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« Et la vie continue » : différence entre les versions
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|Texte=Importance et fragilité de la santé | |Texte='''Importance et fragilité de la santé''' | ||
La musique du générique s’arrête et le film s’ouvre sur un plan d’un homme éternuant. À la suite de cette image, la voix-over s’adresse au spectateur en disant : « Santé ! Avez-vous songé à tout ce que ce mot veut dire ? ». Elle énumère plusieurs significations telles que : « source de la joie » ou encore « gage de beauté », avec des plans de femmes discutant, prenant le soleil. Puis le film enchaîne sur des images d’ouvrier, torse nu, travaillant en plein soleil. Ces images illustrent le commentaire : « c’est la force qui rend facile les travaux ». Cette séquence illustre la définition d’être en bonne santé. Santé qui sera mise en péril plus tard par la tuberculose et donc souligne son importance. | La musique du générique s’arrête et le film s’ouvre sur un plan d’un homme éternuant. À la suite de cette image, la voix-over s’adresse au spectateur en disant : « Santé ! Avez-vous songé à tout ce que ce mot veut dire ? ». Elle énumère plusieurs significations telles que : « source de la joie » ou encore « gage de beauté », avec des plans de femmes discutant, prenant le soleil. Puis le film enchaîne sur des images d’ouvrier, torse nu, travaillant en plein soleil. Ces images illustrent le commentaire : « c’est la force qui rend facile les travaux ». Cette séquence illustre la définition d’être en bonne santé. Santé qui sera mise en péril plus tard par la tuberculose et donc souligne son importance. | ||
Nous passons ensuite à un plan représentant des ruines dues à la guerre et même un crâne humain. Ces scènes sont utilisées comme métaphore de la fragilité de la santé qui est appuyée par les paroles sur un ton grave : « comme les civilisations humaines les plus prospères sur lesquelles les guerres accumulent les pleurs et les ruines, la santé est vulnérable et constamment menacée ». Nous pouvons observer ensuite un plan où se trouve le bacille de Koch sur fond noir. Fond qui sur un fondu, laissera place aux images de population vivant dans les ruines, puis de peuple plus bourgeois faisant la fête, avec les bacilles en superposition. Cette séquence démontre le fait que la tuberculose peut toucher tout le monde, peu importe le milieu dans lequel nous vivons. (1:48) | Nous passons ensuite à un plan représentant des ruines dues à la guerre et même un crâne humain. Ces scènes sont utilisées comme métaphore de la fragilité de la santé qui est appuyée par les paroles sur un ton grave : « comme les civilisations humaines les plus prospères sur lesquelles les guerres accumulent les pleurs et les ruines, la santé est vulnérable et constamment menacée ». Nous pouvons observer ensuite un plan où se trouve le bacille de Koch sur fond noir. Fond qui sur un fondu, laissera place aux images de population vivant dans les ruines, puis de peuple plus bourgeois faisant la fête, avec les bacilles en superposition. Cette séquence démontre le fait que la tuberculose peut toucher tout le monde, peu importe le milieu dans lequel nous vivons. (1:48) | ||
Contexte | '''Contexte''' | ||
Sur les images d’une femme montant dans un train, nous pouvons entendre la voix-over dire : « Un nom est prononcé Leysin. Il faut quitter la pleine, arracher une vie à la maladie ». Puis une musique se met en route qui accompagne des paysages et de la vie des habitants du village avec en commentaire une description pittoresque de celui-ci. Cette séquence illustre la situation géographique dans laquelle doit se rendre la personne atteinte de tuberculose. La musique ainsi que les paysages donnent une connotation positive et patriotique de ce contexte. | Sur les images d’une femme montant dans un train, nous pouvons entendre la voix-over dire : « Un nom est prononcé Leysin. Il faut quitter la pleine, arracher une vie à la maladie ». Puis une musique se met en route qui accompagne des paysages et de la vie des habitants du village avec en commentaire une description pittoresque de celui-ci. Cette séquence illustre la situation géographique dans laquelle doit se rendre la personne atteinte de tuberculose. La musique ainsi que les paysages donnent une connotation positive et patriotique de ce contexte. | ||
Ensuite, nous pouvons observer des images à caractère plus scientifique : une station météo et des outils de géographes. « Un médecin est alors venu, qui gagne par la douceur des paysages s’est mis à étudier le climat montagnard », ce sont les paroles qui accompagnent ces plans. Nous pouvons supposer que le médecin en question est Auguste Rollier. Par la suite, nous avons la première apparition visuelle des cliniques avec en commentaire : « Et c’est ainsi que de la petite clinique de bois aux sanatorias élevant leurs grands murs blancs dans les pâturages. Leysin est devenu aujourd’hui une vaste cité étagée au flanc des alpes suisses tournée comme les fleurs vers le soleil ». Cette séquence raconte comment Leysin est devenue une station réputée pour ces cures d’héliothérapie. (3:35) | Ensuite, nous pouvons observer des images à caractère plus scientifique : une station météo et des outils de géographes. « Un médecin est alors venu, qui gagne par la douceur des paysages s’est mis à étudier le climat montagnard », ce sont les paroles qui accompagnent ces plans. Nous pouvons supposer que le médecin en question est Auguste Rollier. Par la suite, nous avons la première apparition visuelle des cliniques avec en commentaire : « Et c’est ainsi que de la petite clinique de bois aux sanatorias élevant leurs grands murs blancs dans les pâturages. Leysin est devenu aujourd’hui une vaste cité étagée au flanc des alpes suisses tournée comme les fleurs vers le soleil ». Cette séquence raconte comment Leysin est devenue une station réputée pour ces cures d’héliothérapie. (3:35) | ||
Aspect scientifique de la médecine | |||
'''Aspect scientifique de la médecine''' | |||
Nous pouvons observer différents examens médicaux que subit un patient, avec différents outils, comme des microscopes ou des seringues. Ces images sont accompagnées du commentaire : « la science se penche sur la tuberculose, sur ce fléau qui atteint tous les organes, les membres du corps humain ». Puis, la musique s’arrête, on nous montre un médecin faisant une radiographie du thorax d’un patient. La musique s’arrête, le commentaire « le bacille de Koch s’attaque facilement aux poumons ; le premier souci du médecin sera de déceler et de localiser les lésions ». Le fait que les plans ne sont pas accompagnés de musique leur donne un aspect plus grave. Le fait que le mot scientifique soit prononcé avec des images d’objets médicaux spécifiques engendre également un aspect sérieux du domaine médical. (5:08) | Nous pouvons observer différents examens médicaux que subit un patient, avec différents outils, comme des microscopes ou des seringues. Ces images sont accompagnées du commentaire : « la science se penche sur la tuberculose, sur ce fléau qui atteint tous les organes, les membres du corps humain ». Puis, la musique s’arrête, on nous montre un médecin faisant une radiographie du thorax d’un patient. La musique s’arrête, le commentaire « le bacille de Koch s’attaque facilement aux poumons ; le premier souci du médecin sera de déceler et de localiser les lésions ». Le fait que les plans ne sont pas accompagnés de musique leur donne un aspect plus grave. Le fait que le mot scientifique soit prononcé avec des images d’objets médicaux spécifiques engendre également un aspect sérieux du domaine médical. (5:08) | ||
Le quotidien rythmé des patients | '''Le quotidien rythmé des patients''' | ||
La musique reprend doucement avec le commentaire : « Comme le poumon immobilisé par le pneumothorax, le malade est astreint au repos. Le corps tout entier va participer à la régénération. Et la vie continue… » Nous pouvons voir à ce moment-là une infirmière installant un patient pour qu’il soit confortable dans son lit avec en arrière-plan le paysage montagneux de Leysin. Plusieurs images de malades défilent, certains lisent, d’autres peignent, ponctuées de la phrase et la vie continue. Malgré l’alitement le patient peut continuer de pratiquer ses loisirs. Dans cette séquence nous pouvons voir le quotidien des patients, loisirs, visite journalière du médecin qui est désigné comme étant « l’ami, le confident, le conseiller » et les différents soins qui prennent. Ces différents éléments permettent d’établir une vision positive des cures et des médecins. « De l’aube naissante au soir tombant, on vit sur les galeries », l’accent est remis sur les bénéfices de l’héliothérapie. Nous pouvons voir les avants/après de patients malades puis guéris. | La musique reprend doucement avec le commentaire : « Comme le poumon immobilisé par le pneumothorax, le malade est astreint au repos. Le corps tout entier va participer à la régénération. Et la vie continue… » Nous pouvons voir à ce moment-là une infirmière installant un patient pour qu’il soit confortable dans son lit avec en arrière-plan le paysage montagneux de Leysin. Plusieurs images de malades défilent, certains lisent, d’autres peignent, ponctuées de la phrase et la vie continue. Malgré l’alitement le patient peut continuer de pratiquer ses loisirs. Dans cette séquence nous pouvons voir le quotidien des patients, loisirs, visite journalière du médecin qui est désigné comme étant « l’ami, le confident, le conseiller » et les différents soins qui prennent. Ces différents éléments permettent d’établir une vision positive des cures et des médecins. « De l’aube naissante au soir tombant, on vit sur les galeries », l’accent est remis sur les bénéfices de l’héliothérapie. Nous pouvons voir les avants/après de patients malades puis guéris. | ||
Les patients non alités peuvent reprendre un train de vie plus « normal ». Ils peuvent participer à la vie dans le village, aller au marché, faire des achats, s’installer en terrasses. Puis nous repassons à un élément du quotidien, le repas de midi. Ici, il est montré comme un moment créateur de lien entre les patients. Cela est appuyé par les images, une petite fille nourrit un autre enfant, la salle à manger avec des gens à tables. Tout cela accompagné du commentaire « Ceux qui ont pu quitter leurs alvéoles vont se retrouver nombreux autour des tables aux nappes blanches où de solides amitiés se nouent ». | Les patients non alités peuvent reprendre un train de vie plus « normal ». Ils peuvent participer à la vie dans le village, aller au marché, faire des achats, s’installer en terrasses. Puis nous repassons à un élément du quotidien, le repas de midi. Ici, il est montré comme un moment créateur de lien entre les patients. Cela est appuyé par les images, une petite fille nourrit un autre enfant, la salle à manger avec des gens à tables. Tout cela accompagné du commentaire « Ceux qui ont pu quitter leurs alvéoles vont se retrouver nombreux autour des tables aux nappes blanches où de solides amitiés se nouent ». | ||
La routine quotidienne de la cure revient avec l’heure de la sieste, élément partagé avec tous les villageois ou comme le dit la voix-over « la cité montagnarde va vivre maintenant le conte de la belle au bois dormant ». Les plans montrent à la fois les patients, les villageois, les automobilistes qui tous doivent s’arrêter aux heures prévues. Les malades font donc partie intégrante du village. Puis la musique reprend, « la vie continue ». Nous pouvons observer de nombreux loisirs effectués par les curistes, jeu d’échec, de carte, visite au cinéma, au théâtre, au tea-room. Ceux qui ne sont pas alités peuvent se promener dans Leysin. Les plans mettent l’accent sur le paysage, les sentiers, les animaux. Nous pouvons y voir également une forme de promotion touristique. La vie en cure nous permet de guérir tout en effectuant de nombreux loisirs tout cela dans un cadre naturel. (11 :19) | La routine quotidienne de la cure revient avec l’heure de la sieste, élément partagé avec tous les villageois ou comme le dit la voix-over « la cité montagnarde va vivre maintenant le conte de la belle au bois dormant ». Les plans montrent à la fois les patients, les villageois, les automobilistes qui tous doivent s’arrêter aux heures prévues. Les malades font donc partie intégrante du village. Puis la musique reprend, « la vie continue ». Nous pouvons observer de nombreux loisirs effectués par les curistes, jeu d’échec, de carte, visite au cinéma, au théâtre, au tea-room. Ceux qui ne sont pas alités peuvent se promener dans Leysin. Les plans mettent l’accent sur le paysage, les sentiers, les animaux. Nous pouvons y voir également une forme de promotion touristique. La vie en cure nous permet de guérir tout en effectuant de nombreux loisirs tout cela dans un cadre naturel. (11 :19) | ||
Et la vie continue | '''Et la vie continue''' | ||
À l’aide d’un fondu au noir, nous quittons le village pour retourner à la clinique. Le commentaire de la voix-over : « Ainsi passent les jours », nous indique un changement de temporalité. Ce n’est plus le rythme de vie d’une journée qui nous est présenté, mais le séjour sur un plus long terme. La séquence nous montre des patients en train de travailler, même ceux obligés à rester allongés dans leurs lits peuvent le faire. Cela démontre que ni la maladie ni les traitements n’entravent le travail des malades. Nous pouvons observer différents outils et machines s’adaptant aux patients alités. Différents exemples sont dépeints : artisans, ouvriers, commerçants, artistes, écrivains et étudiants. La clinique est représentée comme aidant les personnes y séjournant. Les outils sont mis à leur disposition, adaptés à leur situation, une bibliothèque est à disposition des étudiants et le laboratoire est même mis à disposition d’un jeune chimiste. | À l’aide d’un fondu au noir, nous quittons le village pour retourner à la clinique. Le commentaire de la voix-over : « Ainsi passent les jours », nous indique un changement de temporalité. Ce n’est plus le rythme de vie d’une journée qui nous est présenté, mais le séjour sur un plus long terme. La séquence nous montre des patients en train de travailler, même ceux obligés à rester allongés dans leurs lits peuvent le faire. Cela démontre que ni la maladie ni les traitements n’entravent le travail des malades. Nous pouvons observer différents outils et machines s’adaptant aux patients alités. Différents exemples sont dépeints : artisans, ouvriers, commerçants, artistes, écrivains et étudiants. La clinique est représentée comme aidant les personnes y séjournant. Les outils sont mis à leur disposition, adaptés à leur situation, une bibliothèque est à disposition des étudiants et le laboratoire est même mis à disposition d’un jeune chimiste. | ||
Ensuite, nous pouvons voir une journée dominicale. La séquence est introduite par l’arrêt de la musique pour laisser place au son des cloches de l’église ainsi que les paroles suivantes : « le dimanche est au clocher ». Puis, la mélodie reprend, les patientes éclaireuses même alitées sont aidées afin de pouvoir effectuer le salut au drapeau dans la montagne. Les moins touchées pourront même jouer au théâtre autour d’un feu de bois. | Ensuite, nous pouvons voir une journée dominicale. La séquence est introduite par l’arrêt de la musique pour laisser place au son des cloches de l’église ainsi que les paroles suivantes : « le dimanche est au clocher ». Puis, la mélodie reprend, les patientes éclaireuses même alitées sont aidées afin de pouvoir effectuer le salut au drapeau dans la montagne. Les moins touchées pourront même jouer au théâtre autour d’un feu de bois. | ||
La séquence suivante se concentre sur une patiente en particulier, Nicole. Nous pouvons l’observer se déplacer à l’aide de béquilles dans les rues de Leysin, une enveloppe à la main. Cette image qui pourrait provoquer de l’empathie chez est contrée par la voix-over qui nous dis : « ne la plaignez pas quand vous la voyez déambuler en béquilles. Son horizon n’est plus fermé par les murs d’une chambre ». Par l’utilisation du vous, le spectateur est interpellé directement et est invité à revoir les préjugés qu’il aurait pu avoir. Une fois de plus, la situation du malade est représentée de manière positive, dans le chemin de la guérison. Par après, nous l’apercevons regarder le train qui redescend en pleine, symbole du retour à la maison. Cette nostalgie de la rentrée est accentuée avec le travelling avant, imitant le mouvement du train. La figure de Nicole se rapetisse, la musique ralentit, la voix-over nous dit que demain elle sera guérie. L’aspect mélancolique se transforme donc en espoir. La séquence se termine sur un fondu au noir. (14 :28) | La séquence suivante se concentre sur une patiente en particulier, Nicole. Nous pouvons l’observer se déplacer à l’aide de béquilles dans les rues de Leysin, une enveloppe à la main. Cette image qui pourrait provoquer de l’empathie chez est contrée par la voix-over qui nous dis : « ne la plaignez pas quand vous la voyez déambuler en béquilles. Son horizon n’est plus fermé par les murs d’une chambre ». Par l’utilisation du vous, le spectateur est interpellé directement et est invité à revoir les préjugés qu’il aurait pu avoir. Une fois de plus, la situation du malade est représentée de manière positive, dans le chemin de la guérison. Par après, nous l’apercevons regarder le train qui redescend en pleine, symbole du retour à la maison. Cette nostalgie de la rentrée est accentuée avec le travelling avant, imitant le mouvement du train. La figure de Nicole se rapetisse, la musique ralentit, la voix-over nous dit que demain elle sera guérie. L’aspect mélancolique se transforme donc en espoir. La séquence se termine sur un fondu au noir. (14 :28) | ||
Les patients au fil des saisons | '''Les patients au fil des saisons''' | ||
La séquence s’ouvre avec une musique plus dynamique. La transition en fondu en noir avec le plan précédent permet de marquer un changement dans la temporalité de ce qui nous est montré. Après les journées, les semaines, le film fait place aux saisons. Nous voyons des toits enneigés, le commentaire appuie les images : « l’hiver anime la montagne de ses paillettes brillantes ». Nous observons ensuite différentes activités hivernales : luge, ski, décorations des galeries. Nous voyons des adultes et des enfants, les activités sont pour tous « petits et grands ». Une fois de plus, le film montre que même les patients alités peuvent bénéficier des joies de la saison froide en faisant du traineau. Grâce au rythme de la musique, au ton enjoué de la voix-over et des différentes activités représentées, l’hiver est montré comme un moment joyeux pour tous. | La séquence s’ouvre avec une musique plus dynamique. La transition en fondu en noir avec le plan précédent permet de marquer un changement dans la temporalité de ce qui nous est montré. Après les journées, les semaines, le film fait place aux saisons. Nous voyons des toits enneigés, le commentaire appuie les images : « l’hiver anime la montagne de ses paillettes brillantes ». Nous observons ensuite différentes activités hivernales : luge, ski, décorations des galeries. Nous voyons des adultes et des enfants, les activités sont pour tous « petits et grands ». Une fois de plus, le film montre que même les patients alités peuvent bénéficier des joies de la saison froide en faisant du traineau. Grâce au rythme de la musique, au ton enjoué de la voix-over et des différentes activités représentées, l’hiver est montré comme un moment joyeux pour tous. | ||
Après l’hiver vient le printemps. Le printemps est synonyme de renouveau. Nous pouvons voir de jeunes patients faire de la gymnastique au soleil. Le plan suivant représente des fleurs se balançant au grès du vent. Le tout est accompagné d’une musique légère en fond et de la voix-over qui dit : « Des corps harmonieux le fêtent et fêtent leur guérison en un hymne à la joie et à la vie comme les fleurs qui relève la tête après l’ouragan plus fraîches et plus belles ». Le printemps est présenté comme métaphore de la guérison du patient. Tout comme la nature, sa santé renaît et il peut enfin rentrer. Le vocabulaire utilisé dans cette séquence appuie cette métaphore de la santé et la nature : « le gai papillonnement des draps ; un sourire fleuri à la portière ». | Après l’hiver vient le printemps. Le printemps est synonyme de renouveau. Nous pouvons voir de jeunes patients faire de la gymnastique au soleil. Le plan suivant représente des fleurs se balançant au grès du vent. Le tout est accompagné d’une musique légère en fond et de la voix-over qui dit : « Des corps harmonieux le fêtent et fêtent leur guérison en un hymne à la joie et à la vie comme les fleurs qui relève la tête après l’ouragan plus fraîches et plus belles ». Le printemps est présenté comme métaphore de la guérison du patient. Tout comme la nature, sa santé renaît et il peut enfin rentrer. Le vocabulaire utilisé dans cette séquence appuie cette métaphore de la santé et la nature : « le gai papillonnement des draps ; un sourire fleuri à la portière ». | ||
Le film se clôt avec la musique qui ralentit, le ton de la voix qui baisse également sur l’image du train qui redescend en pleine et disparait dans un fondu au noir. (17 :04) | Le film se clôt avec la musique qui ralentit, le ton de la voix qui baisse également sur l’image du train qui redescend en pleine et disparait dans un fondu au noir. (17 :04) | ||
Version du 29 novembre 2023 à 19:06
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Titre :
Et la vie continue
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
17 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Aspects divers de la maladie, du patient et de l'intervention médicale
- Personnes et caractéristiques personnelles en pathologie. Caractéristiques du patient
- Séméiologie générale. Symptomatologie. Signes et symptômes. Examens. Diagnostic. Propédeutique
- Traitement
- Pathologie de l'appareil respiratoire. Affections des organes respiratoires
- Pathologie des organes locomoteurs. Système squelettique et locomoteur
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.

