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« Témoignages sur les trithérapies » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
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Au début des années 1990, le programme mondial de lutte contre le sida a 3 objectifs : prévenir l’infection, réduire l’impact du VIH, assurer l’unité des efforts nationaux et internationaux de la lutte contre le sida. Le montant du budget du programme est de 90 751 590 US dollars en 1990. L’OMS collabore avec les Nations-Unis, l’UNICEF, l’UNESCO, la banque mondiale, les ONG. En 1990, le nombre de séropositifs dans le monde est estimé à 8 millions, en 1995, l'estimation se hausse à 18 millions. La même année est | Au début des années 1990, le programme mondial de lutte contre le sida a 3 objectifs : prévenir l’infection, réduire l’impact du VIH, assurer l’unité des efforts nationaux et internationaux de la lutte contre le sida. Le montant du budget du programme est de 90 751 590 US dollars en 1990. L’OMS collabore avec les Nations-Unis, l’UNICEF, l’UNESCO, la banque mondiale, les ONG. En 1990, le nombre de séropositifs dans le monde est estimé à 8 millions, en 1995, l'estimation se hausse à 18 millions. La même année est créée l’ONUSIDA, structure internationale destinée à mieux coordonner les différentes instances intervenantes. Avec l’arrivée des trithérapies en 1996, le sida se « normalise » dans les pays du Nord, les malades ayant accès aux traitements liés. En revanche, dans les pays du Sud, la progression se poursuit et la question de l’accès aux traitements devient primordiale. En 2000, 36,1 millions de personnes sont séropositives. En France, depuis le début de l'épidémie et jusqu'en 2001, entre 60 000 et 65 000 personnes ont développé le sida en France : elles ont été atteintes par au moins une des 27 pathologies (tuberculose, lymphome, toxoplasmose cérébrale, pneumocystose...) qui marque l'entrée des personnes infectées par le VIH dans le stade le plus grave et le plus avancé de l'infection. S'il est difficile d'évaluer avec exactitude le nombre de personnes "séropositives", la déclaration obligatoire ne portant que sur le stade SIDA, environ 90000 patients sont suivis dans les services hospitaliers français dans le cadre de l'infection à VIH. | ||
La communication sur le SIDA | ''Les effets de la trithérapie'' | ||
Suivre une trithérapie implique de pâtir d'effets secondaires. En premier lieu des lipodystrophies (troubles de la distribution graisseuse) : pertes de graisses sur les pommettes, fonte des muscles au niveau des membres, accumulation de tissus sur la ceinture abdominale, élargissement de la poitrine chez la femme, apparition d'une bosse de graisse au sommet du dos. Autres effets : ostéoporoses, événements cardio-vasculaires. Leur survenue est susceptible de décourager de nombreux séropositifs de s'engager dans des traitements. | |||
Par ailleurs, les traitements sont particulièrement contraignants, et d'autant plus efficaces qu'ils sont suivis d'une façon rigoureuse. Il ne fait pas oublier une prise et respecter à la lettre leurs consignes d'administration. "Les agences de recherche et les laboratoires pharmaceutiques mettent en exergue l'impact déterminant du comportement des patients sur leur état de santé. Le groupe TRT-5 (voir plus bas) est fréquemment sollicité comme expert des comportements des patients vis-à-vis des médicaments. Plusieurs actions associatives tentent de faire passer auprès des malades le message de l'observance des traitements." (Janine Barbot, ''Les malades en mouvements - La médecine et la science à l'épreuve du sida'', Paris, 2002, p. 277). | |||
''Les associations de malades'' | |||
Act-Up, Aides, Arcat-SIDA, Actions Traitements, citées au générique, "font partie du groupe inter associatif TRT-5 constitué au tournant des années 1980-1990 pour faire front commun sur la recherche." (Janine Barbot, ''Les malades en mouvements - La médecine et la science à l'épreuve du sida'', Paris, 2002, p. 44.). | |||
AIDES, fondé en 1984 à l’initiative de Daniel Defert, promeut la parole des malades : « AIDES veille à ce que les personnes concernées soient au cœur des décisions, des projets et de leur réalisation. » | |||
Act Up est fondé en 1989 par Didier Lestrade et Pascal Loubet. Entre 1989 et 1996, Act Up travaille pour le développement et la mise sur le marché de traitements contre le VIH en France. La référence est le mode d’action d’Act Up New York créé en 1987 : die in, manifestations, interventions dans les événements scientifiques. | |||
Arcat SIDA est une association médiatrice facilitant le dialogue entre les acteurs impliqués : médecins, chercheurs, sociologues, psychologues, journalistes : « Arcat SIDA n’est pas Act up, son rôle n’est pas de dénoncer mais d’inventorier, d’analyser et de proposer » - Laurent de Villepin. | |||
Actions Traitements est une association qui favorise le dialogue des malades avec les professionnels de santé pour faciliter la circulation de l’information et l’accès aux traitements efficaces. Approche « pragmatique » sans considération sociale : comment satisfaire au plus vite les malades considérés comme consommateurs de soins? | |||
''La communication sur le SIDA'' | |||
Après 1994, les trithérapies sont mises sur le marché. Les jeunes ne sont plus la cible principale des films d'information et de prévention. Les thèmes du port de l'encouragement au port du préservatif et de la solidarité envers les malades continuent de marquer les contenus. | Après 1994, les trithérapies sont mises sur le marché. Les jeunes ne sont plus la cible principale des films d'information et de prévention. Les thèmes du port de l'encouragement au port du préservatif et de la solidarité envers les malades continuent de marquer les contenus. | ||
Le producteur | ''Le producteur'' | ||
Le film est produit par Comment dire, organisme de formation et de conseil en communication sociale spécialisé dans le counseling. Depuis sa création en 1991, Comment Dire développe ses activités dans les domaines de la formation de professionnels de santé et d'acteurs associatifs. La structure élabore des guides pédagogiques, assure la production de vidéo-formation pour fournir un appui méthodologique aux équipes de santé. Comment Dire a édité 5 guides de counseling et produit 3 vidéo-formation dans le domaine de l'infection par le VIH et de l'hépatite C. Ses fondatrices sont Maryline Rébillon, psychologue et formatrice ayant travaillé pendant plusieurs années comme éducatrice à la Protection Judiciaire de la Jeunesse, et Catherine Tourette-Turgis, maître de conférences en Education à la Santé à l'université de Rouen (France). Comment dire est agrée par le ministère de la santé. | Le film est produit par Comment dire, organisme de formation et de conseil en communication sociale spécialisé dans le counseling. Depuis sa création en 1991, Comment Dire développe ses activités dans les domaines de la formation de professionnels de santé et d'acteurs associatifs. La structure élabore des guides pédagogiques, assure la production de vidéo-formation pour fournir un appui méthodologique aux équipes de santé. Comment Dire a édité 5 guides de counseling et produit 3 vidéo-formation dans le domaine de l'infection par le VIH et de l'hépatite C. Ses fondatrices sont Maryline Rébillon, psychologue et formatrice ayant travaillé pendant plusieurs années comme éducatrice à la Protection Judiciaire de la Jeunesse, et Catherine Tourette-Turgis, maître de conférences en Education à la Santé à l'université de Rouen (France). Comment dire est agrée par le ministère de la santé. | ||
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Version du 29 novembre 2023 à 22:16

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Titre :
Témoignages sur les trithérapies
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
52 minutes
Format :
Parlant - Couleur - Digital video
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Pathologie du système uro-génital. Affections urinaires et génitales
- Maladies infectieuses et contagieuses, fièvres
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
- Thèse Maryse Contal (2013)
"Communication audio-visuelle sanitaire : Etude d’un corpus de films de prévention contre le sida produits entre 1987 et 1999" Thèse de médecine, Université de Strasbourg, 2013.
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet

