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Version du 21 mars 2024 à 16:55



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Titre :
Classe enfantine
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
13 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :

Générique principal

MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE / Centre National de Documentation Pédagogique / CINÉMATHÈQUE DE L'ENSEIGNEMENT PUBLIC / Ce film a reçu le visa du MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE APR7S EXAMEN par la Commission du Cinéma d'Enseignement. / MUSEE PEDAGOGIQUE - SAPIENCE / LE CENTRE NATIONAL DE DOCUMENTATION PÉDAGOGIQUE / LA MAITRISE ARTISANALE DE L'INDUSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE / MAIC Présente : / "CLASSE ENFANTINE" / Un projet de Gilbert COHEN-SEAT / Traité et réalisé en équipe par : Maurice BARRY - Gilbert COHEN-SEAT - Raymond LAMY / Assistant-opérateur : Max LECHEVALLIER / Montage : Viviane LAVIGNE / Régie : Claude GANZ / Musique de : Claude ARRIEU - Editions : SALABERT / Laboratoires : PATHÉ - Enregistrement : Système WESTERN / Visa de censure : 4.676

Contenus

Sujet

Essai sur la perception cognitive et psychologique de l'espace par un enfant de 18 mois.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Les premières actions de la vie d'un bébé de 13 mois qui commence à évoluer librement. Inconscience, maladresses, jeux incompréhensibles, réactions inattendues, charmantes ou dangereuses. Son regard et ses mains se promènent à 70 cm du sol : une autre vision du monde, que le film essaie de restituer.

Contexte

Un contexte scientifique : la filmologie et la recherche en psychologie

L'initiateur du projet de ce film est Gilbert Cohen-Séat, fondateur de la revue et de l'Institut de filmologie (voir notice biographique de Cohen-Séat). Son activité universitaire a notamment consisté à impliquer des chercheurs de différentes disciplines à s'intéresser au cinéma comme terrain d'expérimentation et d'analyse. Il a particulièrement impliqué des philosophes et des chercheurs en psychologie, psychologie cognitive (études portant sur la perception, la mémoire, l’attention, etc.) et la psychophysiologie ; la psychiatrie, la psychologie sociale et la psychanalyse.

À partir surtout de 1954 (tome V, no 16 de la RIF), le directeur de l’Institut de filmologie prend part principalement à deux types d’enquêtes. Un premier groupe repose sur l’élaboration d’un test de projection ou Test Filmique Thématique (TFT) dans l’esprit du test de Rorschach et, surtout, du Test d’Aperception Thématique de Murray (TAT). Le deuxième groupe utilise l’électroencéphalogramme (ÉEG) afin de mesurer l’effet des stimuli visuels et cinématographiques sur le spectateur.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Non.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le procédé de la caméra subjective est entièrement assumé à chaque plan de manière à restituer le regard de l'enfant. Ceci implique de nombreuses contreplongées sur les objets mis à portée des adultes, et des cadrages inédits dans le décor quotidien compte tenu que l'enfant n'est pas maître de la disposition des objets qui l'entourent et de l'organisation des espaces où il est emmené.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Santé et médecine ne sont pas représentés.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Congrès et autres manifestations de recherche

Communications et événements associés au film

Public

Public universitaire

Audience

Descriptif libre

Une pièce de salon vue à hauteur d'enfant

Pendant le générique, musique de fanfare sur l'air de la comptine "Ah vous dirais-je maman". Plongée sur un salon avec ses meubles, cheminée tapis et miroir. "L'intérieur le pus familier n'a pas pour tout le monde une figure si rassurante. peut-être aurions-nous du mal à reconnaître, et en tout cas avons-nous perdu de vue ces images inhabituelles". En gros plan, contreplongée, le dessous d'un plateau de table ou un assortiment de pots, seau et chiffons cadré de manière décentrée, ou le dessous d'une chaise de tapissier... dézoom sur une chaise qui montre un enfant qui se tient à son siège. Il regarde la caméra avec une expression interrogative. "Le petit enfant de treize mois qui commence à circuler découvre le monde sous un aspect dont le souvenir nous échappe. Pour comprendre des idées qui souvent nous semblent bizarres, nous devrions nous mettre à quatre pattes et essayer de voir le dessous des choses". Le film invite à reconsidérer depuis l'enfant (dont la silhouette est montrée en surimpression sur les plans qui suivent) les objets usuels qui ne retiennent plus l'attention des adultes. Revenant sur l'assortiment de récipients, la caméra opère un pano vertical qui révèle qu'ils ont été rangés en dessous d'un évier en émail. "Nous oublions que e dessus de l'évier n'en est qu'une partie". Même procédé avec le dessous de la table qu'un pano vertical relie à son dessus : l'enfant connaît bien cette surface de bois brut avec son appareil de chevilles, "alors qu'il soupçonne à peine le napperon et le vernis". Le commentaire rappelle qu'un enfant approche l'espace d'un appartement depuis une hauteur de 70cms environ "à moins qu'un incident technique, assez fréquent, ne le ramène un peu plus bas". Lancé hors champ, un ballon roule sur le sol de la pièce, faisant chuter l'enfant montré en silhouette dessinée. Le commentaire poursuit son idée sur un gros plan de lames de parquet : le rapport des adultes aux objets se fait à hauteur d'étagère alors que celui de l'enfant se poursuit à même le sol et trouve son bien au gré "des richesses de balayage". Le commentaire poursuit sur le plan de l'enfant s'emparant d'une pelote de laine : "L'hygiène et l'ordre sont des mots, et les mots n'existent pas encore. Il n'y a que des objets." L'enfant a dévidé la pelote de laine avec l'aide du chat.(04:09)

L'univers du sol

Magnifique panoramique à ras le sol du salon découvrant successivement le fond d'une poubelle, le câblage électrique rangé contre la plinthe du mur, un fagot de buchettes pour la cheminée, ses chenets, un porte-parapluies... "Tout ce qui nous encombre, que nous trouvons trop laid ou trop sale, nous le mettons à portée de l'enfant : c'est tout ce qu'il ne doit pas toucher. " Le commentaire ajoute que la présence des adultes met au niveau des enfants "des choses menaçantes" comme un pédalier de bicyclette à l'arrêt qu'anime le pied de la femme qui l'a enfourché. "Les gens et leurs accessoires font à un certain niveau le plus étrange des carrousels".

La scène de marché qui suit rappelle que la disposition de la chalandise est prévue à l'échelle adulte. Alors que l'adulte fait son choix à l'étalage des fruits et légumes, l'enfant resté dans le landau doit se contenter des fruits pourris jetés sur le sol, des poubelles aménagées au pied des tréteaux, du chien qui y cherche pitance... Travelling sur la chaussée : le sommet des pavés est montré en gros plan, saturant le champ, unique spectacle offert à l'enfant que l'on promène au point qu'il pourrait compter les granules minérales dans les interstices du pavage. Des tremblements de caméra rappelle les cahots provoqué par le roulement du landau sur cette surface inégale. "Le confort d'être en voiture, la façon dont les choses qui vous rentrent dans les yeux, l'expérience et le souvenir de la promenade ne sont pas tout à fait ce que pense le grand piéton." (05:46)

Un adulte vient extraire l'enfant du landau et le prend dans ses bras.

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs