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« L'accouchement sans appréhension » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
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Gros plan sur un bébé qu'une femme tient dans ses bras. Commentaire : "dans une maternité moderne, depuis quelques temps, c'est journellement qu'on peut assister la scène suivante". Dézoom, nous voyons une femme alitée dans une chambre d'hôpital, nous devions que c'est la mère du bébé. Assise à son chevet, une autre femme cajole le bébé. Voix off qui est celle de sa mère - ici, et de façon générale dans le film, les voix correspondant aux personnages filmés sont post-synchronisées (de façon plus ou moins heureuse selon le personnage) : "Je suis heureuse, tu sais, tout s'est si simplement passé. J'ai contrôlé moi-même chaque moment de mon accouchement." Cette réplique témoigne de l'intention féministe de la réalisation, laquelle fait écho aux films sur l'accouchement sans douleur de Max Ploquin. Il s'agit de faire en sorte que la parturiente soit une actrice consciente de chaque étape de son accouchement, qu'elle puisse le contrôler et se l'approprier grâce à elle-même et le savoir que la science médicale lui prodigue par l'intermédiaire du médecin-accoucheur qui l'accompagne. une infirmière entre dans la pièce, la mère lui confie le bébé. Celle-ci reprend : "toute une organisation m'avait préparée, j'étais moralement entraînée et je n'ai trouvé que compréhension auprès des sage-femmes, infirmières, monitrices, éducatrices... Enfin, j'avais attentivement suivi les explications du médecin accoucheur..." (01:17) | Musique classique doucereuse. Gros plan sur un bébé qu'une femme tient dans ses bras. Commentaire : "dans une maternité moderne, depuis quelques temps, c'est journellement qu'on peut assister la scène suivante". Dézoom, nous voyons une femme alitée dans une chambre d'hôpital, nous devions que c'est la mère du bébé. Assise à son chevet, une autre femme cajole le bébé. Voix off qui est celle de sa mère - ici, et de façon générale dans le film, les voix correspondant aux personnages filmés sont post-synchronisées (de façon plus ou moins heureuse selon le personnage) : "Je suis heureuse, tu sais, tout s'est si simplement passé. J'ai contrôlé moi-même chaque moment de mon accouchement." Cette réplique témoigne de l'intention féministe de la réalisation, laquelle fait écho aux films sur l'accouchement sans douleur de Max Ploquin. Il s'agit de faire en sorte que la parturiente soit une actrice consciente de chaque étape de son accouchement, qu'elle puisse le contrôler et se l'approprier grâce à elle-même et le savoir que la science médicale lui prodigue par l'intermédiaire du médecin-accoucheur qui l'accompagne. une infirmière entre dans la pièce, la mère lui confie le bébé. Celle-ci reprend : "toute une organisation m'avait préparée, j'étais moralement entraînée et je n'ai trouvé que compréhension auprès des sage-femmes, infirmières, monitrices, éducatrices... Enfin, j'avais attentivement suivi les explications du médecin accoucheur..." (01:17) | ||
Trois femmes en manteau se tiennent côte à côte entre un rideau et une table. L'air attentive, elles regardent hors champ. Nous devinons, par le raccord avec la réplique précédente, que le médecin accoucheur est la personne vers laquelle leur regard se dirige. Au plan suivant, GP sur lui. Quoique le raccord regard ne fonctionne pas du tout entre lui et elles, nous devinons que cette nouvelle séquence consiste en un champ (les femmes) - contrechamp (le médecin). Le médecin explique que l'accouchement doit être préparé. Il consiste en deux parties : "la dilatation sous l'action de la matrice ou muscle utérin et l'expulsion qui comportent de véritables exercices musculaires." Comme le médecin emploie la métaphore de l'entraînement nécessaire pour jouer au basket, le film montre trois jeunes filles pratiquant ce sport sur un terrain en plein-air. Par cette petite séquence qui les montre agiles à ce jeu, le film défend à nouveau un point de vue féministe qui consiste à promouvoir la pratique du sport et de tous les sports par les femmes au même titre que les hommes. | Trois femmes en manteau se tiennent côte à côte entre un rideau et une table. L'air attentive, elles regardent hors champ. Nous devinons, par le raccord avec la réplique précédente, que le médecin accoucheur est la personne vers laquelle leur regard se dirige. Au plan suivant, GP sur lui. Quoique le raccord regard ne fonctionne pas du tout entre lui et elles, nous devinons que cette nouvelle séquence consiste en un champ (les femmes) - contrechamp (le médecin). Le médecin explique que l'accouchement doit être préparé. Il consiste en deux parties : "la dilatation sous l'action de la matrice ou muscle utérin et l'expulsion qui comportent de véritables exercices musculaires." Comme le médecin emploie la métaphore de l'entraînement nécessaire pour jouer au basket, le film montre trois jeunes filles pratiquant ce sport sur un terrain en plein-air. Par cette petite séquence qui les montre agiles à ce jeu, le film défend à nouveau un point de vue féministe qui consiste à promouvoir la pratique du sport et de tous les sports par les femmes au même titre que les hommes. | ||
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Façade d'un bâtiment hospitalier récemment construit, des hommes en blouse blanche descendent le perron en discutant. Le commentaire poursuit en affirmant que les angoisses de la femme enceinte peuvent être tempérées par des examens réguliers. Dans une salle de dispensaire, la femme enceinte que nous voyons depuis le début du film en suit une série : analyse d'urine, pesée, examens médicaux et obstétricaux, et "à chaque étape de la grossesse, prise de la tension artérielle afin de vérifier l'état vasculaire". S'ensuit le relevé de chaque étape de la croissance de l'enfant. Nous voyons l'examen gynécologique par un plan d'ensemble en légère plongée où la femme allongée sur le dos se présente tête première à la caméra, si bien que le pan de sa jupe relevée dissimule les mains du médecin. Ecoute du coeur puis analyse de planche radiographique : c'est à présent l'intérieur du corps qui est à la fois observé et rendu perceptible à la femme enceinte. (06:20) | Façade d'un bâtiment hospitalier récemment construit, des hommes en blouse blanche descendent le perron en discutant. Le commentaire poursuit en affirmant que les angoisses de la femme enceinte peuvent être tempérées par des examens réguliers. Dans une salle de dispensaire, la femme enceinte que nous voyons depuis le début du film en suit une série : analyse d'urine, pesée, examens médicaux et obstétricaux, et "à chaque étape de la grossesse, prise de la tension artérielle afin de vérifier l'état vasculaire". S'ensuit le relevé de chaque étape de la croissance de l'enfant. Nous voyons l'examen gynécologique par un plan d'ensemble en légère plongée où la femme allongée sur le dos se présente tête première à la caméra, si bien que le pan de sa jupe relevée dissimule les mains du médecin. Ecoute du coeur puis analyse de planche radiographique : c'est à présent l'intérieur du corps qui est à la fois observé et rendu perceptible à la femme enceinte. (06:20) | ||
"L'organisation des salles d'accouchement doit aussi vous inspirer confiance". Sur un plan de médecin se lavant les mains avec soin, comme avant tout acte chirurgical, à un lavabo de salle d'opération, le commentaire insiste sur la stérilisation de l'équipement. L'inscription 'Eau stérile' sur le carrelage qui recouvre le mur où le lavabo est installé fait écho au commentaire. Comme elle apparaît à l'envers sur l'image, il est à gager que le plan a également été monté à l'envers. La séquence se poursuit sur l'asepsie de l'équipement. | '''Stérilisation et asepsie''' | ||
"L'organisation des salles d'accouchement doit aussi vous inspirer confiance". Sur un plan de médecin se lavant les mains avec soin, comme avant tout acte chirurgical, à un lavabo de salle d'opération, le commentaire insiste sur la stérilisation de l'équipement. L'inscription 'Eau stérile' sur le carrelage qui recouvre le mur où le lavabo est installé fait écho au commentaire. Comme elle apparaît à l'envers sur l'image, il est à gager que le plan a également été monté à l'envers. La séquence se poursuit sur l'asepsie de l'équipement. "Gants et masques stériles, ampoules antispasmodiques, antibiotique, matériel de perfusion sanguine... grâce à tout cela, l'infection puerpérale est maintenant rayée des maternités." (07:15) | |||
Schéma animé pour expliquer l'expulsion du bébé. Le commentaire s'adresse au public, il s'agit donc des femmes enceintes. Il les enjoint de bien écouter les instructions au moment de la sortie de la tête (ici montrée en prises de vues réelles, GP) : "Respirez très court, relâchez-vous, gardez surtout bien votre contrôle, ouvrez bien vos yeux. Poussez doucement, relâchez-vous..." Ces instructions sont données avec les images correspondantes : "Respirez très court (la tête du bébé apparaît), relâchez-vous, gardez surtout bien votre contrôle, ouvrez bien vos yeux (la main du médecin accoucheur apparaît dans le champ et saisit le haut de la tête). Poussez doucement, relâchez-vous (le reste du corps est en train de sortir). Détendez-vous bien... là, c'est fini! (le bébé est tout à fait expulsé)." Un cri de nourrisson retentit dans la bande son comme le bébé est à présent présenté à l'envers à la jeune maman dont le visage souriant et contemplatif se voit dans la profondeur de champ. Section du cordon... "Et bébé part pour la vie". | |||
Reprise de la fiction avec la jeune maman et son amie qu'on voyait au début du film, à présent réunies sur le banc d'un parc. Une infirmière vient reprendre à la mère son bébé pour l'emporter hors champ. "Je peux te dire tout le bien que je pense de cette préparation à l'accouchement dont j'ai bénéficié." Gros plans sur plusieurs bébés alités, en plein sommeil. "Je pars de cette maternité aussi confiante que j'y suis entrée. Avec les autres mamans, nous avons été récompensées de nos efforts par les mines si expressives de nos premiers nés". Le "nous" employé exprime le sentiment de solidarité qui unit les différentes femmes qui ont accouché, femmes d'une nouvelle génération qui vit différemment, grâce à l'évolution des méthodes d'accompagnement médical, l'étape de la naissance de l'enfant. La musique doucereuse qui baignait la première séquence reprend sur ces derniers plans. Carton : "Fin - Film Art et science" | |||
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Version du 19 septembre 2024 à 18:06
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Titre :
L'accouchement sans appréhension
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
11 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Physiologie. Physiologie humaine et comparée
- Reproduction. Croissance. Développement
- Gynécologie. Obstétrique
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Oui.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet

