{{#widget:Qwant}}
« Dormir » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
(Enregistré en utilisant le bouton « Enregistrer et continuer » du formulaire) |
(Enregistré en utilisant le bouton « Enregistrer et continuer » du formulaire) |
||
| Ligne 84 : | Ligne 84 : | ||
|Descriptif libre={{HTDesc | |Descriptif libre={{HTDesc | ||
|Langue=fr | |Langue=fr | ||
|Texte=« Prix des dix meilleurs films aux Entretiens de Bichat 1975 »<br /> | |Texte='''Pré-générique avec visualisation de produits pharmaceutiques''' | ||
Visuel « Prix des dix meilleurs films aux Entretiens de Bichat 1975 »<br />Indication infographique : "cinémathèque Wyeth-Byla" sur fond d'une exposition de boîtes de médicaments :lait en poudre de marque SMA, minidril (contraceptif), Wyeth-Byla Mutasa, Stediril (contraceptif), Témesta (benzodiazépine, lorazepam = antidépresseur, anxiolytique) 2,5mg, Témesta 1mg, Séresta (benzodiazépine, oxazepam = anxiolytique, utilisé contre le delirium tremens) 50mg, Séresta 10mg). Ce film est une des rares productions de Duvivier qui intègre de cette façon des produits marchands dans ses images. D'habitude la mention de la firme responsable de la production est sur un fond uni, neutre. <br />Sur un fond bleu, avec fond de musique planante, apparition infographique du titre « Dormir » puis des indications de générique. <br /> | |||
'''Le sommeil : histoire et imaginaire''' | |||
Reproductions d'œuvres d'art sur le thème du sommeil dont ''Le cauchemar'' de Johann Heinrich Füssli, 1781. Avec la même musique que lors du générique, le commentaire débute : « Le tiers de notre existence étant consacré à dormir, il est normal que cette manifestation ait depuis toujours stimulé l'intérêt, dans l'art notamment où le thème du sommeil et du rêve tient une place importante. Pour les anciens philosophes, le sommeil était également lié à la mort. » Après cela surviennent des images de plusieurs sarcophages sur fond noir. « Et pendant longtemps, ces deux phénomènes ont été confondus » - image du visage d'une lionne ; un zoom arrière montre qu'elle dort dans un arbre ; image d'une chauve-souris : « Chez les animaux, la diversité des formes du sommeil est grande selon les espèces. Quoi qu'il en soit, le sommeil intrigue toujours l'homme qui met en œuvre pour en percer les secrets, les méthodes et les techniques les plus perfectionnées. »<br />Les définitions et l'histoire s'effectuent sur des images de tests scientifiques sur le sommeil. Viennent des explications sur les différents stades du sommeil et de leurs caractéristiques : le rythme alpha en référence, les 4 stades de profondeur du sommeil apparaissent sur un diagramme expliquant pour chaque phase le tracé électroencéphalographique et les types d'ondes associées. Le même procédé est utilisé pour les cycles du sommeil. Vue sur une expérience : analyse de la respiration, du tracé électroencéphalographique (le tracé défile à l'écran : vue des tracés en alternance avec les vues sur l'homme de l'expérience, sur une musique plus électrique), des mouvements oculaires. Explications de la durée du sommeil suivant l'âge ; un graphique en forme d'horloge-globe qui intègre les temps de sommeil dans une journée : pour le nourrisson, l'adulte, le vieillard. Nouveau graphique en lignes qui montre le type de sommeil (rapide/lent) et son pourcentage de temps qu'il occupe dans les trois cas, et la femme enceinte. Le commentaire enchaîne sur le rêve : des images rapides défilent sur des gravures d'art ; les images du film réalisé par Éric Duvivier, Ballet sur un thème paraphrénique, Sandoz, 1962, qui montrent des portes rouges qui s'ouvrent sur d'autres portes rouges pour finir dans une pièce rouge où l'on distingue quelques personnages (images encore réutilisées plus tard dans le film d'Éric Duvivier, Autoportrait d'un schizophrène, Sandoz, 1978). Le commentaire termine la partie histoire et définitions par : « Que nous disent les insomniaques ? » ; plaçant ainsi, subrepticement, le rêve et les hallucinations du Ballet sur un thème paraphrénique sur le même plan, mais techniquement comme une charnière entre les deux parties du film en introduisant la partie plus clinique.<br />Plan serré. Une femme dans la quarantaine parle de ses problèmes d'insomnie et de ses angoisses qui « viennent de l'enfance ». Elle est vraisemblablement en consultation. Sans raccord - plan serré - un homme raconte ses difficultés à trouver le sommeil, ses cauchemars (il a perdu un enfant de 8 ans). Sans raccord, un autre homme explique passer plusieurs nuits blanches et que sont apparus des maux de tête et une dépression. Sans raccord, une femme parle de ses états dépressifs, qu'elle ne dort plus et qu'elle s'angoisse de plus en plus en pensant qu'elle ne dormirait pas ; ses problèmes sont en début de sommeil, elle parle de ses soucis quand les habitudes sont brisées ; des éléments de sa vie l'ont perturbé et ont amené la dépression et la perte de sommeil. Sans raccord, un adolescent met très longtemps à s'endormir. Sans raccord, une femme dit prendre des médicaments pour s'endormir « je pense que j'en ai pas vraiment besoin, mais psychologiquement, ça me sert », elle fait des cauchemars qui la réveillent. <br />Le commentaire revient pour casser le rythme des entretiens :« Ainsi, les excès alcooliques, le surmenage, la tension émotionnelle, l'absence d'exercices physiques sont le plus souvent incriminés. Il est habituel que ces sujets abusent de somnifères qui conduisent à une escalade d'autant plus dangereuse qu'il s'agit d'automédication. Avant toute prescription, il faut penser aux contre-indications possibles, et notamment que l'abus d'alcool interdit les barbituriques. Il faut également être prudent chez les sujets ayant une appétence médicamenteuse excessive. »<br />Un retour sur une patiente explique que, dans son cas, l'alcool a permis de calmer ses angoisses, mais lui en a donné d'autres : l'association des barbituriques et de l'alcool a posé une accoutumance qui l'a amenée à changer de médicament. Un autre homme parle - gros plan sur ses mains (il se touche les mains) - le commentaire explique que « l'anxiété est le facteur déterminant chez la plupart des insomniaques... » (à nouveau l'image des boîtes de médicaments : ceux qui apparaissent en double (en différents dosages) sont des anxiolytiques) « … et que les anxiolytiques actuels sont bien plus maniables que les hypnotiques traditionnels (…) les anxiolytiques, et particulièrement les benzodiazépines sont les médicaments les plus efficaces et les mieux tolérés. » Ce commentaire pose clairement une cassure, une innovation entre les barbituriques traditionnellement utilisés dans les cas d'insomnie et les anxiolytiques.<br />Épilogue : « Certes sommeil et anxiété ne nous ont pas encore révélé tous leurs secrets. Toutefois, les développements les plus récents, des méthodes d'exploration du sommeil dont les résultats sont analysés par ordinateur et leur confrontation avec l'approche psychologique du praticien, laissent présager une meilleure compréhension du sommeil et du rêve. » → sur les images de tracés et de l'appareillage de tests du sommeil.<br />FIN Sciencefilm Wyeth-Byla (même musique qu'au début sur les boîtes de médicaments)<br />Fonds Eric Duvivier code 442. | |||
}} | }} | ||
|Notes complémentaires={{HTNotes | |Notes complémentaires={{HTNotes | ||
Version du 29 août 2024 à 15:37
Pour voir ce film dans son intégralité veuillez vous connecter.
Si vous rencontrez un problème d'affichage du film ou des sous-titres , veuillez essayer un autre navigateur.
Titre :
Dormir
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
24 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Médicament en fonction de leur action principale
- Troubles des fonctions et du métabolisme
- Séméiologie générale. Symptomatologie. Signes et symptômes. Examens. Diagnostic. Propédeutique
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Oui. Autoportrait d'un schizophrène
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Caroline Ruebrecht

