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« Un jour comme les autres » : différence entre les versions

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|realisateurs=Georges Rouquier
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Simultanément, la question de la protection physique des ouvriers gagne en importance. La loi du 2 novembre 1892, crée le corps des inspecteurs du travail et celle du 12 juin 1893 sur l’hygiène et la sécurité des travailleurs dans les établissements industriels constitue le socle fondateur de la législation sur la sécurité au travail. Au cours des décennies suivantes, les employeurs eux-mêmes se penchent sur le problème, qui est dans l’intérêt du maintien de la force de travail des ouvriers et in fine de la productivité de l’entreprise.
L’Institut National de Sécurité (INRS) et l’Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics (OPPBTP) sont créés en 1947. Les questions d’hygiène et de sécurité au travail sont ainsi institutionnalisés alors que, la guerre terminée, le bâtiment et les travaux publics sont en première ligne pour la Reconstruction.
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Version du 23 août 2024 à 14:43



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Titre :
Un jour comme les autres
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Interprétation :
Durée :
24 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :

Générique principal

Ce film a été produit pour le compte de L'INSTITUT NATIONAL DE SÉCURITÉ avec le concours de L'ORGANISME PROFESSIONNEL DE PRÉVENTION DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS

LES FILMS JACQUELINE JACOUPY et INTERMONDIA FILMS J.P. GUIBERT Présentent

Un film de GEORES ROUQUIER

Avec JACQUES MARIN
JACQUELINE GAUDIN

et BUGETTE
Images de GEORGES DELAUNAY
Assistant LOUIS SCOSSA

Ingénieur du son RENÉ LECUYER
Assisté de LUCIEN MOREAU et CONSTANTIN KOSTROMINE
Son STUDIOS MARIGNY

MOntage DANIEL LECOMTE Laboratoire ÉCLAIR ÉPINAY

Contenus

Sujet

Prévention des accidents du travail dans le bâtiment.

Genre dominant

Fiction

Résumé

Pierre Lamblin est couvreur-zingueur et habite avec sa femme Madeleine et leur fille à Maisons-Lafitte près de Paris. Comme tous les matins, il s’habille rapidement pour se rendre à son travail en train. La journée sur le chantier se déroule normalement jusqu’à ce qu’il se rende sur une portion de toit pour exécuter un petit travail qui lui a été demandé par le chef de chantier. Ne s’étant pas équipé pour assurer sa sécurité, il glisse et, manquant de tomber dans le vide, se raccroche in extremis à la gouttière. Ses camarades réussissent à le récupérer avant qu’il ne lâche prise. Une fois le danger écarté, il se fait sermonner par le chef qui lui rappelle qu’assurer sa sécurité n’est pas une option. Tout au long du trajet qui le ramène chez lui, il songe aux conséquences que sa mort aurait pu avoir pour sa famille.

Contexte

Les révolutions industrielles de XIXe siècle ont permis à la France de se doter d’une industrie lourde à l’image du Royaume-Uni ou de l’Allemagne. En même temps que la taille des usines, les risques auxquels sont exposés les ouvriers qui y travaillent s’accroissent. Dès cette époque, des politiques de régulations sont tentées par les pouvoirs publics. Après la loi Le Chapelier du 17 juin 1791 qui supprimait les corporations, la loi du 22 mars 1841 interdit le travail au-dessous de l’âge de huit ans. La loi Waldeck-Rousseau autorise les syndicats en 1884, puis celle du 13 juillet 1906 institue le repos hebdomadaire. La loi des huit heures est adoptée en 1919 et celle instaurant deux semaines de congés payés et les conventions collectives en 1936.

Simultanément, la question de la protection physique des ouvriers gagne en importance. La loi du 2 novembre 1892, crée le corps des inspecteurs du travail et celle du 12 juin 1893 sur l’hygiène et la sécurité des travailleurs dans les établissements industriels constitue le socle fondateur de la législation sur la sécurité au travail. Au cours des décennies suivantes, les employeurs eux-mêmes se penchent sur le problème, qui est dans l’intérêt du maintien de la force de travail des ouvriers et in fine de la productivité de l’entreprise.

L’Institut National de Sécurité (INRS) et l’Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics (OPPBTP) sont créés en 1947. Les questions d’hygiène et de sécurité au travail sont ainsi institutionnalisés alors que, la guerre terminée, le bâtiment et les travaux publics sont en première ligne pour la Reconstruction.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le film repose sur un scénario fictionnel et cependant très réaliste. Un jour qui commence « comme les autres » pour un ouvrier et sa famille jusqu’à ce qu’un événement imprévu manque de tout bouleverser et aboutit à une profonde remise en question chez le principal protagoniste de l’histoire. La scène de l’accident constitue une véritable césure entre la première partie du film, assez banale, et la seconde partie empreinte de gravité.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Bien que la scène de l’accident et des conséquences fatales qui auraient pu en résulter soient reprise plusieurs fois, la santé et la médecine ainsi que leurs représentants ne sont que symboliquement représentés par le bruit d’une sirène d’ambulance.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Communications et événements associés au film

Public

Audience

Descriptif libre

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs