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« Inst:DEFA Studio für Dokumentarfilme » : différence entre les versions

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|Description=« Il était une fois en RDA… » Une rétrospective de la DEFA
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Karsten Forbrig & Antje Kirsten (éds)
Karsten Forbrig & Antje Kirsten (éds)
Travailler au studio des documentaires de la DEFA : le parcours de Thomas Plenert
Travailler au studio des documentaires de la DEFA : le parcours de Thomas Plenert
Caroline Moine
Caroline Moine (pages 138-139)
 
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« De fait, la réalisation d’un film documentaire devait passer par des étapes obligées, dans un processus de contrôle clairement fixé : un exposé du projet, présenté par un réalisateur ou un auteur, devait être approuvé par le service de la dramaturgie du studio, par le directeur du studio des documentaires, par le directeur de la DEFA, avant d’être présenté à l’Administration centrale du Film au ministère de la Culture (HV Film) puis au département concerné au Secrétariat du Parti. Venait ensuite le tournage, période de plus grande liberté, selon les réalisateurs, car loin du studio et des fonctionnaires. Le montage commençait ensuite, ponctué d’éventuelles retouches au projet initial, à l’initiative aussi bien des documentaristes que des autorités de tutelle. Des projections avaient lieu assez tôt pendant le travail de montage, devant le producteur du studio en charge du film, puis lors de séances spéciales organisées en présence des représentants de la direction de la DEFA, de la HV Film et du Comité central. Une fois l’accord donné à la suite de ces projections, le documentaire était soumis à la Commission de la HV Film chargée de donner ou non la permission de diffuser le film, en RDA ou à l’étranger. L’écrasante majorité des films documentaires de la DEFA représentèrent ainsi un fidèle relais à la politique du régime. »  
« De fait, la réalisation d’un film documentaire devait passer par des étapes obligées, dans un processus de contrôle clairement fixé : un exposé du projet, présenté par un réalisateur ou un auteur, devait être approuvé par le service de la dramaturgie du studio, par le directeur du studio des documentaires, par le directeur de la DEFA, avant d’être présenté à l’Administration centrale du Film au ministère de la Culture (HV Film) puis au département concerné au Secrétariat du Parti. Venait ensuite le tournage, période de plus grande liberté, selon les réalisateurs, car loin du studio et des fonctionnaires. Le montage commençait ensuite, ponctué d’éventuelles retouches au projet initial, à l’initiative aussi bien des documentaristes que des autorités de tutelle. Des projections avaient lieu assez tôt pendant le travail de montage, devant le producteur du studio en charge du film, puis lors de séances spéciales organisées en présence des représentants de la direction de la DEFA, de la HV Film et du Comité central. Une fois l’accord donné à la suite de ces projections, le documentaire était soumis à la Commission de la HV Film chargée de donner ou non la permission de diffuser le film, en RDA ou à l’étranger. L’écrasante majorité des films documentaires de la DEFA représentèrent ainsi un fidèle relais à la politique du régime. »  

Version du 30 avril 2024 à 10:02



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« Il était une fois en RDA… » Une rétrospective de la DEFA Karsten Forbrig & Antje Kirsten (éds) Travailler au studio des documentaires de la DEFA : le parcours de Thomas Plenert Caroline Moine (pages 138-139)

« De fait, la réalisation d’un film documentaire devait passer par des étapes obligées, dans un processus de contrôle clairement fixé : un exposé du projet, présenté par un réalisateur ou un auteur, devait être approuvé par le service de la dramaturgie du studio, par le directeur du studio des documentaires, par le directeur de la DEFA, avant d’être présenté à l’Administration centrale du Film au ministère de la Culture (HV Film) puis au département concerné au Secrétariat du Parti. Venait ensuite le tournage, période de plus grande liberté, selon les réalisateurs, car loin du studio et des fonctionnaires. Le montage commençait ensuite, ponctué d’éventuelles retouches au projet initial, à l’initiative aussi bien des documentaristes que des autorités de tutelle. Des projections avaient lieu assez tôt pendant le travail de montage, devant le producteur du studio en charge du film, puis lors de séances spéciales organisées en présence des représentants de la direction de la DEFA, de la HV Film et du Comité central. Une fois l’accord donné à la suite de ces projections, le documentaire était soumis à la Commission de la HV Film chargée de donner ou non la permission de diffuser le film, en RDA ou à l’étranger. L’écrasante majorité des films documentaires de la DEFA représentèrent ainsi un fidèle relais à la politique du régime. »

1. Réalisateur ou auteur présente le projet à : - service de la dramaturgie du studio, - directeur du studio des documentaires, - directeur de la DEFA 2. Si tous OK, présentation à l’Administration centrale du Film au ministère de la Culture (HV Film). 3. Si OK : présentation au département concerné au Secrétariat du Parti. 4. Tournage 5. Montage + éventuelles retouches au projet initial, à l’initiative aussi bien des documentaristes que des autorités de tutelle. Projections devant le producteur du studio en charge du film Projections lors de séances spéciales : - représentants de la direction de la DEFA, - représentants de la HV Film, - représentants du Comité central. 6. Si OK : documentaire soumis à la Commission de la HV Film chargée de donner ou non la permission de diffuser le film, en RDA ou à l’étranger.

Liens externes

Sources : - "*Il était une fois en RDA..." : une rétrospective de la DEFA : analyses & documentations / Karsten Forbrig & Antje Kirsten, éds Bern ; Berlin ; Bruxelles [etc.] : P. Lang, cop. 2010 - Défunte DEFA : histoire de l'autre cinéma allemand / Cyril Buffet ; conseillère éditoriale, Françoise Puaux Paris : Éd. du Cerf ; Condé-sur-Noireau : Corlet publications, 2007 - Description A *critical history of German film / Stephen Brockmann. - Second edition Rochester (N.Y.) : Camden House, 2020 - Description *Babelsberg, Gesichter einer Filmstadt / Herausgegeben vom Filmmuseum Potsdam = Babelsberg, faces of a film metropolis / a Filmmuseum Potsdam Publication Berlin : Henschel, cop. 2005 - The *German cinema book / ed. by Tim Bergfelder, Erica Carter and Deniz Göktürk London : BFI Publishing, 2002 - *Re-imagining DEFA : East German cinema and its national and transnational contexts / edited by Seán Allan and Sebastian Heiduschke

Oxford ; New York : Berghahn, copyright 2016


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