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« Inst:Sorbonne-Nouvelle (CCEP) » : différence entre les versions

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En 1960, la Cinémathèque de l’enseignement technique est absorbée par la Cinémathèque centrale et, d’une façon générale, le catalogue des films se renouvelle à cette époque au rythme d’environ 65 titres par an. Vers 1977, la Cinémathèque Centrale de l’Enseignement Public, atteint son pic de fonctionnement avec, pour le seul siège à Montrouge, 5000 copies prêtées par semaine pour 6000 usagers abonnés avant, qu’à partir des années 1980, la concurrence de la vidéo ne ralentisse ses activités. En 1996, cette cinémathèque centrale en support argentique en formats 16mm et 35mm dite de «circulation» (c’est-à-dire de prêts) qui compte des dizaines de milliers de copies est mise en sommeil faute de demandes suffisantes. A la même époque, petit à petit, ferme également les stocks académiques et départementaux de la Cinémathèque de l’enseignement public.
En 1960, la Cinémathèque de l’enseignement technique est absorbée par la Cinémathèque centrale et, d’une façon générale, le catalogue des films se renouvelle à cette époque au rythme d’environ 65 titres par an. Vers 1977, la Cinémathèque Centrale de l’Enseignement Public, atteint son pic de fonctionnement avec, pour le seul siège à Montrouge, 5000 copies prêtées par semaine pour 6000 usagers abonnés avant, qu’à partir des années 1980, la concurrence de la vidéo ne ralentisse ses activités. En 1996, cette cinémathèque centrale en support argentique en formats 16mm et 35mm dite de «circulation» (c’est-à-dire de prêts) qui compte des dizaines de milliers de copies est mise en sommeil faute de demandes suffisantes. A la même époque, petit à petit, ferme également les stocks académiques et départementaux de la Cinémathèque de l’enseignement public.
En 2010, le SCEREN CNDP (aujourd’hui réseau Canopé) est délocalisé à Poitiers et le fonds de la Cinémathèque Centrale de l’enseignement public est offert à l’Université de Paris 3 Sorbonne-Nouvelle. En 2012, la Direction des Bibliothèques Universitaires (DBU) commence un chantier de numérisation des films qui se poursuit aujourd’hui et le chiffre des 1000 titres numérisés est atteint en 2020 pour le centenaire de la cinémathèque centrale.
En 2010, le SCEREN CNDP (aujourd’hui réseau Canopé) est délocalisé à Poitiers et le fonds de la Cinémathèque Centrale de l’enseignement public est offert à l’Université de Paris 3 Sorbonne-Nouvelle. En 2012, la Direction des Bibliothèques Universitaires (DBU) commence un chantier de numérisation des films qui se poursuit aujourd’hui et le chiffre des 1000 titres numérisés est atteint en 2020 pour le centenaire de la cinémathèque centrale.
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Dernière version du 16 octobre 2024 à 08:38


Contact : Frédéric Rolland : frederic.rolland@ sorbonne-nouvelle.fr

CCEP : CCEP.DBU@sorbonne-nouvelle.fr

Sorbonne-Nouvelle (CCEP)

Présentation

La Cinémathèque Centrale de l’enseignement public (CCEP) est un fonds de 2500 films, principalement documentaires et pédagogiques, réalisés entre 1920 et 1989 pour être diffusés de la maternelle à l’université. En 2010, l’actuel réseau Canopé fait don à l’université Sorbonne-Nouvelle de ce patrimoine audiovisuel qui est aujourd’hui intégré aux collections de la Direction des Bibliothèques Universitaires qui assure sa valorisation en partenariat avec Canopé. Il s’agit principalement de films de court-métrages dont les thèmes traités sont nombreux : Littérature, Arts, Architecture, Éducation, Sociologie, Histoire, Géographie, Mathématiques, Langues étrangères, films d'animation, Physique, Biologie, Prophylaxie, Médecine, Agriculture, Aéronautique, Mécanique,Construction… L’intérêt principal de ces documents, parfois rares ou même uniques, réside dans la perspective historiographique qui peut alimenter des recherches sur les thèmes les plus divers. Plus de 1000 films ont été numérisés et sont accessibles en ligne suivant deux modalités principales ; soit les titres sont considérés comme en PPE (Pleine et Entière Propriété de l’Etat) et sont téléchargeables par tous via l’interface en ligne de la bibliothèque, soit ils sont seulement en Droits éducatifs et leur accès est limité aux seuls utilisateurs de la Direction des Bibliothèques Universitaires. En ce qui concerne les titres non encore numérisés, il est possible de prendre rendez-vous pour les visionner.


Historique

En 1920 ouvrait, au sein du Musée pédagogique (lui-même créé par Jules Ferry en 1879), un service de prêt de films avec 1000 titres en prêt gratuit. La cinémathèque centrale est l’une des toutes premières de France dans un contexte de mutualisation et d’institutionnalisation des ressources pédagogiques par l’État. Son histoire est jalonnée par les multiples transformations structurelles des différents organismes étatiques qui l’abritèrent successivement : Musée de pédagogique, Centre National de Documentation Pédagogique (CNDP), IPN (Institut Pédagogique National) ou encore OFRATEME (Office Français des Techniques Modernes d’Éducation). Les projections de ces films par les enseignants dans leur classe marquèrent l’imaginaire des millions d’élèves, tout autant que le dispositif et son cérémonial, à une époque où la place de télévision était moindre.Son histoire se confond également avec la mise en place parallèle, à partir de 1951, de la radio-télévision scolaire (RTS) qui s’organise alors sous la tutelle du ministère de l’Éducation Nationale et dont les archives sont aujourd'hui toujours détenues par Canopé sous le nom de «Cinémathèque Antenne». En 1960, la Cinémathèque de l’enseignement technique est absorbée par la Cinémathèque centrale et, d’une façon générale, le catalogue des films se renouvelle à cette époque au rythme d’environ 65 titres par an. Vers 1977, la Cinémathèque Centrale de l’Enseignement Public, atteint son pic de fonctionnement avec, pour le seul siège à Montrouge, 5000 copies prêtées par semaine pour 6000 usagers abonnés avant, qu’à partir des années 1980, la concurrence de la vidéo ne ralentisse ses activités. En 1996, cette cinémathèque centrale en support argentique en formats 16mm et 35mm dite de «circulation» (c’est-à-dire de prêts) qui compte des dizaines de milliers de copies est mise en sommeil faute de demandes suffisantes. A la même époque, petit à petit, ferme également les stocks académiques et départementaux de la Cinémathèque de l’enseignement public. En 2010, le SCEREN CNDP (aujourd’hui réseau Canopé) est délocalisé à Poitiers et le fonds de la Cinémathèque Centrale de l’enseignement public est offert à l’Université de Paris 3 Sorbonne-Nouvelle. En 2012, la Direction des Bibliothèques Universitaires (DBU) commence un chantier de numérisation des films qui se poursuit aujourd’hui et le chiffre des 1000 titres numérisés est atteint en 2020 pour le centenaire de la cinémathèque centrale.

Liens externes

https://www.dbu.univ-paris3.fr/collections-bsn/cinematheque-centrale-de-l-enseignement-public


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