{{#widget:Qwant}}
« Check the neck » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
(Enregistré en utilisant le bouton « Enregistrer et continuer » du formulaire) |
(Enregistré en utilisant le bouton « Enregistrer et continuer » du formulaire) |
||
| Ligne 86 : | Ligne 86 : | ||
|Langue=fr | |Langue=fr | ||
|Texte=''Scène de l'accident'' | |Texte=''Scène de l'accident'' | ||
Dans ce film, il n'y a pas de générique de début, le spectateur est directement interpellé par un bruit de sirène, qui le met tout de suite en état d'alerte et le laisse attentif. Cela permet de focaliser l'attention de spectateur dès les premières secondes par une information auditive. D'autant plus | Dans ce film, il n'y a pas de générique de début, le spectateur est directement interpellé par un bruit de sirène, qui le met tout de suite en état d'alerte et le laisse attentif. Cela permet de focaliser l'attention de spectateur dès les premières secondes par une information auditive. D'autant plus qu'avec le hors champs, on ne voit qu'une maison depuis la rue, ce qui renforce le sentiment d'inquiétude: le spectateur ne sait pas ce qu'il s'est passé, mais ces indices permettent de penser qu'un accident a eu lieu dans un lieu habité, et qu'il y a peut-être des blessés. | ||
Une voiture de police arrive alors dans la champ de la caméra, ce qui ne fait que renforcer les soupçons. La voiture s'arrête, puis une deuxième sirène retentit pendant qu'un policier sort précipitamment de la voiture, et le spectateur voit arriver un camion de pompiers. La première hypothèse du spectateur se confirme, un accident a bien eu lieu. Cependant, la scène d'accident n'est pas encore visible, ce qui laisse libre court à l'imagination du spectateur, qui pourrait imaginer le pire. | Une voiture de police arrive alors dans la champ de la caméra, ce qui ne fait que renforcer les soupçons. La voiture s'arrête, puis une deuxième sirène retentit pendant qu'un policier sort précipitamment de la voiture, et le spectateur voit arriver un camion de pompiers. La première hypothèse du spectateur se confirme, un accident a bien eu lieu. Cependant, la scène d'accident n'est pas encore visible, ce qui laisse libre court à l'imagination du spectateur, qui pourrait imaginer le pire. | ||
| Ligne 94 : | Ligne 94 : | ||
Pendant que différents plans défilent, montrant les secours en train de ranimer la victime, une voix off répond à la question du policier "Est-il en vie ?" en expliquant que les secours pourraient causer sa mort puisqu'ils n'ont pas fait les vérifications nécessaires, car le blessé est laryngectomisé. Une réponse bien énigmatique pour le spectateur, qui peut se demander ce qu'est un laryngectomisé, ou bien comment repérer un laryngectomisé et ce qu'il faut faire pour le ranimer. La réponse arrive un peu plus tard, quand un homme, qui se trouve là par hasard, affirme qu'il faut regarder le cou. Un spectateur averti aura remarqué que cet homme parle avec la voix oesophagienne, technique utilisée par les laryngectomisés. Le message "EXAMINEZ LE COU" s'affiche alors en gros et en majuscules à l'écran, indiquant que ce simple geste est important pour la survie du blessé. La musique permet elle aussi d'attirer l'attention du spectateur. Cette courte phrase, facile à retenir et décrivant un geste simple, est comme un slogan, d'autant plus qu'elle constitue le titre du film. Si les médecins doivent retenir une chose du film, c'est bien qu'il faut regarder le cou. En examinant le cou, l'homme montre que le blessé est laryngectomisé, puis la voix off reprend en insistant sur le fait que le blessé a pu être sauvé uniquement parce qu'un laryngectomisé était présent, et qu'il faut donc que les secours soient formés face à cette situation. | Pendant que différents plans défilent, montrant les secours en train de ranimer la victime, une voix off répond à la question du policier "Est-il en vie ?" en expliquant que les secours pourraient causer sa mort puisqu'ils n'ont pas fait les vérifications nécessaires, car le blessé est laryngectomisé. Une réponse bien énigmatique pour le spectateur, qui peut se demander ce qu'est un laryngectomisé, ou bien comment repérer un laryngectomisé et ce qu'il faut faire pour le ranimer. La réponse arrive un peu plus tard, quand un homme, qui se trouve là par hasard, affirme qu'il faut regarder le cou. Un spectateur averti aura remarqué que cet homme parle avec la voix oesophagienne, technique utilisée par les laryngectomisés. Le message "EXAMINEZ LE COU" s'affiche alors en gros et en majuscules à l'écran, indiquant que ce simple geste est important pour la survie du blessé. La musique permet elle aussi d'attirer l'attention du spectateur. Cette courte phrase, facile à retenir et décrivant un geste simple, est comme un slogan, d'autant plus qu'elle constitue le titre du film. Si les médecins doivent retenir une chose du film, c'est bien qu'il faut regarder le cou. En examinant le cou, l'homme montre que le blessé est laryngectomisé, puis la voix off reprend en insistant sur le fait que le blessé a pu être sauvé uniquement parce qu'un laryngectomisé était présent, et qu'il faut donc que les secours soient formés face à cette situation. | ||
Il s'ensuit une explication simple et rapide sur les laryngectomisés et leur réanimation, pendant que la caméra zoome sur le cou de la victime. Cela mobilise l'ouïe et la vision du spectateur pour lui faire comprendre, et surtout retenir, les informations essentielles. Elle est accompagnée d'une musique calme, presque triste, faisant peut-être penser qu'il est dommage que si peu de gens soient formés sur la prise en charge des laryngectomisés, dont le nombre a augmenté depuis 1950, jusqu'à atteindre "des milliers" (selon la voix off) en 1975. | Il s'ensuit une explication simple et rapide sur les laryngectomisés et leur réanimation, pendant que la caméra zoome sur le cou de la victime. Cela mobilise l'ouïe et la vision du spectateur pour lui faire comprendre, et surtout retenir, les informations essentielles. Elle est accompagnée d'une musique calme, presque triste, faisant peut-être penser qu'il est dommage que si peu de gens soient formés sur la prise en charge des laryngectomisés, dont le nombre a augmenté depuis 1950, jusqu'à atteindre "des milliers" (selon la voix off) en 1975. (2'54'') | ||
}}{{HTDesc | }}{{HTDesc | ||
|Langue=fr | |Langue=fr | ||
|Texte= | |Texte=Indices pour repérer la présence d'un laryngectomisé. | ||
Dans cette séquence, on remarque plusieurs gros plans à la suite notamment l'étiquette obligatoire sur les voitures qui transportent une personne laryngectomisée et sur les livre de 1er secours dédié à ces derniers. Il en suivra un plan du feuilletage de ce livret pour en montrer le contenu qui est à première vu simple et compréhensible grâce aux schémas. Ces plans permettent de mettre en valeur les éléments importants si on se trouve sur une scène d'accident pour identifier les blessés et les secourir au mieux. Cette séquence allie auditif et visuel, ce qui aide à l'ancrage mémoriel. De plus, le spectateur a affaire à une situation peut commune voire satyrique lorsque un secouriste demande des explications au civil qui a eu une laryngectomie. Cette scène peut mettre mal à l'aise du fait de ces gros plans. En effet, maintenant que l'on a vu tous ces indices de si près, on se demande comment les secouristes ne les ont pas remarqué. Lors du visionnage de ce film, les professionnels de santé qui remettraient en question leurs connaissances et pourraient mieux retenir ces connaissances dû à ce sentiment de malaise. | Dans cette séquence, on remarque plusieurs gros plans à la suite notamment l'étiquette obligatoire sur les voitures qui transportent une personne laryngectomisée et sur les livre de 1er secours dédié à ces derniers. Il en suivra un plan du feuilletage de ce livret pour en montrer le contenu qui est à première vu simple et compréhensible grâce aux schémas. Ces plans permettent de mettre en valeur les éléments importants si on se trouve sur une scène d'accident pour identifier les blessés et les secourir au mieux. Cette séquence allie auditif et visuel, ce qui aide à l'ancrage mémoriel. De plus, le spectateur a affaire à une situation peut commune voire satyrique lorsque un secouriste demande des explications au civil qui a eu une laryngectomie. Cette scène peut mettre mal à l'aise du fait de ces gros plans. En effet, maintenant que l'on a vu tous ces indices de si près, on se demande comment les secouristes ne les ont pas remarqué. Lors du visionnage de ce film, les professionnels de santé qui remettraient en question leurs connaissances et pourraient mieux retenir ces connaissances dû à ce sentiment de malaise. | ||
Version du 28 mars 2024 à 14:51
Avertissement : cette fiche n'a pas encore été relue et peut se révéler incomplète ou inexacte.
Si vous rencontrez un problème d'affichage du film ou des sous-titres , veuillez essayer un autre navigateur.
Titre :
Check the neck
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
11 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Commanditaires :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Respiration. Système respiratoire
- Accidents. Risques. Prévention des accidents. Protection personnelle. Sécurité
- Personnes et caractéristiques personnelles en pathologie. Caractéristiques du patient
- Prosthetic materials and parts. Artificial organs etc.
- Pathologie de l'appareil respiratoire. Affections des organes respiratoires
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Non.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Oui.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Transcription En, : Julie Manuel
- Sous-titres Français : Ariane Fénart

