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« Symptomatologie hystérique » : différence entre les versions

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|Texte=Ce film, de la série "Séméiologie psychiatrique", est destiné à illustrer un cours afin d'apporter un support intéressant et concret à la présentation clinique. Comme tous les films de cette série, celui-ci est construit comme une séquence-plan : la caméra reste fixe. Dans certains cas, il semble que la caméra est cachée ; dans d'autres cas, les patients montrent que celle-ci est présente - certains patients portant un micro autour du cou.
|Texte=Carton : " 1. Névroses hystériques à expressions somatiques : cathiémophrénose (le gros ventre)[…]* 2. Névroses hystériques à expressions somatiques : visuelles et motrices – acuité visuelle à 7/10 après intervention pour cataracte – examen neurologique normal". Le film est composé de deux parties, chaque partie correspond à un entretien avec une patiente. Dans une pièce, le médecin (un homme) invite la patiente à s'assoir. Elle se place face à la caméra. Le médecin est montré en trois-quarts dos. Zoom avant sur le visage de la patiente. Elle évoque son « enfance très malheureuse », sa vie familiale (ses "deux beaux enfants" et son mari "très gentil"), ses problèmes de poids (elle a perdu 40 kg entre son mariage et l'accouchement de son fils), ses insomnies et ses malaises qui l'ont conduite à être hospitalisée. Elle explique que son ventre gonfle selon ses émotions - c'est à dire très souvent. Le médecin l'interrogeant à ce sujet, elle répond qu'elle n'a pas d'explications. Elle a le même ventre que lorsqu'elle était enceinte, affirme-t-elle. La motivation de cette séquence est clairement de montrer les symptômes de cette névrose hystérique à expressions somatiques.<br />Dans la seconde séquence du film, une femme d'une soixantaine d'années est filmée assise sur une chaise. Face à elle, un médecin (une femme). Un autre médecin ferme la porte derrière elle. La patiente porte des lunettes noires, et place sa main devant ses yeux à cause de la lumière (elle explique avoir eu une opération de la cataracte). Elle affirme qu'elle est également gênée par son bras droit. Le médecin guide ses réponses pour l'aider à expliquer d'elle-même sa situation. Il tente quelques expériences : lors de la première expérience, il lui demande d'aller ouvrir la porte - qu'elle peine à trouver - puis de se rassoir ; lors de la seconde, il lui demande de lever son bras. La patiente exprime les difficultés qu'elle rencontre dans sa vie quotidienne. La motivation de cette séquence est également de montrer les symptômes d'une autre névrose hystérique à expressions somatiques.<br />Dans ce film, le médecin, par ses questions, guide le patient à expliquer ses symptômes, sa vie au quotidien, son passé, ce qu'il peut ou ne peut pas faire, ainsi que les conditions d'apparition des symptômes.
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|Texte=Le film suit une séance de consultation. Quelques cartons introductifs présentent le cas clinique qui va suivre. Le film est diffusé sans musique et sans commentaires en voix-off. <br />'''Cartons introductifs'''<br />* « La projection de ce film est strictement réservée au corps médical »* Les Laboratoires Delagrange présentent* Une promotion du G.E.R.C.E.P. (Groupe d’Etudes et de Réalisations Cinématographiques pour l’Enseignement de la Psychopathologie) * Réalisation Sciencefilm* Séméiologie psychiatrique* Une série de films d’enseignement* Professeur agrégé Thérèse Lemperière - Docteurs André Féline et Bertrand Samuel Lajeunesse* Travail de la Clinique des maladies mentales et de l’encéphale – (Professeur P. Pichot) – Centre psychiatrique Sainte-Anne* Symptomatologie hystérique* 1. Névroses hystériques à expressions somatiques : cathiémophrénose (le gros ventre)[…]* 2. Névroses hystériques à expressions somatiques : visuelles et motrices – acuité visuelle à 7/10 après intervention pour cataracte – examen neurologique normal<br />'''Film'''<br />Le film est composé de deux parties, chaque partie correspond à un entretien avec une patiente.<br />Dans une pièce sans bureau, une femme entre et le médecin (un homme) l'invite à s'assoir. Elle se place face à la caméra, le médecin étant en trois-quarts dos. Un zoom avant s'effectue sur la patiente. La caméra offre un plan serré sur son visage. Elle évoque son « enfance très malheureuse », sa vie familiale (ses "deux beaux enfants" et son mari "très gentil"), ses problèmes de poids (elle a perdu 40 kg entre son mariage et l'accouchement de son fils), ses insomnies et ses malaises qui l'on conduite à être hospitalisée. La caméra alterne entre des plans très serrés, des plans moyens et des plans plus larges où l'on aperçoit le médecin de dos (en blouse). Elle explique que son ventre gonfle selon ses émotions - c'est à dire très souvent. Le médecin l'interroge au sujet de ce « gros ventre » et de ses possibles origines, mais elle exprime son incompréhension. Elle dévoile qu'elle a le même ventre que lorsqu'elle était enceinte. La motivation de cette séquence est clairement de montrer les symptômes de cette névrose hystérique à expressions somatiques.<br />Dans la seconde séquence du film, on aperçoit une femme d'une soixantaine d'années assise sur une chaise en face d'un médecin (une femme). Le spectateur peut voir un autre médecin fermer la porte en arrière plan. La patiente porte des lunettes noires, et place sa main devant ses yeux, gênée par la lumière (après une opération de la cataracte). La femme est également gênée par son bras droit. Le médecin guide les réponses pour aider la femme à expliquer d'elle-même sa situation. Le médecin tente quelques expériences : lors de la première expérience, la femme doit aller ouvrir la porte - qu'elle peine à trouver - puis doit se rassoir ; lors de la seconde, elle doit lever son bras. La patiente exprime son incompréhension et sa difficulté dans sa vie quotidienne. La motivation de cette séquence est également de montrer les symptômes d'une autre névrose hystérique à expressions somatiques.<br />Dans ce film, le médecin, par ses questions, guide le patient à expliquer ses symptômes, sa vie au quotidien, son passé, ce qu'il peut ou ne peut pas faire, ainsi que les conditions d'apparition des symptômes. <br />Fonds Eric Duvivier code 359 P.
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Dernière version du 2 septembre 2024 à 11:24



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Titre :
Symptomatologie hystérique
Série :
Séméiologie psychiatrique
Année de production :
1971
Pays de production :
France
Réalisation :
Éric Duvivier
Conseil scientifique :
André Féline
Bertrand Samuel-Lajeunesse
Thérèse Lempérière
Durée :
27 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Français
Sous-titrage et transcription :
Sous-titrage
Sociétés de production :
Sciencefilm
Archives détentrices :
CIL, CERIMES, Image'Est

Générique principal

Auteurs : Professeur agrégé Thérèse Lemperière - Docteurs André Féline et Bertrand Samuel Lajeunesse
Travail de la Clinique des maladies mentales et de l’encéphale – (Professeur P. Pichot) – Centre psychiatrique Sainte-Anne

Contenus

Sujet

Présentation clinique d'un cas de symptomatologie hystérique.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Carton : " 1. Névroses hystériques à expressions somatiques : cathiémophrénose (le gros ventre)[…]* 2. Névroses hystériques à expressions somatiques : visuelles et motrices – acuité visuelle à 7/10 après intervention pour cataracte – examen neurologique normal". Le film est composé de deux parties, chaque partie correspond à un entretien avec une patiente. Dans une pièce, le médecin (un homme) invite la patiente à s'assoir. Elle se place face à la caméra. Le médecin est montré en trois-quarts dos. Zoom avant sur le visage de la patiente. Elle évoque son « enfance très malheureuse », sa vie familiale (ses "deux beaux enfants" et son mari "très gentil"), ses problèmes de poids (elle a perdu 40 kg entre son mariage et l'accouchement de son fils), ses insomnies et ses malaises qui l'ont conduite à être hospitalisée. Elle explique que son ventre gonfle selon ses émotions - c'est à dire très souvent. Le médecin l'interrogeant à ce sujet, elle répond qu'elle n'a pas d'explications. Elle a le même ventre que lorsqu'elle était enceinte, affirme-t-elle. La motivation de cette séquence est clairement de montrer les symptômes de cette névrose hystérique à expressions somatiques.
Dans la seconde séquence du film, une femme d'une soixantaine d'années est filmée assise sur une chaise. Face à elle, un médecin (une femme). Un autre médecin ferme la porte derrière elle. La patiente porte des lunettes noires, et place sa main devant ses yeux à cause de la lumière (elle explique avoir eu une opération de la cataracte). Elle affirme qu'elle est également gênée par son bras droit. Le médecin guide ses réponses pour l'aider à expliquer d'elle-même sa situation. Il tente quelques expériences : lors de la première expérience, il lui demande d'aller ouvrir la porte - qu'elle peine à trouver - puis de se rassoir ; lors de la seconde, il lui demande de lever son bras. La patiente exprime les difficultés qu'elle rencontre dans sa vie quotidienne. La motivation de cette séquence est également de montrer les symptômes d'une autre névrose hystérique à expressions somatiques.
Dans ce film, le médecin, par ses questions, guide le patient à expliquer ses symptômes, sa vie au quotidien, son passé, ce qu'il peut ou ne peut pas faire, ainsi que les conditions d'apparition des symptômes.

Contexte

Voir la notice de la série "Séméiologie psychiatrique" auquel ce film appartient.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Oui.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

En situation de consultation, sans aucun commentaire, le spectateur assiste aux (rares) questions du médecin et aux réponses du patient.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Le film est destiné au corps médical, sans enjeu de représentation publique. La présence du médecin est la plupart du temps "off" : signalée par la voix ou par son corps en amorce de plan. Pas de contrechamp sur lui, l'orientation de la caméra reste sur le ou la malade. Il arrive que le médecin ou la médecin entre dans le champ quand il lui est nécessaire d'intervenir pour l'apaiser.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Circuit médical / Universités

Communications et événements associés au film

Public

Corps médical (« La projection de ce film est strictement réservée au corps médical »)

Audience

Descriptif libre

Notes complémentaires

Réf. CIL du film : cote 359 P + dossier sur le film (brochure de présentation recto-verso)

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Caroline Ruebrecht



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