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|Texte=''Une contractualisation de Sciencefilm avec le Laboratoire Sandoz''
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Par une convention qui lie Sandoz à la société Science film, Eric Duvivier, le 4 juin 1965, s'engage à "réaliser pour le compte des Laboratoires Sandoz, dans un délai de maximum 8 mois, un film de 35mm, noir et blanc, sonore, d'une durée de 25 minutes environ, adapté de la femme 100 têtes, oeuvre de Marx Enst." Le financement prévu doit couvrir l'achat des droits d'adaptation et la réalisation.
Par une convention qui lie Sandoz à la société Science film, Eric Duvivier, le 4 juin 1965, s'engage à "réaliser pour le compte des Laboratoires Sandoz, dans un délai de maximum 8 mois, un film de 35mm, noir et blanc, sonore, d'une durée de 25 minutes environ, adapté de la femme 100 têtes, oeuvre de Marx Enst." Le financement prévu doit couvrir l'achat des droits d'adaptation et la réalisation. Les laboratoires Sandozz disposent des "droits d'utilisation du film", de la possibilité de procéder à des copies 16 mm. Les diffusions à l'initiative de Sciencefilm supposent leur accord. (Dossier de production Science film ''La femme 100 têtes'' - archives DHVS).
 
''Une "adaptation" d'une oeuvre diffusée en 1929 par Max Ernst''
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|Texte=Le spectateur doit chercher les liens, souvent obscurs, entre les commentaires et les images auxquelles ils sont associés. Celles-ci consistent entre la reprise des gravures originales de Marx Enst et des prises de vues qui en imitent le caractère hétéroclite et insolite. De cette façon, le film de Duvivier propose un développement par le cinéma d'une oeuvre déjà réalisée. Il serait en quelque sorte un hommage à la tradition iconographique des Surréalistes, davantage qu'une oeuvre elle-même. Il est intéressant à cet égard de noter que la réalisation est en noir et blanc et qu'elle recrout fréquemment à la surimporession : par son choix de ce procédé, comme par son choix chromatique, elle évoque les oeuvres cinématographiques majeures du mouvement surréaliste qui datent du cinéma muet (''L'étoile de mer'' par Man Ray et ''La coquille et le clergyman'' de Germaine Dulac ont été réalisés en 1928, ''L'âge d'or'' de Luis Bunuel a été réalisé peu après, en 1930.) Dans le carton liminaire dont il signe le texte, le poète André Pieyre de Mandiargues, lui-même en relation avec le groupe surréaliste, estime que "malgré les difficultés inhérentes à une transposition dynamique de planches au caractère d'antagonisme statique, Eric Duvivier a fort bien réussi dans sa tentative."
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Version du 9 septembre 2024 à 11:04



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Titre :
La femme 100 têtes
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
20 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :

Générique principal

Assistant réalisateur : Albert Luzuy / Sénario : Eric Duvivier, d'après une œuvre de Max Ernst (adaptation libre) / Commentaire : Max Ernst dit par Jean Servais (avec la voix de) /Images : Pierre Fournier / Décors : Jean Caillon et Philippe Sevin / Régie : Maurice Magalon

Contenus

Sujet

Adaptation libre et partielle de l'oeuvre de Max Ernst La femme 100 têtes(1929), roman qui se présente sous la forme d’une succession de gravures réalisées à partir de ‘’collages’’. .

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Les images de ce film sont tirées des gravures réalisées à partir des collages de La femme 100 têtes de Max Ernst (1929). Il s'agit d'une succession de tableaux reliés les uns aux autres par la même tonalité poétique qui s'appuie sur l'imaginaire érotique lié au corps féminin et sur l'imagerie propre à l'art de vivre bourgeois et au développment de la civilisation industrielle.

Contexte

Une contractualisation de Sciencefilm avec le Laboratoire Sandoz

Par une convention qui lie Sandoz à la société Science film, Eric Duvivier, le 4 juin 1965, s'engage à "réaliser pour le compte des Laboratoires Sandoz, dans un délai de maximum 8 mois, un film de 35mm, noir et blanc, sonore, d'une durée de 25 minutes environ, adapté de la femme 100 têtes, oeuvre de Marx Enst." Le financement prévu doit couvrir l'achat des droits d'adaptation et la réalisation. Les laboratoires Sandozz disposent des "droits d'utilisation du film", de la possibilité de procéder à des copies 16 mm. Les diffusions à l'initiative de Sciencefilm supposent leur accord. (Dossier de production Science film La femme 100 têtes - archives DHVS).

Une "adaptation" d'une oeuvre diffusée en 1929 par Max Ernst

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Non.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Oui.
  • Séquences d'animation : Oui.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le spectateur doit chercher les liens, souvent obscurs, entre les commentaires et les images auxquelles ils sont associés. Celles-ci consistent entre la reprise des gravures originales de Marx Enst et des prises de vues qui en imitent le caractère hétéroclite et insolite. De cette façon, le film de Duvivier propose un développement par le cinéma d'une oeuvre déjà réalisée. Il serait en quelque sorte un hommage à la tradition iconographique des Surréalistes, davantage qu'une oeuvre elle-même. Il est intéressant à cet égard de noter que la réalisation est en noir et blanc et qu'elle recrout fréquemment à la surimporession : par son choix de ce procédé, comme par son choix chromatique, elle évoque les oeuvres cinématographiques majeures du mouvement surréaliste qui datent du cinéma muet (L'étoile de mer par Man Ray et La coquille et le clergyman de Germaine Dulac ont été réalisés en 1928, L'âge d'or de Luis Bunuel a été réalisé peu après, en 1930.) Dans le carton liminaire dont il signe le texte, le poète André Pieyre de Mandiargues, lui-même en relation avec le groupe surréaliste, estime que "malgré les difficultés inhérentes à une transposition dynamique de planches au caractère d'antagonisme statique, Eric Duvivier a fort bien réussi dans sa tentative."

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

La médecine est approchée sous l'angle psychanalytique : il représente selon la firme Sandoz qui l'a produit "une contribution aux passionnantes recherches du surréalisme dans l’exploration de l’inconscient." Puiser dans le savoir psychanalytique justifie que ce film, avant tout d'inspiration artistique, figure dans le catalogue de la cinémathèque du laboratoire pharmaceutique.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Circuit médical

Communications et événements associés au film

Affiche

Public

Corps médical

Audience

Descriptif libre

La démarche expliquée par André Pieyre de Mandiargues : une adaptation cinématographique de l'œuvre graphique de Max Ernst
Écritures en noir gras sur fond blanc : « C'est en 1929 que parut La femme 100 têtes, premier grand recueil de collages (découpages) de Max Ernst, et de ce temps-là nous sommes fondés à dire qu'il est l'âge d'or du surréalisme, puisqu'il vit la publication à peu près simultanée d'œuvres capitales de Breton, d'Aragon, de Péret et particulièrement d'Eluard, dont l'esprit, à ce qu'il me semble, est inséparable de celui qui anime les images de Max Ernst. La poésie surréaliste usant, à la manière des rêves, du contraste entre des éléments disparates mais reliés par une certaine continuité d'allure obsessive, je pense que Max Ernst a voulu la renouveler en inventant un livre bâti non pas d'images verbales mais de gravures détournées d'illustrés anciens, modifiées, appropriées à sa fantaisie personnelle, et faire de la contemplation de ce livre (pages tournées rapidement) quelque chose comme une séance de lanterne magique. Le poème visuel de Max Ernst est un peu de la famille des ancêtres du cinéma. Il est donc naturel qu'on ait voulu le porter à l'écran. Malgré les difficultés inhérentes à une transposition dynamique de planches au caractère d'antagonisme statique, Eric Duvivier a fort bien réussi dans sa tentative, et je me plais à saluer en elle le meilleur film surréaliste qui nous ait été offert depuis trente ans ou davantage. André Pieyre de Mandiargues »
Montage musical et animation de gravuresMusique classique : Stravinsky, Le Baiser de la Fée – Coda, ballet de 1928. Le logo Sandoz est inséré dans une gravure ; comme tout le reste du générique. Musique : début de : Carl Orff, Carmina Burana – Fortuna Imperatrix Mundi, cantate de 1935-1936. Le film se déroule comme des successions de gravures animées, toujours accompagnées d'un commentaire. L'histoire (s'il y en a une) et celle du destin de la femme "100 têtes". Plusieurs personnages reviennent comme Loplop.

Notes complémentaires

réf. du doc au CIL : Cote 273 + dossier sur le film (brochure, commentaires en français et en espagnol). Réf du doc au CERIMES : DVD n° 08671 (+ BétaSP)

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Caroline Ruebrecht