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« Dormir » : différence entre les versions
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Dans un laboratoire, un jeune homme étendu sur un lit est relié à des appareils électroniques par des capteurs disposés à l'endroit de son coeur et différents endroits de son crâne. " Depuis 1953, date de la découverte de la phase des mouvements oculaires, les neurophysiologistes ont considérablement fait avancer nos connaissances grâce aux techniques d'enregistrement polygraphique : électroencéphalogramme, électrocardiogramme." Sur fond d'une musique électronique un tantinet anxiogène, présentation des 4 stades de profondeur du sommeil sur fond de dessins successifs qui les illustrent avec une femme en train de dormir. En transparence, des courbes de diagrammes indiquent le tracé électroencéphalographique et les types d'ondes associées. Graphique qui explique les cycles auxquels correspondent les stades. Retour sur l'expérience : gros plan sur le jeune homme sur lequel elle est pratiquée, dézoom pour le montrer alité, prêt à dormir, puis la vitre qui le sépare de la régie d'observation : analyse de la respiration, du tracé électroencéphalographique (le tracé défile à l'écran : les lumières s'éteignent, un rideau couvre la vitre. Alternance de vues de l'homme en train de dormir, variant ses attitudes selon le stade de sommeil qu'il atteint, et de vues de tracés encéphalographiques qui traduisent ses mouvements oculaires. Explications des variations de la durée du sommeil selon l'âge du sujet ; un graphique en forme d'horloge-globe montre les segments de temps occupés à dormir sur 24h selon qu'on est nourrisson, adulte, ou vieillard : les nourrissons comme les personnes âgées connaissent un sommeil "polyphasique". | Dans un laboratoire, un jeune homme étendu sur un lit est relié à des appareils électroniques par des capteurs disposés à l'endroit de son coeur et différents endroits de son crâne. " Depuis 1953, date de la découverte de la phase des mouvements oculaires, les neurophysiologistes ont considérablement fait avancer nos connaissances grâce aux techniques d'enregistrement polygraphique : électroencéphalogramme, électrocardiogramme." Sur fond d'une musique électronique un tantinet anxiogène, présentation des 4 stades de profondeur du sommeil sur fond de dessins successifs qui les illustrent avec une femme en train de dormir. En transparence, des courbes de diagrammes indiquent le tracé électroencéphalographique et les types d'ondes associées. Graphique qui explique les cycles auxquels correspondent les stades. Retour sur l'expérience : gros plan sur le jeune homme sur lequel elle est pratiquée, dézoom pour le montrer alité, prêt à dormir, puis la vitre qui le sépare de la régie d'observation : analyse de la respiration, du tracé électroencéphalographique (le tracé défile à l'écran : les lumières s'éteignent, un rideau couvre la vitre. Alternance de vues de l'homme en train de dormir, variant ses attitudes selon le stade de sommeil qu'il atteint, et de vues de tracés encéphalographiques qui traduisent ses mouvements oculaires. Explications des variations de la durée du sommeil selon l'âge du sujet ; un graphique en forme d'horloge-globe montre les segments de temps occupés à dormir sur 24h selon qu'on est nourrisson, adulte, ou vieillard : les nourrissons comme les personnes âgées connaissent un sommeil "polyphasique". Graphique sur les variations de proportion du temps de sommeil rapide selon l'âge du sujet, avec le cas la femme enceinte.(07:10) | ||
'''Énigmes du rêve, interprétation psychanalytique''' | |||
"Dormir, c'est aussi rêver. Les fonctions du rêve sont encore loin d'être élucidées". Succession ultrarapide de photogrammes issus de ''Ballet sur un thème paraphrénique'' que Duvivier a réalisé pour Sandoz en 1962 (dont une séquence montrant une ouverture à l'infini d'une double porte rouge qu'Éric Duvivier va remployer dans sa réalisation pour Sandoz en 1978 : ''Autoportrait d'un schizophrène''). Développement du commentaire sur l'interprétation psychanalytique du rêve, "la voie royale qui mène à l'inconscient" : "C'est l'accomplissement d'un désir. Encore faut-il le déchiffrer. Il faut déceler à partir de son contenu manifeste son contenu latent, c'est-à-dire sa réelle signification." Le commentaire enchaîne sur les perturbations du "processus sommeil-rêve" par des "altérations de l'équilibre physiologique et psychologique du sujet". La séquence se conclut par une interrogation du commentaire qui introduit à la nouvelle partie du film qui va suivre : "Que nous disent les insomniaques?" (08:12) | |||
'''Témoignages sur les insomnies''' | |||
.<br />Plan serré. Une femme dans la quarantaine parle de ses problèmes d'insomnie et de ses angoisses qui « viennent de l'enfance ». Elle est vraisemblablement en consultation. Sans raccord - plan serré - un homme raconte ses difficultés à trouver le sommeil, ses cauchemars (il a perdu un enfant de 8 ans). Sans raccord, un autre homme explique passer plusieurs nuits blanches et que sont apparus des maux de tête et une dépression. Sans raccord, une femme parle de ses états dépressifs, qu'elle ne dort plus et qu'elle s'angoisse de plus en plus en pensant qu'elle ne dormirait pas ; ses problèmes sont en début de sommeil, elle parle de ses soucis quand les habitudes sont brisées ; des éléments de sa vie l'ont perturbé et ont amené la dépression et la perte de sommeil. Sans raccord, un adolescent met très longtemps à s'endormir. Sans raccord, une femme dit prendre des médicaments pour s'endormir « je pense que j'en ai pas vraiment besoin, mais psychologiquement, ça me sert », elle fait des cauchemars qui la réveillent. <br />Le commentaire revient pour casser le rythme des entretiens :« Ainsi, les excès alcooliques, le surmenage, la tension émotionnelle, l'absence d'exercices physiques sont le plus souvent incriminés. Il est habituel que ces sujets abusent de somnifères qui conduisent à une escalade d'autant plus dangereuse qu'il s'agit d'automédication. Avant toute prescription, il faut penser aux contre-indications possibles, et notamment que l'abus d'alcool interdit les barbituriques. Il faut également être prudent chez les sujets ayant une appétence médicamenteuse excessive. »<br />Un retour sur une patiente explique que, dans son cas, l'alcool a permis de calmer ses angoisses, mais lui en a donné d'autres : l'association des barbituriques et de l'alcool a posé une accoutumance qui l'a amenée à changer de médicament. Un autre homme parle - gros plan sur ses mains (il se touche les mains) - le commentaire explique que « l'anxiété est le facteur déterminant chez la plupart des insomniaques... » (à nouveau l'image des boîtes de médicaments : ceux qui apparaissent en double (en différents dosages) sont des anxiolytiques) « … et que les anxiolytiques actuels sont bien plus maniables que les hypnotiques traditionnels (…) les anxiolytiques, et particulièrement les benzodiazépines sont les médicaments les plus efficaces et les mieux tolérés. » Ce commentaire pose clairement une cassure, une innovation entre les barbituriques traditionnellement utilisés dans les cas d'insomnie et les anxiolytiques.<br />Épilogue : « Certes sommeil et anxiété ne nous ont pas encore révélé tous leurs secrets. Toutefois, les développements les plus récents, des méthodes d'exploration du sommeil dont les résultats sont analysés par ordinateur et leur confrontation avec l'approche psychologique du praticien, laissent présager une meilleure compréhension du sommeil et du rêve. » → sur les images de tracés et de l'appareillage de tests du sommeil.<br />FIN Sciencefilm Wyeth-Byla (même musique qu'au début sur les boîtes de médicaments)<br />Fonds Eric Duvivier code 442. | |||
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Version du 29 août 2024 à 16:31
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Titre :
Dormir
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
24 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Médicament en fonction de leur action principale
- Troubles des fonctions et du métabolisme
- Séméiologie générale. Symptomatologie. Signes et symptômes. Examens. Diagnostic. Propédeutique
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Oui. Autoportrait d'un schizophrène
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Caroline Ruebrecht

