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« Préparation à l'accouchement sans crainte » : différence entre les versions
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Séquence en schéma animé pour expliquer anatomiquement la douleur lors de l'accouchement. Des commentaires sont associés à des schémas évolutifs constitués de lignes plus ou moins épaisses de couleur orange sur fond blanc, puis à des dessins réalistes, qui rendent compte du contrôle de la masse musculaire utérine par le système nerveux. "L'autonomie de ce système est toute relative. Notre volonté est sans action sur lui, mais il reçoit des incitations d'origine cérébrale ; en particulier, il subit le contrecoup des phénomènes émotionnels." La douleur remonte au cortex et au thalamus depuis "le faisceau spino-thalamique." Retour aux prises de vues réelles. Dans une salle d'hôpital, vue en angle plat et en plan général d'une femme alitée, reliée à un appareil qui enregistre les contractions utérines. GP sur la courbe plane de l'appareil qui montre que ces contractions ne sont pas douloureuses pendant la grossesse. Puis GP sur la courbe accidentée du même appareil pour montrer qu'au contraire, les contractions du travail le sont. "Pendant le travail, l'utérus garde entre les contractions un tonus plus élevé." Plans successifs de parturientes associés à l'inventaire des différents moyens employés pour atténuer la douleur : anesthésie générale, au chloroforme, à l'éther, au protoxyde d'azote... jusqu'aux injections épidurales de novocaïne." Le commentaire précise que ces modes présentent des inconvénients. Les uns nécessitent un appareillage important, d'autres mobilisent des techniques difficiles, "d'autres sont à la limite de la toxicité pour la mère et surtout pour l'enfant." (06:36) | Séquence en schéma animé pour expliquer anatomiquement la douleur lors de l'accouchement. Des commentaires sont associés à des schémas évolutifs constitués de lignes plus ou moins épaisses de couleur orange sur fond blanc, puis à des dessins réalistes, qui rendent compte du contrôle de la masse musculaire utérine par le système nerveux. "L'autonomie de ce système est toute relative. Notre volonté est sans action sur lui, mais il reçoit des incitations d'origine cérébrale ; en particulier, il subit le contrecoup des phénomènes émotionnels." La douleur remonte au cortex et au thalamus depuis "le faisceau spino-thalamique." Retour aux prises de vues réelles. Dans une salle d'hôpital, vue en angle plat et en plan général d'une femme alitée, reliée à un appareil qui enregistre les contractions utérines. GP sur la courbe plane de l'appareil qui montre que ces contractions ne sont pas douloureuses pendant la grossesse. Puis GP sur la courbe accidentée du même appareil pour montrer qu'au contraire, les contractions du travail le sont. "Pendant le travail, l'utérus garde entre les contractions un tonus plus élevé." Plans successifs de parturientes associés à l'inventaire des différents moyens employés pour atténuer la douleur : anesthésie générale, au chloroforme, à l'éther, au protoxyde d'azote... jusqu'aux injections épidurales de novocaïne." Le commentaire précise que ces modes présentent des inconvénients. Les uns nécessitent un appareillage important, d'autres mobilisent des techniques difficiles, "d'autres sont à la limite de la toxicité pour la mère et surtout pour l'enfant." (06:36) | ||
Rappel de quelques travaux récents qui déterminent aujourd'hui l'approche de l'accouchement sans douleur. Vues de campagne anglaise, puis de pages de traités dont il est l'auteur, pour évoquer Grantly Dick-Read : "il a l'idée que la suppression de l'anxiété pourrait permettre d'atténuer, voire même de faire disparaître les réactions douloureuses au cours du travail." Vue d'une page de traité et de photographies de chercheurs pour évoquer Nicolaiev, auteur soviétique qui s'appuie sur les théories de Pavlov. Selon lui, "la douleur du travail résulte d'un réflexe conditionné créé par la crainte de souffrir." La méthode soviétique consiste à faire naître de nouveaux réflexes "et à inhiber les réflexes déjà existantes". Cut, vue en plongée sur un médecin, dans une salle pourvue d'un tableau et d'une planche de dessin anatomique, faisant cours à des femmes. "Quelles que soient les conceptions théoriques, reprend le commentaire, instruire les femmes contribue à combattre leur anxiété et à les mettre en confiance." Signifie-t-il que le fondement de ces théories importe peu pourvu que les parturientes, en en prenant connaissance, voient leur appréhension diminuer? Seraient-ce dès lors des théories placébos dont le mérite est avant tout d'exister dans leur esprit une fois qu'on le leur a transmises? Le commentaire poursuit cependant que ces "causeries" du médecin sont proposées aux femmes à partir du 5e mois de grossesse. Le premier cours consiste à décrire les organes génitaux internes et leurs modifications pendant la grossesse. Le second cours explique les cycles menstruels. Gros plan sur la planche qui montre l'évolution du follicule, sa rupture, la formation du corps jaune et les modifications de l'endomètre (muqueuse qui tapisse l'intérieur de l'utérus et qui est éliminé en période de règles). | '''Les théories et leur transmission aux parturientes''' | ||
Rappel de quelques travaux récents qui déterminent aujourd'hui l'approche de l'accouchement sans douleur. Vues de campagne anglaise, puis de pages de traités dont il est l'auteur, pour évoquer Grantly Dick-Read : "il a l'idée que la suppression de l'anxiété pourrait permettre d'atténuer, voire même de faire disparaître les réactions douloureuses au cours du travail." Vue d'une page de traité et de photographies de chercheurs pour évoquer Nicolaiev, auteur soviétique qui s'appuie sur les théories de Pavlov. Selon lui, "la douleur du travail résulte d'un réflexe conditionné créé par la crainte de souffrir." La méthode soviétique consiste à faire naître de nouveaux réflexes "et à inhiber les réflexes déjà existantes". Cut, vue en plongée sur un médecin, dans une salle pourvue d'un tableau et d'une planche de dessin anatomique, faisant cours à des femmes. "Quelles que soient les conceptions théoriques, reprend le commentaire, instruire les femmes contribue à combattre leur anxiété et à les mettre en confiance." Signifie-t-il que le fondement de ces théories importe peu pourvu que les parturientes, en en prenant connaissance, voient leur appréhension diminuer? Seraient-ce dès lors des théories placébos dont le mérite est avant tout d'exister dans leur esprit une fois qu'on le leur a transmises? Le commentaire poursuit cependant que ces "causeries" du médecin sont proposées aux femmes à partir du 5e mois de grossesse. Le premier cours consiste à décrire les organes génitaux internes et leurs modifications pendant la grossesse. Le second cours explique les cycles menstruels. Gros plan sur la planche qui montre : sur la partie supérieure, l'évolution du follicule, sa rupture, la formation du corps jaune et les modifications de l'endomètre (muqueuse qui tapisse l'intérieur de l'utérus et qui est éliminé en période de règles) ; et sur la partie inférieure, "l'ovule qui tend le follicule, la fécondation, l'oeuf et sa nidation dans la muqueuse utérine pendant que le corps jaune de grossesse continue son évolution." Troisième cours : division de l'oeuf, les stades de son évolution, apparition et évolution de l'embryon. Pour évoquer ce cours, le schéma sur planche montré par le médecin devient schéma animé plein cadre. Retour aux vues réelles pour montrer la diversité des modes de présentation de l'enfant, céphalique ou de siège, ou des enfants quand il s'agit de grossesses gémellaires. | |||
Fonds Duvivier 096 | Fonds Duvivier 096 | ||
Version du 23 septembre 2024 à 18:17
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Titre :
L'accouchement sans crainte
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
25 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Oui.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet

