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|Texte=Générique avec des silhouettes dessinées dans le style graphique des jeux vidéos sur console du début des années 1980. Tour à tour, ces silhouettes sont remplacées par la photo d'une personne réelle : une jeune fille qu'un homme tient par l'épaule, une femme âgée en fauteuil roulant, une femme qui porte un bébé, un adolescent avec un ballon de foot... une représentation de la population concernée par l'action des services de santé. | |Texte=Générique avec des silhouettes dessinées dans le style graphique des jeux vidéos sur console du début des années 1980. Tour à tour, ces silhouettes sont remplacées par la photo d'une personne réelle : une jeune fille qu'un homme tient par l'épaule, une femme âgée en fauteuil roulant, une femme qui porte un bébé, un adolescent avec un ballon de foot... une représentation de la population concernée par l'action des services de santé. | ||
'''Dr | '''Dr Lister, médecin de campagne, Dr Heath, médecin dans un quartier populaire de Londres''' | ||
Quelques mesures crescendo de ''L'Hiver'' des ''Quatre Saisons'' de Vivaldi. L'aube se lève sur Porlock, dans le Somerset. Les informations que la voix off donne sur cet endroit (1 200 habitants, église du XIIe siècle, pub du 13e siècle !) donnent l'impression d'un petit village ancré dans la tradition et l'histoire. Le médecin généraliste Keith Lister traverse le village en voiture, parcourt une route de campagne, fait signe au conducteur d'une voiture qui le croise et s'arrête devant le bâtiment qui abrite son cabinet. Son déplacement est d'abord montré de l'extérieur avec une vue en plongée qui montre la voiture négocier un virage et longer la jetée, puis dans l'habitacle, en montrant soit la route par le pare-brise avant, soit le Dr Lister en train de conduire. Le commentaire explique qu'il travaille au sein du NHS depuis sa création, il y a 35 ans. Plus tard dans le film, il rappellera que l'idée d'une prise en charge gratuite pour toute la population était considérée par l'opinion comme "révolutionnaire". Le Dr Lister a atteint l'âge de 59 ans, il vit et travaille à Porlock quasiment depuis toujours et il va bientôt prendre sa retraite. Il s'installe dans la pièce principale de son cabinet, meublé de façon rustique, et donne des instructions à son assistante, Caroline, dont le bureau est installé dans un espace très étroit entre la salle d'attente et le bureau du médecin. À sa demande, elle lui remet un dossier contenant le courrier du jour. <br> | Quelques mesures crescendo de ''L'Hiver'' des ''Quatre Saisons'' de Vivaldi. L'aube se lève sur Porlock, dans le Somerset. Les informations que la voix off donne sur cet endroit (1 200 habitants, église du XIIe siècle, pub du 13e siècle !) donnent l'impression d'un petit village ancré dans la tradition et l'histoire. Le médecin généraliste Keith Lister traverse le village en voiture, parcourt une route de campagne, fait signe au conducteur d'une voiture qui le croise et s'arrête devant le bâtiment qui abrite son cabinet. Son déplacement est d'abord montré de l'extérieur avec une vue en plongée qui montre la voiture négocier un virage et longer la jetée, puis dans l'habitacle, en montrant soit la route par le pare-brise avant, soit le Dr Lister en train de conduire. Le commentaire explique qu'il travaille au sein du NHS depuis sa création, il y a 35 ans. Plus tard dans le film, il rappellera que l'idée d'une prise en charge gratuite pour toute la population était considérée par l'opinion comme "révolutionnaire". Le Dr Lister a atteint l'âge de 59 ans, il vit et travaille à Porlock quasiment depuis toujours et il va bientôt prendre sa retraite. Il s'installe dans la pièce principale de son cabinet, meublé de façon rustique, et donne des instructions à son assistante, Caroline, dont le bureau est installé dans un espace très étroit entre la salle d'attente et le bureau du médecin. À sa demande, elle lui remet un dossier contenant le courrier du jour. <br> | ||
Vue en plongée de Kentish Town, un quartier londonien décrit comme un endroit "animé et cosmopolite" (''bustling and cosmopolitan'') qui compte environ 60 000 habitants. Zoom sur une voiture qui parcourt une rue. Raccord avec l'intérieur de cette voiture, c'est une jeune femme qui la conduit. Il s'agit de la généraliste Iona Heath, précise le commentaire. Elle a récemment commencé sa carrière. Montage parallèle de Iona Heath et de | Vue en plongée de Kentish Town, un quartier londonien décrit comme un endroit "animé et cosmopolite" (''bustling and cosmopolitan'') qui compte environ 60 000 habitants. Zoom sur une voiture qui parcourt une rue. Raccord avec l'intérieur de cette voiture, c'est une jeune femme qui la conduit. Il s'agit de la généraliste Iona Heath, précise le commentaire. Elle a récemment commencé sa carrière. Montage parallèle de Iona Heath et de Keith Lister parcourant les rues de leur secteur. Ils sont tous deux médecins généralistes et bien qu'ils exercent leur métier de façon différente, ils ont un objectif commun : "assurer à leurs patients la meilleure prise en charge sanitaire possible" (''to provide their patients with the best possible healthcare''). K. Lister exerce au sein de NHS depuis la mise en place de ce service, il y a 35 ans. Désormais les gens acceptent l'obligation d'être inscrits auprès d'un médecin généraliste quasiment dès la naissance, ce qui leur permet de bénéficier de soins gratuits (sauf s'ils décident de se tourner vers le secteur privé). "Il y a 28 000 médecins généralistes en Grande-Bretagne." Leur métier consiste "parfois à soigner, souvent à traiter, toujours à réconforter" (''to heal sometimes, to cure often, to comfort always'').<br> | ||
Le commentaire indique qu'ils s'occupent de 90 % des cas mais que cela ne représente que 6 % du budget total du NHS. "Leurs responsabilités deviennent de plus en plus importantes avec le temps." Le montage parallèle se poursuit : Le Dr Lister, dans son cabinet avec un patient âgé, le Dr Heath dans sa clinique, examinant un garçon blessé à l'œil. Elle explique qu'un médecin généraliste est le premier interlocuteur des patients. La vie de ses patients est entre ses mains dans le mesure où il est le premier à poser un diagnostic et où il prescrit des médicaments "puissants" (''powerful drugs''). Pour Lister, le médecin généraliste est un "ami des gens". Ce médecin représente, selon le commentaire, "la figure traditionnelle du médecin de campagne paternel" (''He's the traditional image of the paternal country doctor.''). Comme il travaille seul sur son ressort, il doit toujours être disponible, à toute heure du jour et de la nuit, et quelle que soit la météo. D'ailleurs il lui arrive parfois de devoir se rendre chez ses patients à ski ou en hélicoptère. <br> | Le commentaire indique qu'ils s'occupent de 90 % des cas mais que cela ne représente que 6 % du budget total du NHS. "Leurs responsabilités deviennent de plus en plus importantes avec le temps." Le montage parallèle se poursuit : Le Dr Lister, dans son cabinet avec un patient âgé, le Dr Heath dans sa clinique, examinant un garçon blessé à l'œil. Elle explique qu'un médecin généraliste est le premier interlocuteur des patients. La vie de ses patients est entre ses mains dans le mesure où il est le premier à poser un diagnostic et où il prescrit des médicaments "puissants" (''powerful drugs''). Pour Lister, le médecin généraliste est un "ami des gens". Ce médecin représente, selon le commentaire, "la figure traditionnelle du médecin de campagne paternel" (''He's the traditional image of the paternal country doctor.''). Comme il travaille seul sur son ressort, il doit toujours être disponible, à toute heure du jour et de la nuit, et quelle que soit la météo. D'ailleurs il lui arrive parfois de devoir se rendre chez ses patients à ski ou en hélicoptère. <br> | ||
Le commentaire présente ensuite l'une des inquiétudes fréquemment exprimées concernant l'avenir du NHS : "Un système de santé gratuit et accessible à tous rencontrera forcément des problèmes, en particulier en période de restrictions économiques" (''A health service which is free and available to everyone will inevitably have problems, especially at times of economic constraints.'') Or la réponse apportée à cette inquiétude n'est pas théorique mais fondée sur le témoignage des deux médecins choisis pour être les personnages emblématiques de ce documentaire : ni Keith Lister ni Iona Heath ne voudrait travailler dans un autre système (''Keith Lister and Iona Heath would not want to work in another system.'')<br> | Le commentaire présente ensuite l'une des inquiétudes fréquemment exprimées concernant l'avenir du NHS : "Un système de santé gratuit et accessible à tous rencontrera forcément des problèmes, en particulier en période de restrictions économiques" (''A health service which is free and available to everyone will inevitably have problems, especially at times of economic constraints.'') Or la réponse apportée à cette inquiétude n'est pas théorique mais fondée sur le témoignage des deux médecins choisis pour être les personnages emblématiques de ce documentaire : ni Keith Lister ni Iona Heath ne voudrait travailler dans un autre système (''Keith Lister and Iona Heath would not want to work in another system.'')<br> | ||
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La responsabilité de médecin généraliste est finalement considérée comme une spécialité médicale comme une autre et qui requiert une formation aussi approfondie que celle des "spécialistes". En effet, depuis 1982, les futurs médecins généralistes doivent faire cinq ans d'études puis travailler deux ans à l'hôpital et enfin un an auprès d'un médecin généraliste. Cette dernière année peut être effectuée dans un centre de santé communautaire. Réunion des médecins en formation et de leurs tuteurs (un homme et une femme aux cheveux grisonnants) dans une salle munie d'un tableau noir et d'un moniteur vidéo. Les stagiaires travaillent comme des membres à part entière de l'équipe médicale. Ils ont le même nombre de consultations et de gardes de nuits ; ils ont leurs propres patients. En revanche, ils sont libérés régulièrement pour suivre certains cours et séminaires. À la clinique, un stagiaire examine un petit garçon en présence d'un autre adulte, probablement le père de l'enfant. Retour sur la réunion des stagiaires avec leurs tuteurs. Le commentaire explique que cette façon de faire présente un avantage pour les deux parties : les stagiaires bénéficient d'une formation tout en faisant connaître à leurs collègues plus expérimentés les nouvelles techniques et méthodes qu'ils ont apprises pendant leurs études et lors de leur stage à l'hôpital. <br> | La responsabilité de médecin généraliste est finalement considérée comme une spécialité médicale comme une autre et qui requiert une formation aussi approfondie que celle des "spécialistes". En effet, depuis 1982, les futurs médecins généralistes doivent faire cinq ans d'études puis travailler deux ans à l'hôpital et enfin un an auprès d'un médecin généraliste. Cette dernière année peut être effectuée dans un centre de santé communautaire. Réunion des médecins en formation et de leurs tuteurs (un homme et une femme aux cheveux grisonnants) dans une salle munie d'un tableau noir et d'un moniteur vidéo. Les stagiaires travaillent comme des membres à part entière de l'équipe médicale. Ils ont le même nombre de consultations et de gardes de nuits ; ils ont leurs propres patients. En revanche, ils sont libérés régulièrement pour suivre certains cours et séminaires. À la clinique, un stagiaire examine un petit garçon en présence d'un autre adulte, probablement le père de l'enfant. Retour sur la réunion des stagiaires avec leurs tuteurs. Le commentaire explique que cette façon de faire présente un avantage pour les deux parties : les stagiaires bénéficient d'une formation tout en faisant connaître à leurs collègues plus expérimentés les nouvelles techniques et méthodes qu'ils ont apprises pendant leurs études et lors de leur stage à l'hôpital. <br> | ||
Retour à Porlock. Même si le Dr Keith Lister travaille seul, il a la possibilité de faire venir un spécialiste de l'hôpital local au domicile d'une patiente âgée pour pratiquer un ECG. Visite à domicile du Dr Lister pour un enfant malade. Sourire et ton tonique pour échanger avec la maman inquiète. Il se rend dans la chambre de l'enfant en suivant dans l'escalier sa mère et son petit frère. Examen de l'enfant alité auquel le petit frère assiste avec curiosité, faisant des mimiques. La chambre est colorée et en ordre, le Dr Lister a posé sa mallette de soins sur sa commode. Le commentaire reprend avec une phrase étonnante : "La médecine générale est la partie la moins glamour de la profession médicale." (''General practice is the unglamourous end of the medical profession.'') Elle fait référence au nombre et à la monotonie des visites à domicile, particulièrement en milieu rural où l'absence de moyens de transport public empêche de nombreux patients de se rendre au cabinet du médecin. En revanche, "une visite à domicile peut en apprendre beaucoup au médecin. Il peut recueillir des indices qui vont l'aider à mieux cerner la maladie du patient." En retour, ajoute le commentaire, c'est la confiance de celui-ci qui lui est accordée. La séquence qui suit prolonge cette réflexion par des plans qui échantillonnent des aspects caractéristiques des domiciles visités comme celui d'un vieux couple : architecture extérieure, objets d'intérieur comme des ustensiles rustiques pendus au mur, des piles de vieux documents laissés sur les tables ou, sur le poste de télévision, des photos de famille qui rassemblent plusieurs générations d'enfants. Le vieil homme reste assis sur une chaise, la main prise dans une attelle. Sous le regard attentif de sa femme, comme le montrent des plans de coupe, le Dr | Retour à Porlock. Même si le Dr Keith Lister travaille seul, il a la possibilité de faire venir un spécialiste de l'hôpital local au domicile d'une patiente âgée pour pratiquer un ECG. Visite à domicile du Dr Lister pour un enfant malade. Sourire et ton tonique pour échanger avec la maman inquiète. Il se rend dans la chambre de l'enfant en suivant dans l'escalier sa mère et son petit frère. Examen de l'enfant alité auquel le petit frère assiste avec curiosité, faisant des mimiques. La chambre est colorée et en ordre, le Dr Lister a posé sa mallette de soins sur sa commode. Le commentaire reprend avec une phrase étonnante : "La médecine générale est la partie la moins glamour de la profession médicale." (''General practice is the unglamourous end of the medical profession.'') Elle fait référence au nombre et à la monotonie des visites à domicile, particulièrement en milieu rural où l'absence de moyens de transport public empêche de nombreux patients de se rendre au cabinet du médecin. En revanche, "une visite à domicile peut en apprendre beaucoup au médecin. Il peut recueillir des indices qui vont l'aider à mieux cerner la maladie du patient." En retour, ajoute le commentaire, c'est la confiance de celui-ci qui lui est accordée. La séquence qui suit prolonge cette réflexion par des plans qui échantillonnent des aspects caractéristiques des domiciles visités comme celui d'un vieux couple : architecture extérieure, objets d'intérieur comme des ustensiles rustiques pendus au mur, des piles de vieux documents laissés sur les tables ou, sur le poste de télévision, des photos de famille qui rassemblent plusieurs générations d'enfants. Le vieil homme reste assis sur une chaise, la main prise dans une attelle. Sous le regard attentif de sa femme, comme le montrent des plans de coupe, le Dr Lister lui ôte l'attelle et teste la force musculaire de ses mains, puis lui enjoint de faire quelques pas. La parfaite disponibilité est le lot du Dr Lister. Il ne peut jamais s'assoir à table, prendre un bain ni aller se coucher sans se demander si une urgence ne va pas le requérir ailleurs.<br> | ||
Dézoom en plongée sur Porlock. Panoramique qui rejoint les collines qui l'environnent. Jour gris, la voiture du Dr | Dézoom en plongée sur Porlock. Panoramique qui rejoint les collines qui l'environnent. Jour gris, la voiture du Dr Lister progresse sur un chemin que de récentes pluies ont rendu boueux. En même temps, en voix off, il explique que même si le territoire associé à Porlock est relativement grand, les habitations sont toutes assez proches les unes des autres. Par conséquent, il ne trouve pas le travail en zone rurale particulièrement astreignant. Il ajoute qu'il apprécie de travailler au sein du NHS parce qu'il peut aller voir ses patients quand il le souhaite, sans jamais se soucier du coût. De même, il est content de pouvoir prescrire ce qu'il veut.<br> | ||
Il rejoint la maison où l'attend une jeune femme dont la jambe est cassée. Quand il arrive à destination, plans de coupe sur des coqs et poules ou sur des moutons parqués non loin. La porte n'est pas fermée, K. Lister pénètre dans la maison. Long travelling qui le suit alors qu'il s'installe sur une chaise à bascule en face de la jeune femme occupée à tricoter, sa jambe plâtrée posée sur un coussin. la pièce est claire, donnant sur les maisons de bois environnantes. Petites plantes posées sur le rebord de la fenêtre, et sur la table rangée dans l'angle, un napperon et des bouteilles soufflées artisanalement. Dans la séquence suivante, nous verrons le Dr Lister se rendre dans plusieurs maisons différentes. La même scène se répète : il pousse une porte, et dans son ouverture, nous entrevoyons l'agencement et l'arrangement de la pièce qui se trouve derrière. Tout le long du film s'exprime le plaisir de détailler les intérieurs domestiques, reflets de l'intimité qu'une collectivité partage, envers des espaces de vie publique. Le médecin, grâce à la mission que l’État lui a confiée, y a un accès privilégié. Il explique qu'il préfère évoluer dans le système du NHS qu'en tant que médecin libéral. (15:11) | Il rejoint la maison où l'attend une jeune femme dont la jambe est cassée. Quand il arrive à destination, plans de coupe sur des coqs et poules ou sur des moutons parqués non loin. La porte n'est pas fermée, K. Lister pénètre dans la maison. Long travelling qui le suit alors qu'il s'installe sur une chaise à bascule en face de la jeune femme occupée à tricoter, sa jambe plâtrée posée sur un coussin. la pièce est claire, donnant sur les maisons de bois environnantes. Petites plantes posées sur le rebord de la fenêtre, et sur la table rangée dans l'angle, un napperon et des bouteilles soufflées artisanalement. Dans la séquence suivante, nous verrons le Dr Lister se rendre dans plusieurs maisons différentes. La même scène se répète : il pousse une porte, et dans son ouverture, nous entrevoyons l'agencement et l'arrangement de la pièce qui se trouve derrière. Tout le long du film s'exprime le plaisir de détailler les intérieurs domestiques, reflets de l'intimité qu'une collectivité partage, envers des espaces de vie publique. Le médecin, grâce à la mission que l’État lui a confiée, y a un accès privilégié. Il explique qu'il préfère évoluer dans le système du NHS qu'en tant que médecin libéral. (15:11) | ||
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|Texte=Iona Heath (née en 1950) est un médecin britannique. Elle a fait ses études à l'université de Cambridge et a exercé dans le quarter de Kentish Town à Londres de 1975 à 2010. Elle a été élue au conseil du ''Royal College of General Practitioners'' pour la première fois en 1989 et en a été présidente de 2009 à 2012, ce qui fait d'elle la seule personne à avoir exercé la plus grande partie de son mandat alors qu'elle était déjà à la retraite. Elle a fait partie de la ''World Organization of Family Doctors'' (WONCA), une association professionnelle à but non lucratif qui représente les médecins généralistes du monde entier. <br> | |Texte=Iona Heath (née en 1950) est un médecin britannique. Elle a fait ses études à l'université de Cambridge et a exercé dans le quarter de Kentish Town à Londres de 1975 à 2010. Elle a été élue au conseil du ''Royal College of General Practitioners'' pour la première fois en 1989 et en a été présidente de 2009 à 2012, ce qui fait d'elle la seule personne à avoir exercé la plus grande partie de son mandat alors qu'elle était déjà à la retraite. Elle a fait partie de la ''World Organization of Family Doctors'' (WONCA), une association professionnelle à but non lucratif qui représente les médecins généralistes du monde entier. <br> | ||
Iona Heath est devenue ''Commander of the Order of the British Empire'' en 2000, en reconnaissance de son travail auprès des personnes âgées.<br> | Iona Heath est devenue ''Commander of the Order of the British Empire'' en 2000, en reconnaissance de son travail auprès des personnes âgées.<br> | ||
Elle écrit des critiques de livres et des dizaines d'articles dans diverses revues médicales (dont le ''British Medical Journal'') et contribue à différents livres depuis 1982 au moins. Ses thèmes de prédilection sont : une médecine centrée sur le patient, la lutte contre lé dégradation du NHS, la prise en charge des personnes âgées, la fin de vie, la prévention du cancer du sein, la lutte contre la pauvreté, le rôle central du médecin généraliste et l'éthique en médecine générale (cf. une sélection d'articles ci-dessous).<br> | Elle écrit des critiques de livres et des dizaines d'articles dans diverses revues médicales (dont le ''British Medical Journal'') et contribue à différents livres depuis 1982 au moins. Ses thèmes de prédilection sont : une médecine centrée sur le patient, la lutte contre lé dégradation du NHS, la prise en charge des personnes âgées, la fin de vie, la prévention du cancer du sein, la lutte contre la pauvreté, le rôle central du médecin généraliste et l'éthique en médecine générale (cf. une sélection d'articles ci-dessous). Le site ResearchGate répertorie 366 articles et chapitres à son nom le 10 juillet 2024 !<br> | ||
Depuis qu'elle a pris sa retraite, elle donne également des conférences dans le monde entier. | Depuis qu'elle a pris sa retraite, elle donne également des conférences dans le monde entier. | ||
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Version du 10 juillet 2024 à 16:11
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Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
Sujet
A film about the work of two local doctors in the NHS. The female doctor is beginning her career in inner London and the male doctor is nearing his retirement in rural Somerset. This film was made from material preserved by the BFI National Archive.
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Oui.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Segment 1 Opening credits. Dawn in the village of Porlock, Somerset is seen. GP Keith Lister is driving through the village. The narrator introduces him and says that he has been working in the NHS since it began 35 years previously and will soon retire. GP Iona Heath is introduced; she is a GP in Kentish Town, London, and has recently begun her career. The narrator explains the work of a GP and how much of the NHS budget they use. Iona examines a boy with an injured eye at her clinic. She talks about how a GP is the first point of call for patients. Keith talks about how a GP is a 'friend of the people'. The narrator describes him as the 'traditional image of a paternal country doctor'. He works single-handed in the village surgery and so must always be available. Time start: 00:00:00:00 Time end: 00:05:15:06 Length: 00:05:15:06
Segment 2 The staff of Iona's health centre are seen; there are 100 of them and they care for 30,000 patients. The narrator discusses the work of health centres in Britain. The various departments of the Kentish Town health centre are seen: dental, chiropody, physiotherapy, creche and antenatal care. Iona sees a male patient with swollen feet. She discusses the efficiency of the clinic - referring patients to nurses before examining them. The medical records section is seen; Iona says this is a problem as they need so much storage. Iona talks to an elderly male patient about a pain in his leg. She examines him in another room. The patient talks about the excellent care at the health centre and how well he was treated for a mild heart attack a few years previously. Time start: 00:05:15:06 Time end: 00:10:02:08 Length: 00:04:47:02
Segment 3 A trainee doctors staff meeting is seen. The narrator explains how trainee GPs study and work at the same time at the clinic. Keith's Porlock surgery is seen. A specialist from the local hospital is visiting to give an elderly woman an ECG. Keith goes on a house call to visit an ill child, and the narrator explains that Keith must go on many home visits. He makes a house call to an elderly man and to a farm in the hills to see a girl with a broken leg. He talks about how much he prefers the NHS to private practice. Time start: 00:10:02:08 Time end: 00:15:11:16 Length: 00:05:09:08
Segment 4 Whilst driving, Keith is stopped by a farmer in a van to examine his finger. Keith writes a prescription from his car. Iona discusses the social mix of her area of London. In a staff meeting, the doctors at her clinic talk about working with people who are soon to retire to discuss their health needs as they age. Iona says that people need to be more proactive about their health; an exercise class is seen. She talks about the range of services available, including a language class and the creche. A baby clinic in Keith's surgery is seen; he holds it once a month. He talks about how single-handed doctors might be a dying breed. The narrator explains that by visiting elderly patients in the village once a month, Keith has reduced the number of strokes per year. The local hospital is seen. The local district nurse is seen making a house visit in the village. The narrator discusses the rising number of elderly patients in the village. Time start: 00:15:11:16 Time end: 00:20:25:10 Length: 00:05:13:19
Segment 5 Iona talks about Geriatric Visitors who make house calls to the elderly in Kentish Town. The health centre's baby clinic is seen. The local health visitor is seen making a house call to a family living in a tower block. Iona makes a house visit, and the narrator says that as there are 7 doctors in the centre, she only makes house calls for half a day a week. The elderly man she was examining previously in the film mentions that his wife is feeling very ill. She makes a house call to her and examines her. Iona and Keith both talk about the NHS and how important it is. Time start: 00:20:25:10 Time end: 00:26:19:24 Length: 00:05:54:14
(Source : BFI National Archive)
Notes complémentaires
Références et documents externes
- The Mystery of General Practice
Heath, Iona: The Mystery of General Practice, John Fry Trust Fellowship, 1995. - Rewilding General Practice
Heath, Iona: "Rewilding General Practice", British Journal of General Practice, Décembre 2021 - Responding to the Crisis of Care
Heath, Iona; Victor M. Montori: "Responding to the Crisis of Care", British Medical Journal, 24 février 2023, pp.464. - A Book to Help us Choose Hope
Heath, Iona: "A Book to Help us Choose Hope", British Medical Journal, 17 novembre 2023, pp.383. - Making London Better
Heath, Iona: "Making London Better", British Journal of General Practice, August 1993.
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Élisabeth Fuchs, Joël Danet
- Transcription Anglais : Loïse Poinsot
- Sous-titres Français : Loïse Poinsot, Wendy Ploix

