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« Secrète enfance » : différence entre les versions

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|Texte=''Secrète enfance'' a été cité par la journaliste et critique de cinéma Anne Andreu dans l'émission Ciné-regards, diffusé sur TF1 le 18/01/1978, alors qu'elle commente les sorties cinématographiques de la semaine (voir notice INA n° CPC7805586901). Elle juge le film de Guy Seligmann "très émouvant".
|Texte=''Secrète enfance'' a été cité par la journaliste et critique de cinéma Anne Andreu dans l'émission Ciné-regards, diffusé sur TF1 le 18/01/1978, alors qu'elle commente les sorties cinématographiques de la semaine (voir notice INA n° CPC7805586901). Elle juge le film de Guy Seligmann "très émouvant".


Dans l'émission du 29 janvier 1978 "Les rendez-vous du dimanche" présentée par Michel Drucker (voir notice INA n° CPA78056332), celui-ci interviewe Guy Seligmann sur un plateau où Claude Chabrol et Sylvia Kristel sont également présents. Michel l'introduit de cette façon : "Guy a réalisé un film produit par TF1 sur le problème de l'enfance inadaptée et les questions de la pratique thérapeutique qu'elle soulève." Guy Seligmann précise que ''Secrète enfance'' est sa deuxième réalisation avec l'Ecole de Bonneuil. "Le premier s'appelait ''Vivre à Bonneuil'', et c'était une sorte de présentation générale. C'était aussi une prise de contact pour moi. Bonneuil est une école expérimentale qui accueille des enfants inadaptés et des enfants qui ont simplement des problèmes d'ordre scolaire - le 'ras le bol' comme on disait en 68." Michel Drucker rappelle que, pour ''Secrète enfance'', Guy Séligmann a choisi quatre cas. "Le premier film, poursuit celui-ci, je l'ai tourné en 1974, et puis après, j'ai été saisi par l'Ecole et j'ai continué à y aller régulièrement. Après le premier film, on a acheté une petite caméra vidéo Sony, il y a un atelier audiovisuel qui s'est fait et moi j'ai continué à aller là-bas pour faire de l'audiovisuel et de la sculpture parce que ça m'intéressait. Petit à petit, je me suis dit qu'un deuxième film était possible, surtout qu'il y avait une évolution dans la pratique de l'Ecole qui s'était faite : il y avait de plus en plus d'enfants qui demandaient à aller en province, il a fallu trouver des familles qui les accueillent et des artisans avec qui ils puissent travailler. A partir de là, j'ai essayé d'organiser quatre récits sur des enfants différents." L'émission "Les rendez-vous du dimanche" diffuse ensuite un extrait du film dans lequel les enfants pris en charge critiquent le système scolaire. Quand l'entretien reprend, A Michel Drucker qui demande si "ces enfants trouvent facilement des familles pour les recueillir". Guy Seligmann répond que si les responsables de Bonneuil ont organisé un réseau, ces accueils restent difficiles "parce qu'on ne peut pas prendre des enfants qui ont des difficultés de ce type comme ça, du jour au lendemain. Il faut qu'il y ait une relation qui s'installe entre l'école, la famille et l'enfant. " Michel Drucker lui demandant si l'aventure de Bonneuil continue, Guy Seligmann lui répond que l'Ecole fonctionne "sous un statut particulier, comme hôpital de jour, avec cette particularité que la subvention est donnée par la sécurité sociale à titre expérimental tous les ans". il ajoute que l'administration a fini par accepter que Bonneuil poursuive sa pratique particulière. Pour clore l'entretien, Miche Drucker indique que ''Secrète enfance'' est sorti dans les salles de cinéma à Paris, en attendant une diffusion télévisuelle.
Dans l'émission du 29 janvier 1978 "Les rendez-vous du dimanche" présentée par Michel Drucker (voir notice INA n° CPA78056332), celui-ci interviewe Guy Seligmann sur un plateau où Claude Chabrol et Sylvia Kristel sont également présents. Michel l'introduit de cette façon : "Guy a réalisé un film produit par TF1 sur le problème de l'enfance inadaptée et les questions de la pratique thérapeutique qu'elle soulève." Guy Seligmann précise que ''Secrète enfance'' est sa deuxième réalisation avec l'Ecole de Bonneuil. "Le premier s'appelait ''Vivre à Bonneuil'', et c'était une sorte de présentation générale. C'était aussi une prise de contact pour moi. Bonneuil est une école expérimentale qui accueille des enfants inadaptés et des enfants qui ont simplement des problèmes d'ordre scolaire - le 'ras le bol' comme on disait en 68." Michel Drucker rappelle que, pour ''Secrète enfance'', Guy Séligmann a choisi quatre cas. "Le premier film, poursuit celui-ci, je l'ai tourné en 1974, et puis après, j'ai été saisi par l'Ecole et j'ai continué à y aller régulièrement. Après le premier film, on a acheté une petite caméra vidéo Sony, il y a un atelier audiovisuel qui s'est fait et moi j'ai continué à aller là-bas pour faire de l'audiovisuel et de la sculpture parce que ça m'intéressait. Petit à petit, je me suis dit qu'un deuxième film était possible, surtout qu'il y avait une évolution dans la pratique de l'Ecole qui s'était faite : il y avait de plus en plus d'enfants qui demandaient à aller en province, il a fallu trouver des familles qui les accueillent et des artisans avec qui ils puissent travailler. A partir de là, j'ai essayé d'organiser quatre récits sur des enfants différents."  
 
L'émission "Les rendez-vous du dimanche" diffuse ensuite un extrait du film dans lequel les enfants pris en charge critiquent le système scolaire. Quand l'entretien reprend, A Michel Drucker qui demande si "ces enfants trouvent facilement des familles pour les recueillir". Guy Seligmann répond que si les responsables de Bonneuil ont organisé un réseau, ces accueils restent difficiles "parce qu'on ne peut pas prendre des enfants qui ont des difficultés de ce type comme ça, du jour au lendemain. Il faut qu'il y ait une relation qui s'installe entre l'école, la famille et l'enfant. " Michel Drucker lui demandant si l'aventure de Bonneuil continue, Guy Seligmann lui répond que l'Ecole fonctionne "sous un statut particulier, comme hôpital de jour, avec cette particularité que la subvention est donnée par la sécurité sociale à titre expérimental tous les ans". il ajoute que l'administration a fini par accepter que Bonneuil poursuive sa pratique particulière. Pour clore l'entretien, Miche Drucker indique que ''Secrète enfance'' est sorti dans les salles de cinéma à Paris, en attendant une diffusion télévisuelle.
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Version du 24 juillet 2024 à 15:00



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Titre :
Secrète enfance
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
92 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :

Générique principal

Contenus

Sujet

Prise en charge des enfants en souffrance psychiatrique selon la méthode de la psychiatre et psychanalyste Maud Mannoni et les structures qu'elle a mises en place.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Faisant suite a "vivre à Bonneuil", cette nouvelle émission sur l'école expérimentale destinée aux enfants "différents", autistiques où simplement perturbés dans leur scolarité, rend compte de la nouvelle étape franchie par l'institution qui veut faire retrouver le plaisir de vivre aux enfants, en les confiant a des gens en province, dont ils partagent par période la vie et le travail sur un chantier, dans un atelier, une ferme... Ce film montre la vie de huit enfants d'âges divers au milieu d'ouvriers et dans les familles de paysans ou d'artisans qui les accueillent ; on les voit participer aux travaux (soigner des chevaux, désherber, tisser, s'occuper d'animaux), manger, se laver, jouer, vivre avec ces adultes qui parlent simplement de leur communication et de leur compréhension mutuelle et dont quelques uns se disent aussi des "marginaux ". On écoute ces enfants, ainsi que d'anciens autistes qui se retrouvent périodiquement à Bonneuil, et quelques parents au cours de réunions organisées par l'institution, ou ils disent leurs difficultés : ils parlent ici du rejet de la société, de leurs divers cas, de leurs relations avec leurs enfants... Quelques membres de l'école, M. Mannoni et B. Lefort, animateurs, le directeur M. Polo, le psychiatre, M. Bourguignon, et une institutrice, Mme Fouquet, que l'on voit "jouer à apprendre" avec Eric, parlent aussi de ces enfants, de leurs besoins, de l'arriération de certains hôpitaux et insistent sur les fonctions thérapeutiques de la relation humaine. (notice INA)

Contexte

Maud Mannoni

Née en 1923, morte en 1998, la psychanalyste Maud Mannoni a travaillé dès 1948 avec Françoise Dolto à l'hôpital Trousseau. Elle s'est spécialisée dans un travail en direction des enfants et des adolescents. Influencée par Winnicott et Melanie Klein, dans le sillage de l'expérience menée à Kingsley Hall par les britanniques Cooper et Laing, elle a introduit l'antipsychiatrie en France.

Le CERPP et l'Ecole expérimentale de Bonneuil

Le Cerpp, a été fondé en 1969 par Maud Mannoni, le Dr Robert Lefort et deux éducateurs, Rose Marie et Yves Guérin. Il avait pour but de créer, pour les enfants en rupture avec le milieu scolaire, une École différente. En premier lieu, la visée thérapeutique du Cerpp était de redonner aux enfants le désir d’apprendre et de s’intégrer socialement. Comme Fernand Deligny le fit dans les Cévennes, Maud Mannoni a mis en pratique ses théories et ses réflexions critiques en fondant à Bonneuil, avec le Docteur Robert Lefort et un couple d'éducateurs, Rose-Marie et Yves Guérin, un lieu d'accueil et de vie pour les enfants et les adolescents autistes, psychotiques ou souffrant de graves névroses.

Lors de sa création, l’École de Bonneuil reposait exclusivement sur le bénévolat de l’équipe ainsi que sur le soutien financier des parents. Toutefois, en 1975, elle est devenue un Hôpital de Jour avec Foyer Thérapeutique de Nuit et un Service d’Accueil Familial Thérapeutique en province.

Actuellement, l’équipe psychopédagogique est constituée de psychologues, d’éducateurs, de professeurs des écoles, de psychiatres et de nombreux stagiaires venant du monde entier. Grâce à cette multidisciplinarité, l’école peut proposer des types de prises en charge variées aux enfants et à leurs familles.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

télévision française, chaîne TF1, le 28/03/1979 à 21h36.

Communications et événements associés au film

Secrète enfance a été cité par la journaliste et critique de cinéma Anne Andreu dans l'émission Ciné-regards, diffusé sur TF1 le 18/01/1978, alors qu'elle commente les sorties cinématographiques de la semaine (voir notice INA n° CPC7805586901). Elle juge le film de Guy Seligmann "très émouvant".

Dans l'émission du 29 janvier 1978 "Les rendez-vous du dimanche" présentée par Michel Drucker (voir notice INA n° CPA78056332), celui-ci interviewe Guy Seligmann sur un plateau où Claude Chabrol et Sylvia Kristel sont également présents. Michel l'introduit de cette façon : "Guy a réalisé un film produit par TF1 sur le problème de l'enfance inadaptée et les questions de la pratique thérapeutique qu'elle soulève." Guy Seligmann précise que Secrète enfance est sa deuxième réalisation avec l'Ecole de Bonneuil. "Le premier s'appelait Vivre à Bonneuil, et c'était une sorte de présentation générale. C'était aussi une prise de contact pour moi. Bonneuil est une école expérimentale qui accueille des enfants inadaptés et des enfants qui ont simplement des problèmes d'ordre scolaire - le 'ras le bol' comme on disait en 68." Michel Drucker rappelle que, pour Secrète enfance, Guy Séligmann a choisi quatre cas. "Le premier film, poursuit celui-ci, je l'ai tourné en 1974, et puis après, j'ai été saisi par l'Ecole et j'ai continué à y aller régulièrement. Après le premier film, on a acheté une petite caméra vidéo Sony, il y a un atelier audiovisuel qui s'est fait et moi j'ai continué à aller là-bas pour faire de l'audiovisuel et de la sculpture parce que ça m'intéressait. Petit à petit, je me suis dit qu'un deuxième film était possible, surtout qu'il y avait une évolution dans la pratique de l'Ecole qui s'était faite : il y avait de plus en plus d'enfants qui demandaient à aller en province, il a fallu trouver des familles qui les accueillent et des artisans avec qui ils puissent travailler. A partir de là, j'ai essayé d'organiser quatre récits sur des enfants différents."

L'émission "Les rendez-vous du dimanche" diffuse ensuite un extrait du film dans lequel les enfants pris en charge critiquent le système scolaire. Quand l'entretien reprend, A Michel Drucker qui demande si "ces enfants trouvent facilement des familles pour les recueillir". Guy Seligmann répond que si les responsables de Bonneuil ont organisé un réseau, ces accueils restent difficiles "parce qu'on ne peut pas prendre des enfants qui ont des difficultés de ce type comme ça, du jour au lendemain. Il faut qu'il y ait une relation qui s'installe entre l'école, la famille et l'enfant. " Michel Drucker lui demandant si l'aventure de Bonneuil continue, Guy Seligmann lui répond que l'Ecole fonctionne "sous un statut particulier, comme hôpital de jour, avec cette particularité que la subvention est donnée par la sécurité sociale à titre expérimental tous les ans". il ajoute que l'administration a fini par accepter que Bonneuil poursuive sa pratique particulière. Pour clore l'entretien, Miche Drucker indique que Secrète enfance est sorti dans les salles de cinéma à Paris, en attendant une diffusion télévisuelle.

Public

Tout public

Audience

Descriptif libre

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Joël Danet