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« Larynx en direct » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
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|Texte=Les pathologies laryngées au XXème siècle | |Texte=* '''Les pathologies laryngées au XXème siècle''' | ||
Au cours du XXème siècle, on observe une augmentation significative des pathologies laryngées notamment des cancers, due à l’augmentation de l’espérance de vie. En effet, cela a pour conséquence une exposition plus longue à la consommation d’alcool ainsi qu’au tabagisme, ce qui constitue une porte d’entrée aux maladies chroniques. De plus, la consommation d’alcool augmente, passant d’une moyenne de 15 litres par habitant par an en 1850 à 35 litres en 1900. Quant au tabagisme, il connaît une très forte augmentation dès les années 1930, et atteint un maximum en 1975. Ses effets néfastes et dévastateurs sur la santé ont été prouvés et les cas de cancers du larynx ont amené les médecins ORL à entreprendre des recherches afin d’améliorer les techniques d’observation et les traitements. | Au cours du XXème siècle, on observe une augmentation significative des pathologies laryngées notamment des cancers, due à l’augmentation de l’espérance de vie. En effet, cela a pour conséquence une exposition plus longue à la consommation d’alcool ainsi qu’au tabagisme, ce qui constitue une porte d’entrée aux maladies chroniques. De plus, la consommation d’alcool augmente, passant d’une moyenne de 15 litres par habitant par an en 1850 à 35 litres en 1900. Quant au tabagisme, il connaît une très forte augmentation dès les années 1930, et atteint un maximum en 1975. Ses effets néfastes et dévastateurs sur la santé ont été prouvés et les cas de cancers du larynx ont amené les médecins ORL à entreprendre des recherches afin d’améliorer les techniques d’observation et les traitements. | ||
Le seul traitement à l’époque envisagé comme traitement du cancer du larynx est la laryngectomie, bien que l’opération soit très controversée car entraînant bien souvent de nombreuses complications et la mort. | Le seul traitement à l’époque envisagé comme traitement du cancer du larynx est la laryngectomie, bien que l’opération soit très controversée car entraînant bien souvent de nombreuses complications et la mort. | ||
Des méthodes d’imagerie invasives | '''* Des méthodes d’imagerie invasives''' | ||
La laryngoscopie au miroir / indirecte : | '''La laryngoscopie au miroir / indirecte :''' | ||
- Au milieu du XIXème siècle, en 1854, le ténor espagnol Manuel Garcia a l’idée d’un miroir laryngé, qui, avec la lumière du soleil et pendant la prononciation du son /e/, lui permet d’observer son larynx. Il place pour cela un miroir de dentiste de manière oblique dans sa bouche, un devant lui sur lequel il pourra observer l’image, et se servir de la lumière naturelle pour éclairer le larynx. Auparavant, une simple palpation était effectuée pour poser un diagnostic. C’est l’invention du laryngoscope. | - Au milieu du XIXème siècle, en 1854, le ténor espagnol Manuel Garcia a l’idée d’un miroir laryngé, qui, avec la lumière du soleil et pendant la prononciation du son /e/, lui permet d’observer son larynx. Il place pour cela un miroir de dentiste de manière oblique dans sa bouche, un devant lui sur lequel il pourra observer l’image, et se servir de la lumière naturelle pour éclairer le larynx. Auparavant, une simple palpation était effectuée pour poser un diagnostic. C’est l’invention du laryngoscope. | ||
- L’idée est ensuite reprise et améliorée par le neurologue Ludwig Turck en 1857 et par un professeur de physiologie, Nepomuk Czermack en 1858. En effet, la lumière naturelle sera remplacée par une lumière artificielle, provenant d’un miroir particulier fixé sur le front de l’examinateur. | - L’idée est ensuite reprise et améliorée par le neurologue Ludwig Turck en 1857 et par un professeur de physiologie, Nepomuk Czermack en 1858. En effet, la lumière naturelle sera remplacée par une lumière artificielle, provenant d’un miroir particulier fixé sur le front de l’examinateur. | ||
Cette méthode ne permet pas une image précise du larynx, ni une image lors de la phonation (un seul phonème prononcé pour élever le voile du palais mais le patient ne doit pas bouger, parler est donc impossible). C’est pendant plus d’un siècle la méthode qui a été utilisée. | Cette méthode ne permet pas une image précise du larynx, ni une image lors de la phonation (un seul phonème prononcé pour élever le voile du palais mais le patient ne doit pas bouger, parler est donc impossible). C’est pendant plus d’un siècle la méthode qui a été utilisée. | ||
La fibroscopie laryngée : on trouve ce type d’exploration laryngée à partir des années 1970, avec la découverte des fibres optiques. Cela permet l’apparition des fibroscopes : des faisceaux de fibres optiques permettant de conduire la lumière vers un point précis, échappant aux contraintes physiques de propagation droite de la lumière. Cela permet un éclairage plus précis du larynx. | '''La fibroscopie laryngée :''' on trouve ce type d’exploration laryngée à partir des années 1970, avec la découverte des fibres optiques. Cela permet l’apparition des fibroscopes : des faisceaux de fibres optiques permettant de conduire la lumière vers un point précis, échappant aux contraintes physiques de propagation droite de la lumière. Cela permet un éclairage plus précis du larynx. | ||
- Le fibroscope à endoscope buccal rigide : | |||
Également appelé “tube droit”, ce fibroscope est constitué d’un tube droit d’environ 1 cm de diamètre et 20 cm de long. Un faisceau de fibres souples est ensuite inséré dans le tube avec à son extrémité une optique à 90°, permettant un éclairage vertical sur le larynx, qui peut être observé grâce à un œilleton placé à l’extrémité du tube. L'œilleton peut également être relié à un appareil permettant des clichés de très bonne qualité. | Également appelé “tube droit”, ce fibroscope est constitué d’un tube droit d’environ 1 cm de diamètre et 20 cm de long. Un faisceau de fibres souples est ensuite inséré dans le tube avec à son extrémité une optique à 90°, permettant un éclairage vertical sur le larynx, qui peut être observé grâce à un œilleton placé à l’extrémité du tube. L'œilleton peut également être relié à un appareil permettant des clichés de très bonne qualité. | ||
Cette méthode donne de très bons résultats par rapport aux précédentes mais est encore très invasive pour le patient qui ne doit surtout pas bouger, et pour qui cela peut être extrêmement inconfortable, du fait du réflexe nauséeux notamment. | Cette méthode donne de très bons résultats par rapport aux précédentes mais est encore très invasive pour le patient qui ne doit surtout pas bouger, et pour qui cela peut être extrêmement inconfortable, du fait du réflexe nauséeux notamment. | ||
Mise au point de l’Exploration Dynamique Vocale (EDV) : utilisation de la fibroscopie à endoscope nasal à fibres souples | * '''Mise au point de l’Exploration Dynamique Vocale (EDV) : utilisation de la fibroscopie à endoscope nasal à fibres souples''' | ||
En 1981, le docteur Jean Abitbol a mis au point l'E.D.V. qui associe l'électro-laryngographie et la laryngo-vidéoscopie télévisée. La technique consiste à observer le larynx à l'aide d'un fibroscope par voie nasale en même temps que la vibration cordale en oscilloscopie. Au bout du fibroscope se trouve une caméra vidéo, et on associe également un microphone haute performance captant la voix, un magnétoscope et un écran de télévision. Le tout est enregistré, sur cassettes à l’origine, et cela permet de conserver une version objective de l’activité vocale. Ainsi, après rééducation ou traitement, il est possible de comparer les deux vidéos, l’une pré- et l’autre post-traitement. | En 1981, le docteur Jean Abitbol a mis au point l'E.D.V. qui associe l'électro-laryngographie et la laryngo-vidéoscopie télévisée. La technique consiste à observer le larynx à l'aide d'un fibroscope par voie nasale en même temps que la vibration cordale en oscilloscopie. Au bout du fibroscope se trouve une caméra vidéo, et on associe également un microphone haute performance captant la voix, un magnétoscope et un écran de télévision. Le tout est enregistré, sur cassettes à l’origine, et cela permet de conserver une version objective de l’activité vocale. Ainsi, après rééducation ou traitement, il est possible de comparer les deux vidéos, l’une pré- et l’autre post-traitement. | ||
L’intérêt de cette technique est notamment le diagnostic de pathologies dynamiques. Ces dernières désignent des anomalies non morphologiques, donc invisibles lorsque le larynx est au repos, et qui se révèlent lors de l’activité de celui-ci. Cela est permis par le fait que le fibroscope est introduit par le nez, ce qui ne nécessite pas l’anesthésie générale du patient (une anesthésie locale peut être effectuée) et ne gène pas la phonation ou le chant. | L’intérêt de cette technique est notamment le diagnostic de pathologies dynamiques. Ces dernières désignent des anomalies non morphologiques, donc invisibles lorsque le larynx est au repos, et qui se révèlent lors de l’activité de celui-ci. Cela est permis par le fait que le fibroscope est introduit par le nez, ce qui ne nécessite pas l’anesthésie générale du patient (une anesthésie locale peut être effectuée) et ne gène pas la phonation ou le chant. | ||
L’orthophonie dans les années 80 | * '''L’orthophonie dans les années 80''' | ||
Si au début du XXème siècle l’orthophonie se consacre à la rééducation de la voix et de la parole dans le cas des fentes labio-palatines, le champ de compétences de l’orthophonie s’est fortement élargi au cours des décennies suivantes. | Si au début du XXème siècle l’orthophonie se consacre à la rééducation de la voix et de la parole dans le cas des fentes labio-palatines, le champ de compétences de l’orthophonie s’est fortement élargi au cours des décennies suivantes. | ||
Les années 80 marquent la reconnaissance et le développement de cette profession. En 1980 paraît le premier numéro de L'Orthophoniste, une revue professionnelle de la FNO (Fédération Nationale des Orthophonistes), ce qui permet à ce syndicat de communiquer et partager les informations et avancées dans ce domaine paramédical. | Les années 80 marquent la reconnaissance et le développement de cette profession. En 1980 paraît le premier numéro de L'Orthophoniste, une revue professionnelle de la FNO (Fédération Nationale des Orthophonistes), ce qui permet à ce syndicat de communiquer et partager les informations et avancées dans ce domaine paramédical. | ||
L’année 1983 représente également une date marquante. En effet, le premier décret du champ de compétences des orthophonistes est rédigé. Il réglemente le domaine d’intervention et fixe la liste des actes professionnels. Les orthophonistes sont notamment habilités à développer la voix | L’année 1983 représente également une date marquante. En effet, le premier décret du champ de compétences des orthophonistes est rédigé. Il réglemente le domaine d’intervention et fixe la liste des actes professionnels. Les orthophonistes sont notamment habilités à développer la voix œsophagienne chez les patients laryngectomisés, qui ne peuvent donc plus se servir de leur larynx pour parler. | ||
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Version du 4 avril 2024 à 13:18
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Titre :
Larynx en direct
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
23 minutes
Format :
Parlant - Couleur -
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Physiologie. Physiologie humaine et comparée
- Pathologie. Médecine clinique
- Inflammation. Irritation. Engorgement. Congestion muqueuse
- Tumeurs. Néoplasmes. Blastome. Choristome. Hamartome. Oncologie
- Troubles des fonctions et du métabolisme
- Étiologie. Science des causes des maladies
- Séméiologie générale. Symptomatologie. Signes et symptômes. Examens. Diagnostic. Propédeutique
- Physiologie pathologique. Processus, mode d'action des maladies. Pathogénie. Étude de l'origine des maladies
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Non.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Lucile Lallier, Anaïs Coulon, Marine Boissière, Léa Finkbeiner

