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« Magic fauteuil » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
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Un autre équipement médical est également donné à voir : l’appareil respiratoire Bird. | Un autre équipement médical est également donné à voir : l’appareil respiratoire Bird. | ||
Le papa de Juliette est filmé pendant l’utilisation de l’appareil avant le coucher de sa fille. Ce moment n’est pas filmé pour nous expliquer son utilité précise, ni pour nous expliquer son fonctionnement, mais plutôt pour mettre en valeur le fait que ces techniques médicales ont pris place dans le quotidien et même dans le rituel du coucher d’un petite fille. | Le papa de Juliette est filmé pendant l’utilisation de l’appareil avant le coucher de sa fille. Ce moment n’est pas filmé pour nous expliquer son utilité précise, ni pour nous expliquer son fonctionnement, mais plutôt pour mettre en valeur le fait que ces techniques médicales ont pris place dans le quotidien et même dans le rituel du coucher d’un petite fille. | ||
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|Descriptif libre={{HTDesc | |||
|Langue=fr | |||
|Texte=Magic fauteuil offre le portrait de deux enfants atteints d’amyotrophie spinale, Emmanuel et Juliette, et le témoignage de leurs parents. | |||
Le film s’ouvre sur des scènes de mouvement, où l’on voit, grâce à un fauteuil, Juliette danser et Emmanuel s’éloigner en roulant après un tour de manège, contrastant avec le récit fait par leurs mères du pronostic sévère qu’elles ont reçu. | |||
Leurs témoignages disent la maladie incurable, évolutive, l’espérance de vie de quelques mois, ainsi que leur volonté d’offrir à leur enfant une vie la plus normale possible. | |||
Le fauteuil Turbo est alors présenté : commercialisé uniquement en Angleterre, c’est lui qui offre à Juliette et Emmanuel la possibilité de se déplacer, d’aller à l’école, de jouer, d’aider à la maison, de gagner en autonomie. L’enfant peut le piloter seul, et il permet d’adopter un position assise ou bien debout. | |||
Les manipulations multiples, du Turbo dans la voiture, la charge de ses batteries, l’appareil respiratoire Bird, ainsi que des nombreuses attelles de nuit sont également montrées. Si les parents et grands-parents témoignent de l’énergie demandée par cette prise en charge, l’entrée en institution n’est pas souhaitée. | |||
Le film s’achève sur une séquence où Emmanuel visite le musée d’histoire naturelle, nourrissant sa grande curiosité pour les dinosaures. | |||
L’approche cinématographique de Monique Saladin et Alain Casanova s’inscrit dans le mouvement du cinéma vérité, ou comme il a été renommé plus tard, cinéma direct. | |||
Né en Amérique du Nord entre 1958 et 1962, le cinéma direct s’emploie à capter les moments du quotidien, à rechercher les situations de spontanéité, pour transmettre directement le réel. | |||
Son avènement est rendu possible notamment par l’évolution technologique des caméras et magnétophones, rendus plus légers et fiables. | |||
Les réalisateurs en parlent en ces mots dans leur ouvrage ''Le regard des autres'', publié en 1990 : | |||
Le cinéma direct est né de trois mouvements concomitants. Sortir des
studios d'abord, et utiliser la caméra comme stylo, comme instrument d'eth
nologie ou de sociologie avec une approche pragmatique, un peu comme les
Anglo-Saxons ou les Québécois, plutôt qu'intellectuelle et universitaire à la
française. Il y a eu enfin l'essor fantastique de la télévision.
Avec le 16 mm et aujourd'hui la vidéo, très sensiblement, le caméraman
va s'approcher du sujet pour écouter et même dialoguer, grâce à la maniabilité
de plus en plus grande du matériel de prise de vues. C'est désormais le
contenu du discours qui bien souvent va rythmer les séquences et même
servir de fil conducteur au montage. Le cadre serré guette et traque la parole
libératrice, comme le silence éloquent, tout aussi révélateur. | |||
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|Langue=fr | |||
|Texte=Magic fauteuil offre le portrait de deux enfants atteints d’amyotrophie spinale, Emmanuel et Juliette, et le témoignage de leurs parents. | |||
Le film s’ouvre sur des scènes de mouvement, où l’on voit, grâce à un fauteuil, Juliette danser et Emmanuel s’éloigner en roulant après un tour de manège, contrastant avec le récit fait par leurs mères du pronostic sévère qu’elles ont reçu. | |||
Leurs témoignages disent la maladie incurable, évolutive, l’espérance de vie de quelques mois, ainsi que leur volonté d’offrir à leur enfant une vie la plus normale possible. | |||
Le fauteuil Turbo est alors présenté : commercialisé uniquement en Angleterre, c’est lui qui offre à Juliette et Emmanuel la possibilité de se déplacer, d’aller à l’école, de jouer, d’aider à la maison, de gagner en autonomie. L’enfant peut le piloter seul, et il permet d’adopter un position assise ou bien debout. | |||
Les manipulations multiples, du Turbo dans la voiture, la charge de ses batteries, l’appareil respiratoire Bird, ainsi que des nombreuses attelles de nuit sont également montrées. Si les parents et grands-parents témoignent de l’énergie demandée par cette prise en charge, l’entrée en institution n’est pas souhaitée. | |||
Le film s’achève sur une séquence où Emmanuel visite le musée d’histoire naturelle, nourrissant sa grande curiosité pour les dinosaures. | |||
L’approche cinématographique de Monique Saladin et Alain Casanova s’inscrit dans le mouvement du cinéma vérité, ou comme il a été renommé plus tard, cinéma direct. | |||
Né en Amérique du Nord entre 1958 et 1962, le cinéma direct s’emploie à capter les moments du quotidien, à rechercher les situations de spontanéité, pour transmettre directement le réel. | |||
Son avènement est rendu possible notamment par l’évolution technologique des caméras et magnétophones, rendus plus légers et fiables. | |||
Les réalisateurs en parlent en ces mots dans leur ouvrage ''Le regard des autres'', publié en 1990 : | |||
Le cinéma direct est né de trois mouvements concomitants. Sortir des
studios d'abord, et utiliser la caméra comme stylo, comme instrument d'eth
nologie ou de sociologie avec une approche pragmatique, un peu comme les
Anglo-Saxons ou les Québécois, plutôt qu'intellectuelle et universitaire à la
française. Il y a eu enfin l'essor fantastique de la télévision.
Avec le 16 mm et aujourd'hui la vidéo, très sensiblement, le caméraman
va s'approcher du sujet pour écouter et même dialoguer, grâce à la maniabilité
de plus en plus grande du matériel de prise de vues. C'est désormais le
contenu du discours qui bien souvent va rythmer les séquences et même
servir de fil conducteur au montage. Le cadre serré guette et traque la parole
libératrice, comme le silence éloquent, tout aussi révélateur. | |||
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|Notes complémentaires={{HTNotes | |Notes complémentaires={{HTNotes | ||
Version du 27 mars 2024 à 11:34
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Titre :
Magic fauteuil
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
16 minutes
Métrage :
45 mètres
Format :
Parlant - Couleur -
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires

