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« Dormir » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
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C’est en 1929, en Allemagne, que le psychiatre Hans Berger découvrit l’électro-encéphalographe (eeg) qui est principalement utilisé depuis les années 1950 pour l'étude et l’exploration des états de veille/sommeil. En 1937, grâce aux enregistrements du sommeil, Alfred Loomis isola cinq phases différentes du sommeil. Puis, en 1953, Eugen Aserinski et Nathaniel Kleitman mirent en évidence la présence de mouvements oculaires rapides au cours d’une phase du sommeil, appelée par Michel Jouvet « sommeil paradoxal ». C’est grâce à l’enregistrement des différences d’activité électrique existant entre les divers points du cerveau qu’ont pu être distinguées les phases du sommeil. Capter l’activité cérébrale pendant le sommeil par l’eeg est une pratique très courante, en association avec d’autres appareils, comme l’électrocardiogramme (ecg), l’électro-occulogramme (eog), l’électromyogramme (emg). En général, on mesure également la température corporelle. La technique appelée polysomnographie recueille et analyse tous ces paramètres, permettant ainsi de visualiser le sommeil et la veille. | C’est en 1929, en Allemagne, que le psychiatre Hans Berger découvrit l’électro-encéphalographe (eeg) qui est principalement utilisé depuis les années 1950 pour l'étude et l’exploration des états de veille/sommeil. En 1937, grâce aux enregistrements du sommeil, Alfred Loomis isola cinq phases différentes du sommeil. Puis, en 1953, Eugen Aserinski et Nathaniel Kleitman mirent en évidence la présence de mouvements oculaires rapides au cours d’une phase du sommeil, appelée par Michel Jouvet « sommeil paradoxal ». C’est grâce à l’enregistrement des différences d’activité électrique existant entre les divers points du cerveau qu’ont pu être distinguées les phases du sommeil. Capter l’activité cérébrale pendant le sommeil par l’eeg est une pratique très courante, en association avec d’autres appareils, comme l’électrocardiogramme (ecg), l’électro-occulogramme (eog), l’électromyogramme (emg). En général, on mesure également la température corporelle. La technique appelée polysomnographie recueille et analyse tous ces paramètres, permettant ainsi de visualiser le sommeil et la veille. | ||
- Imagerie cérébrale du sommeil | |||
Les nouvelles méthodes d’imagerie cérébrale permettent de repérer une activité localisée du cerveau. La première de ces méthodes, appelée cartographie d’eeg, a permis de voir le cerveau fonctionner et de montrer que les régions cérébrales activées lors d’un rêve en phase de sommeil paradoxal sont les mêmes que celles activées pendant l’éveil. De même, cette cartographie a permis de mettre en évidence, lors du sommeil paradoxal, une activité dominante de la région pontique et limbique du cerveau en comparaison avec le sommeil lent. On a pu, par exemple, observer l’activation de la zone responsable de la vision ou de l’audition dans des moments spécifiques d’un rêve. La seconde méthode, l’imagerie fonctionnelle métabolique, comprend la tomographie par émission de positons (tep) et l’imagerie par résonance magnétique (irm) qui est la technique la plus récente. | Les nouvelles méthodes d’imagerie cérébrale permettent de repérer une activité localisée du cerveau. La première de ces méthodes, appelée cartographie d’eeg, a permis de voir le cerveau fonctionner et de montrer que les régions cérébrales activées lors d’un rêve en phase de sommeil paradoxal sont les mêmes que celles activées pendant l’éveil. De même, cette cartographie a permis de mettre en évidence, lors du sommeil paradoxal, une activité dominante de la région pontique et limbique du cerveau en comparaison avec le sommeil lent. On a pu, par exemple, observer l’activation de la zone responsable de la vision ou de l’audition dans des moments spécifiques d’un rêve. La seconde méthode, l’imagerie fonctionnelle métabolique, comprend la tomographie par émission de positons (tep) et l’imagerie par résonance magnétique (irm) qui est la technique la plus récente. | ||
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''Histoire de la benzodiazépine'' | ''Histoire de la benzodiazépine'' | ||
La première molécule de la classe des benzodiazépines est apparue dans les années 1960 ; c'est le chlordiazépoxide (Librax) et a été découverte par accident, comme de nombreux médicaments. De nombreuses spécialités ont vu le jour dans les années 1960. | La première molécule de la classe des benzodiazépines est apparue dans les années 1960 ; c'est le chlordiazépoxide (Librax) et a été découverte par accident, comme de nombreux médicaments. De nombreuses spécialités ont vu le jour dans les années 1960. Dans le milieu des années 1950, Leo Sternbach, pharmacologue émigré durant la Seconde Guerre mondiale, et travaillant pour Hoffmann-La Roche sur des dérivés de la quinoléine en vue de production de colorants, synthétise la première benzodiazépine : le chlordiazépoxide (Librium). Lowell Randall mit ensuite en évidence, en avril 1957, ses propriétés sédatives, myorelaxantes, anticonvulsivantes et souligne d'emblée son efficacité et une bonne tolérance in vivo. Un brevet fut déposé en mai 1958 pour un médicament qui allait devenir l'un des immenses succès commerciaux dans toute l'histoire de l'industrie pharmaceutique : le Librium (chlordiazépoxyde). La chlordiazépoxide et le diazépam furent commercialisés par Hoffmann-La Roche sous le nom commercial de « Valium » en 1963, et furent les deux médicaments les plus vendus. L'intronisation des benzodiazépines a conduit au déclin des prescriptions de barbituriques, et ont, dans les années 1970, remplacé de loin les anciens médicaments par des médicaments sédatifs et hypnotiques. | ||
Dans le milieu des années 1950, Leo Sternbach, pharmacologue émigré durant la Seconde Guerre mondiale, et travaillant pour Hoffmann-La Roche sur des dérivés de la quinoléine en vue de production de colorants, synthétise la première benzodiazépine : le chlordiazépoxide (Librium). Lowell Randall mit ensuite en évidence, en avril 1957, ses propriétés sédatives, myorelaxantes, anticonvulsivantes et souligne d'emblée son efficacité et une bonne tolérance in vivo. Un brevet fut déposé en mai 1958 pour un médicament qui allait devenir l'un des immenses succès commerciaux dans toute l'histoire de l'industrie pharmaceutique : le Librium (chlordiazépoxyde). La chlordiazépoxide et le diazépam furent commercialisés par Hoffmann-La Roche sous le nom commercial de « Valium » en 1963, et furent les deux médicaments les plus vendus. L'intronisation des benzodiazépines a conduit au déclin des prescriptions de barbituriques, et ont, dans les années 1970, remplacé de loin les anciens médicaments par des médicaments sédatifs et hypnotiques. | |||
Des comportements impulsifs, par exemple, le vol ou autres infractions à la loi, font également partie des réactions « paradoxales » aux benzodiazépines et ont déjà été répertoriées dans la littérature, au début des années 1960, lors de l'arrivée des premières benzodiazépines. Ces nouveaux groupes de médicaments ont fait grandir l'optimisme dans la profession clinique, mais ont rapidement suscité quelques controverses ; en particulier, le risque de dépendance a été perçu durant les années 1980. | Des comportements impulsifs, par exemple, le vol ou autres infractions à la loi, font également partie des réactions « paradoxales » aux benzodiazépines et ont déjà été répertoriées dans la littérature, au début des années 1960, lors de l'arrivée des premières benzodiazépines. Ces nouveaux groupes de médicaments ont fait grandir l'optimisme dans la profession clinique, mais ont rapidement suscité quelques controverses ; en particulier, le risque de dépendance a été perçu durant les années 1980. | ||
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Version du 29 août 2024 à 11:53
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Titre :
Dormir
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
24 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Médicament en fonction de leur action principale
- Troubles des fonctions et du métabolisme
- Séméiologie générale. Symptomatologie. Signes et symptômes. Examens. Diagnostic. Propédeutique
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Caroline Ruebrecht

