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« Larynx en direct » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
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|Texte=Les cinéastes attirent notre attention grâce à des éléments spécifiques. | |Texte=Les cinéastes attirent notre attention grâce à des éléments spécifiques. | ||
Pour ce qui touche à la narration visuelle, le film nous présente un grand nombre de plans qui se succèdent, suivis d‘explications détaillées. De plus, tous les outils utilisés dans le reste de la production sont présentés et expliqués nous permettant de bien comprendre leur utilisation, comme par exemple le fibroscope ou le miroir de Clar de l’oto-rhino-laryngologiste. Cette technique permet de capter pleinement notre attention, et de nous montrer de manière concrète, claire et précise des informations théoriques complexes à comprendre. | |||
Concernant le point son, aucune bande sonore musicale extérieure n’est proposée pourtant notre attention est pleinement tournée vers le court métrage. Dans ce documentaire, aucun ajout musical extérieur n’est nécessaire pour divertir l’exposé, car des experts détaillent et expliquent tout au long du film les différents plans et vues avec une voix off. Notre attention se focalise donc sur le contenu visuel du documentaire, complété par les explications du docteur, provoquant un sentiment de fascination chez le spectateur. | Pour ce qui touche à la '''narration visuelle''', le film nous présente un grand nombre de plans qui se succèdent, suivis d‘explications détaillées. De plus, tous les outils utilisés dans le reste de la production sont présentés et expliqués nous permettant de bien comprendre leur utilisation, comme par exemple le fibroscope ou le miroir de Clar de l’oto-rhino-laryngologiste. Cette technique permet de '''capter pleinement notre attention''', et de nous montrer de manière concrète, claire et précise des informations théoriques complexes à comprendre. | ||
Concernant le '''point son''', aucune bande sonore musicale extérieure n’est proposée pourtant notre attention est pleinement tournée vers le court métrage. Dans ce documentaire, aucun ajout musical extérieur n’est nécessaire pour divertir l’exposé, car des experts détaillent et expliquent tout au long du film les différents plans et vues avec une voix off. Notre attention se focalise donc sur le contenu visuel du documentaire, complété par les explications du docteur, provoquant un sentiment de fascination chez le spectateur. | |||
Cependant, plusieurs chants enregistrés en direct sont présents, notamment pour introduire et clôturer le film. En effet, celui-ci s’ouvre sur un générique chanté à capella sur un air d’opéra et se termine sur un autre chant d’une femme accompagnée à la guitare. D’autres chants sont également introduits au sein du documentaire lors de l’examen ou la rééducation de certains patients. Ces coupures musicales ajoutent de la légèreté aux explications scientifiques denses. | Cependant, plusieurs chants enregistrés en direct sont présents, notamment pour introduire et clôturer le film. En effet, celui-ci s’ouvre sur un générique chanté à capella sur un air d’opéra et se termine sur un autre chant d’une femme accompagnée à la guitare. D’autres chants sont également introduits au sein du documentaire lors de l’examen ou la rééducation de certains patients. Ces coupures musicales ajoutent de la légèreté aux explications scientifiques denses. | ||
Le choix du cadrage dans le documentaire est important. Le film débute par un chant sur un air d’opéra de Mario Haniotis en hors-champ, avec le plan d’une ville éclairée de nuit. Mario Haniotis apparaît ensuite dans un plan rapproché, comme si, en tant que spectateur, nous avions suivi la voix pour entrer dans l’opéra. Enfin, il y a un gros plan sur la bouche et le cou du chanteur, et à nouveau un plan américain. En tant que spectateur, on nous conduit donc de l’extérieur vers l’intérieur : la ville, puis l’opéra ; la bouche et le cou de Mario Haniotis puis un larynx, donc une vue de l’intérieur. Le générique d’ouverture se termine avec l’apparition d’une image d’un larynx sur le fond noir, comme élèment de transition vers le début du documentaire. En effet, le docteur Le Huche et le reste de la pièce apparaissent progressivement en fondu à côté de l’image. Ainsi, la mise en valeur de cette première image permet de se centrer dès le départ sur le sujet principal suivi tout le long du documentaire : les cordes vocales. De plus, nous pouvons faire le lien entre le chanteur d’opéra montré en début de générique, et le fait que François Le Huche présente ensuite les méthodes invasives d’observation du larynx, dont le miroir laryngé, lui-même inventé par Manuel Garcia, ténor. | |||
Le '''choix du cadrage''' dans le documentaire est important. Le film débute par un chant sur un air d’opéra de Mario Haniotis en hors-champ, avec le plan d’une ville éclairée de nuit. Mario Haniotis apparaît ensuite dans un plan rapproché, comme si, en tant que spectateur, nous avions suivi la voix pour entrer dans l’opéra. Enfin, il y a un gros plan sur la bouche et le cou du chanteur, et à nouveau un plan américain. En tant que spectateur, on nous conduit donc de l’extérieur vers l’intérieur : la ville, puis l’opéra ; la bouche et le cou de Mario Haniotis puis un larynx, donc une vue de l’intérieur. Le générique d’ouverture se termine avec l’apparition d’une image d’un larynx sur le fond noir, comme élèment de transition vers le début du documentaire. En effet, le docteur Le Huche et le reste de la pièce apparaissent progressivement en fondu à côté de l’image. Ainsi, la mise en valeur de cette première image permet de se centrer dès le départ sur le sujet principal suivi tout le long du documentaire : les cordes vocales. De plus, nous pouvons faire le lien entre le chanteur d’opéra montré en début de générique, et le fait que François Le Huche présente ensuite les méthodes invasives d’observation du larynx, dont le miroir laryngé, lui-même inventé par Manuel Garcia, ténor. | |||
Dès le départ, le docteur Le Huche cherche à susciter l'intérêt du spectateur en fixant son regard sur la caméra, comme s’il s’adressait directement à nous. Il se trouve dans une situation de cours avec une caméra interposée, nous mettant à la place du public. Dans un plan américain, le docteur se tient devant un fond neutre, ce qui le fait ressortir, ainsi que le tableau sur lequel des schémas sont projetés et sur lesquels il s’appuie pour illustrer ses propos. De plus, ses outils d’observation du larynx sont disposés devant lui. Lorsqu’il les prend en main et présente leur fonction, la caméra suit ses mouvements, en centrant sur les appareils. | Dès le départ, le docteur Le Huche cherche à susciter l'intérêt du spectateur en fixant son regard sur la caméra, comme s’il s’adressait directement à nous. Il se trouve dans une situation de cours avec une caméra interposée, nous mettant à la place du public. Dans un plan américain, le docteur se tient devant un fond neutre, ce qui le fait ressortir, ainsi que le tableau sur lequel des schémas sont projetés et sur lesquels il s’appuie pour illustrer ses propos. De plus, ses outils d’observation du larynx sont disposés devant lui. Lorsqu’il les prend en main et présente leur fonction, la caméra suit ses mouvements, en centrant sur les appareils. | ||
Il est plus intéressant, pour nous spectateur, d’apprendre lorsque l’on observe quelque chose de réel que lorsque c’est présenté sur un schéma, car les informations seront moins concrètes. Ainsi, ce documentaire nous permet de voir de façon privilégiée le larynx en action. Les explications en off complètent les vues invasives des cordes vocales en mouvement, sur des coupes transversales du larynx. Montrer au spectateur une vue interne de son propre corps est captivant. | Il est plus intéressant, pour nous spectateur, d’apprendre lorsque l’on observe quelque chose de réel que lorsque c’est présenté sur un schéma, car les informations seront moins concrètes. Ainsi, ce documentaire nous permet de voir de façon privilégiée le larynx en action. Les explications en off complètent les vues invasives des cordes vocales en mouvement, sur des coupes transversales du larynx. Montrer au spectateur une vue interne de son propre corps est captivant. | ||
L’utilisation d’un fibroscope mobile permet au spectateur de découvrir l’étage supraglottique de façon privilégiée. Effectivement, la technique de travelling de la caméra est utilisée pour examiner le larynx et déterminer des pathologies telles que des nodules par exemple. Cette technique de visualisation invasive implique une vue interne dynamique détaillée, démarrant de la fosse nasale jusqu’au devant des cordes vocales, permettant d’observer un par un tous les constituants laryngés. Cette technique est ainsi utile pour un diagnostic et des futurs traitements possibles. | L’utilisation d’un fibroscope mobile permet au spectateur de découvrir l’étage supraglottique de façon privilégiée. Effectivement, la technique de travelling de la caméra est utilisée pour examiner le larynx et déterminer des pathologies telles que des nodules par exemple. Cette technique de visualisation invasive implique une vue interne dynamique détaillée, démarrant de la fosse nasale jusqu’au devant des cordes vocales, permettant d’observer un par un tous les constituants laryngés. Cette technique est ainsi utile pour un diagnostic et des futurs traitements possibles. | ||
De plus, l’alternance de plans lors de la présentation des pathologies contribue à éveiller notre curiosité. Dans un plan rapproché, le fibroscope s’insère dans les fosses nasales du patient, qui doit effectuer des sons ou parler, chanter pour l’examen. Cette scène est suivie d’une visualisation dynamique des cordes vocales de ce même patient, dans un plan transversal, pour comprendre l’atteinte anatomique responsable de la dysphonie. | De plus, l’alternance de plans lors de la présentation des pathologies contribue à éveiller notre curiosité. Dans un plan rapproché, le fibroscope s’insère dans les fosses nasales du patient, qui doit effectuer des sons ou parler, chanter pour l’examen. Cette scène est suivie d’une visualisation dynamique des cordes vocales de ce même patient, dans un plan transversal, pour comprendre l’atteinte anatomique responsable de la dysphonie. | ||
Lorsque le spectateur regarde un documentaire, il recherche des informations fiables. Dans ce dernier, les données sont apparentes, minutieuses stimulant ainsi notre désir de continuer à regarder et à répondre à nos questions potentielles. Par ces infos minutieuses restituées, le documentaire cherche à sensibiliser avec rigueur ceux qui souhaitent en apprendre plus sur les pathologies du larynx et des cordes vocales. | |||
Lorsque le spectateur regarde un documentaire, il '''recherche des informations fiables'''. Dans ce dernier, les données sont apparentes, minutieuses stimulant ainsi notre désir de continuer à regarder et à répondre à nos questions potentielles. Par ces infos minutieuses restituées, le documentaire cherche à sensibiliser avec rigueur ceux qui souhaitent en apprendre plus sur les pathologies du larynx et des cordes vocales. | |||
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|Présentation médecine={{HTPrés | |Présentation médecine={{HTPrés | ||
Version du 4 avril 2024 à 13:21
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Titre :
Larynx en direct
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
23 minutes
Format :
Parlant - Couleur -
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Physiologie. Physiologie humaine et comparée
- Pathologie. Médecine clinique
- Inflammation. Irritation. Engorgement. Congestion muqueuse
- Tumeurs. Néoplasmes. Blastome. Choristome. Hamartome. Oncologie
- Troubles des fonctions et du métabolisme
- Étiologie. Science des causes des maladies
- Séméiologie générale. Symptomatologie. Signes et symptômes. Examens. Diagnostic. Propédeutique
- Physiologie pathologique. Processus, mode d'action des maladies. Pathogénie. Étude de l'origine des maladies
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Non.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Lucile Lallier, Anaïs Coulon, Marine Boissière, Léa Finkbeiner

