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« The British way of health » : différence entre les versions
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|Texte=Le film s'ouvre sur une séquence qui lie les deux extrémités de la vie : scène d'accouchement et scène de vieille femme avançant avec un déambulateur. | |Texte=Le film s'ouvre sur une séquence qui lie les deux extrémités de la vie : scène d'accouchement et scène de vieille femme avançant avec un déambulateur. Elle rappelle que pour beaucoup d'entre nous, on naît comme on meurt à l'hôpital. Générique. | ||
Gros plan sur le visage d'un homme que ses propos désigneront comme un médecin. Pour lui, le système de santé permet cette "merveilleuse" liberté de soigner un patient sans se préoccuper de savoir si celui-ci peut se le permettre économiquement. Deux autres médecins, interrogés à leur tour, appuient son propos. Ce montage d'entretiens permet de faire l'économie d'un commentaire expliquant la valeur de solidarité qui fonde ce système public spécifique. Un homme blessé à la tête au bord de la route, visiblement victime d'un accident. Un autre homme panse son crâne ouvert | Gros plan sur le visage d'un homme que ses propos désigneront comme un médecin. Pour lui, le système de santé permet cette "merveilleuse" liberté de soigner un patient sans se préoccuper de savoir si celui-ci peut se le permettre économiquement. Deux autres médecins, interrogés à leur tour, appuient son propos. Ce montage d'entretiens permet de faire l'économie d'un commentaire expliquant la valeur de solidarité qui fonde ce système public spécifique. Un homme blessé à la tête au bord de la route, visiblement victime d'un accident. Un autre homme panse son crâne ouvert. Un plan au cadre plus large montre qu'un véhicule de police et une ambulance sont stationnés auprès du site de l'accident. Le commentaire explique que c'est un exemple d'interventions d'urgences qui peut s'enclencher sans vérifier si le blessé peut payer le secours qui lui est offert. Travelling embarqué dans l'ambulance, le conducteur en bord cadre gauche, à travers la ville, au son de la sirène. "En Grande-Bretagne, les ambulances, les médecins, les infirmières, tout est gratuit". Pendant que le blessé est emmené en brancard dans un couloir d'hôpital, le commentaire explique que ce sont les impôts qui permettent cette économie. | ||
'''Le médecin généraliste, 'the family doctor'''' | '''Le médecin généraliste, 'the family doctor'''' | ||
Un homme quadragénaire, d'allure énergique, habillé strictement et sans ostentation, avance à grands pas dans une rue (un panneau indique "St Stephen's gardens") un cartable à la main. C'est le médecin généraliste, "the family doctor", | Un homme quadragénaire, d'allure énergique, habillé strictement et sans ostentation, avance à grands pas dans une rue (un panneau indique "St Stephen's gardens"), un cartable à la main. C'est le médecin généraliste, "the family doctor", "le pilier du système", explique le commentaire. Le commentaire précise qu'il est rémunéré selon le nombre de patients dont il a la charge. Un travelling insiste sur les façades géorgiennes d'aspect défraîchi que le médecin longe. "il n'était pas obligé de travailler dans ce quartier, il l'a choisi par vocation." Pour gagner le dernier étage de l'immeuble où il a pénétré, le médecin monte un escalier étroit aux couleurs criardes. Il entre dans un logis tout aussi étroit, dont les meubles sont près de se toucher. Il examine un bébé métis, s'adresse à ses jeunes parents, un homme noir et une femme blanche. Tout le long du film, les séquences mettent en jeu la diversité, y compris ethnique, de la population dans l'Angleterre contemporaine. Le médecin s'entretient avec le jeune couple de leurs conditions de vie et leur propose de démarcher en leur nom pour un appartement plus grand. Le commentaire couvre sa voix pour rappeler que le médecin généraliste joue un rôle très important dans le système de sécurité sociale. Dans un entretien, le médecin explique qu'il est très fier d'accomplir sa tâche, et heureux d'être rémunéré pour à ce titre. Après les visites, les consultations. Le même médecin que dans la séquence précédente traverse la salle d'attente de son cabinet. Au téléphone, il commande l'envoi d'une ambulance pour un de ses patients. Il explique qu'il peut demander à des aides-soignantes de faire des visites à domicile. Plans de coupe dans la salle d'attente : jeune femme, vieil homme, gros plan sur ses mains aux doigts blêmes et raides. Toujours le souci de montrer la diversité de la patientèle que le médecin rencontre au quotidien. Il joue avec un enfant de bas âge, de couleur comme dans la séquence précédente. (06:20) | ||
'''Centre de santé à Winchester''' | '''Centre de santé à Winchester''' | ||
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Une femme âgée sur une chaise roulante, conduite par une infirmière dans une salle de bains. Le commentaire précise qu'elle est veuve, sans moyens, et récemment amputée d'une jambe. "L'Etat Providence prendra soin d'elle". Dans le film, l'Etat providence devient davantage qu'un "concept" de gouvernance, mais une sorte de personnage moral qu'animent les personnels aussi bien que les équipements de soins. Le commentaire ajoute que l'infirmière que nous avons vu vient visiter la femme âgée chaque matin, et qu'une ambulance mène celle-ci à l'hôpital un jour sur deux. Devant la façade d'un immeuble, sans doute celui où elle loge, nous la voyons, assise sur un fauteuil roulant, emmenée par des ambulanciers. Doux soleil d'hiver, elle sourit, les conversations sont familières. Il est rare de sentir ambiance aussi sereine dans une scène où intervient une ambulance : ce n'est pas seulement le véhicule de l'urgence, mais celui du transport quotidien du même malade, dans une logique de navette qui permet à celui-ci de continuer de vivre à domicile. Arrivée de la femme âgée dans le hall du centre médicale, elle sourit aux autres patients qui s'y trouvent déjà. Le commentaire rappelle que le système de soins doit désormais composer avec le vieillissement de la population : il faut faire en sorte de les laisser dans leur environnement familier, ne pas les enfermer dans un lieu médicalisé, les munir d'outils thérapeutiques et d'un suivi qui les rendent le plus possible autonomes. Gros plan sur leurs jambes enflées qui font des exercices, leurs mains déformées qui manient des ustensiles ou des pièces de jeu. Scènes d'exercices physiques exécutés en groupes. La caméra insiste autant sur les visages souriants que sur les gestes devenus difficiles (14:03) | Une femme âgée sur une chaise roulante, conduite par une infirmière dans une salle de bains. Le commentaire précise qu'elle est veuve, sans moyens, et récemment amputée d'une jambe. "L'Etat Providence prendra soin d'elle". Dans le film, l'Etat providence devient davantage qu'un "concept" de gouvernance, mais une sorte de personnage moral qu'animent les personnels aussi bien que les équipements de soins. Le commentaire ajoute que l'infirmière que nous avons vu vient visiter la femme âgée chaque matin, et qu'une ambulance mène celle-ci à l'hôpital un jour sur deux. Devant la façade d'un immeuble, sans doute celui où elle loge, nous la voyons, assise sur un fauteuil roulant, emmenée par des ambulanciers. Doux soleil d'hiver, elle sourit, les conversations sont familières. Il est rare de sentir ambiance aussi sereine dans une scène où intervient une ambulance : ce n'est pas seulement le véhicule de l'urgence, mais celui du transport quotidien du même malade, dans une logique de navette qui permet à celui-ci de continuer de vivre à domicile. Arrivée de la femme âgée dans le hall du centre médicale, elle sourit aux autres patients qui s'y trouvent déjà. Le commentaire rappelle que le système de soins doit désormais composer avec le vieillissement de la population : il faut faire en sorte de les laisser dans leur environnement familier, ne pas les enfermer dans un lieu médicalisé, les munir d'outils thérapeutiques et d'un suivi qui les rendent le plus possible autonomes. Gros plan sur leurs jambes enflées qui font des exercices, leurs mains déformées qui manient des ustensiles ou des pièces de jeu. Scènes d'exercices physiques exécutés en groupes. La caméra insiste autant sur les visages souriants que sur les gestes devenus difficiles (14:03) | ||
Le médecin de la séquence précédente se rend au domicile d'une patiente âgée pour étudier la possibilité de mettre en place chez elle un examen radiographique. Sa conversation avec la patiente témoigne de la chaleur et la confiance qui caractérisent leur relation. Un radiographe se rend au même domicile pour organiser la radiographie. Il a amené et monté son appareil, se revêt du gilet protecteur, donne ses instructions à la patiente qu'il a allongée sur son canapé. Radiographie dans un salon : l'intérêt de la séquence est aussi de montrer comment l'intervention médicale, et l'équipement qu'il suppose, s'insère dans l'espace du domicile. (16:04) | |||
Récit d'une intervention d'un chirurgien spécialiste des brûlures. Domicilié dans la campagne de Winchester, il se rend en voiture dans l'hôpital où il est attendu. Il conduit vite sur des routes désertes qui traversent le bocage ou sont bordées de maisons. Son déplacement est filmé soit depuis l'intérieur de l'habitacle du véhicule, soit de l'extérieur : la caméra, postée sur une éminence, montre celui-ci progressant sur la route, avançant vers elle. Ce point de vue montre incidemment un paysage calme, désert, et verdoyant. Arrivée du médecin dans l'hôpital, échanges familiers avec son personnel. Il se rend dans une pièce munie de moniteurs montrant des enfants alités. Se rendant auprès d'une petite fille récemment brûlée par un incendie, il lui fait raconter l'accident. Gros plans pour montrer tour à tour comment le visage et la main de l'enfant ont été blessés. Il se tourne vers les médecins qui l'accompagnent pour leur dire qu'elle a été brûlée à 45% aux endroits où elle a été atteinte, principalement aux poignets, bas du visage et torse. La petite fille est calme, elle répond aux questions que lui pose le chirurgien. Il se rend ensuite auprès d'autres enfants pris en charge dans l'hôpital, toujours accompagné des deux autres médecins pour leur expliquer son intervention et la progression de l'état de chacun. | |||
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Version du 29 avril 2024 à 10:08
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Titre :
The British way of health
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
38 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet
- Sous-titres Français : Wendy Ploix

