre infirmières, toujours dans le même milieu. C'est assez déséquilibrant..." | '''"Une profession comme une autre"''' | ||
L'enquête se poursuit dans le "home" des infirmières, un immeuble chic et moderne, aux pièces meublées et pourvu d'une salle de télévision. Ce "cadre idéal" réussit-il à les soulager de leurs dures journées? La journaliste Françoise Dumayet rejoint une des pensionnaires dans sa chambre. Elle reconnaît que les avantages matériels du lieu rendent raisonnable le montant de son loyer. Cette solution ne doit pas durer : "nous nous retrouvons qu'entre infirmières, toujours dans le même milieu. C'est assez déséquilibrant..." Françoise Dumayet amène la conversation sur la motivation à être infirmière. "- Par vocation?". Sourire gêné de l'infirmière. "Non, pas par vocation. Etre infirmière, c'est une profession comme une autre." Pour autant, ajoute-t-elle, elle ne se voit pas "faire un autre métier". | |||
Vue sur un bâtiment en chantier, le commentaire précise qu'il abritera l'"école internationale des infirmières" sous la responsabilité conjointe du Ministère de la Santé Publique et de l'Université de Lyon. Entretien avec la directrice de la structure : elle recrutera dans différents pays sans l'imite d'âge, selon des équivalences internationales. Il s'agit de former les "cadres supérieurs" dans le métier d'infirmière. L'enseignement comportera des cours d'administration et de spécialisation de soins, et des formations. Vues en plongée sur les bâtiments historiques des Hospices de Lyon, obéissant au modèle en pavillons du XIXe siècle. Dernier entretien avec "Monsieur Veyret", Directeur de l'établissement. Il est filmé dans un bureau cossu, meublé à l'ancienne. Selon lui, la situation des infirmières à Lyon "est aussi aigüe" qu'à Paris (toujours ce souci de comparer à Paris un établissement d'une autre ville). 300 religieuses suppléent les 700 infirmières recrutées, or le nombre de ces religieuses venant à diminuer, le manque d'effectifs grandit d'autant. Il manque selon lui, deux ou trois cents infirmières pour s'occuper les 7500 "malades aigüs" et 2500 "convalescents ou vieillards" qui sont pris en charge dans l'hôpital. Pour favoriser le recrutement nécessaire, "il est évident qu'il faut multiplier les écoles d'infirmières". | |||
}} | }} | ||
|Notes complémentaires={{HTNotes | |Notes complémentaires={{HTNotes | ||
Version du 11 septembre 2023 à 17:45
Pour voir ce film dans son intégralité veuillez vous connecter.
Si vous rencontrez un problème d'affichage du film ou des sous-titres , veuillez essayer un autre navigateur.
Titre :
Les infirmières : la province
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
41 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet

