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|legendefr=Technique des sutures intestinales, 1953, Faculté de médecine de Paris, 04:15, | |legendefr=Technique des sutures intestinales, 1953, Faculté de médecine de Paris, 04:15, | ||
|textefr=Pierre Moulonguet a commencé ses études médicales à Amiens avec son père, Albert, qui a dirigé l'École de médecine d'Amiens de 1899 à 1910. Nommé chirurgien des hôpitaux en juillet 1925, Pierre Moulonguet a rejoint l'hôpital Tenon à partir de 1938. En 1955, il a remplacé Henri Mondor comme professeur de Clinique chirurgicale à la Salpêtrière avant de devenir professeur de la première Chaire française de Technique chirurgicale. | |textefr=Pierre Moulonguet a commencé ses études médicales à Amiens avec son père, Albert, qui a dirigé l'École de médecine d'Amiens de 1899 à 1910. Nommé chirurgien des hôpitaux en juillet 1925, Pierre Moulonguet a rejoint l'hôpital Tenon à partir de 1938. En 1955, il a remplacé Henri Mondor comme professeur de Clinique chirurgicale à la Salpêtrière avant de devenir professeur de la première Chaire française de Technique chirurgicale. | ||
Commandés à l'initiative de cette même Chaire pour la Faculté de médecine de Paris, plusieurs films d'enseignement présentent les techniques qu'il a mises en oeuvre. Leur réalisation a été confiée à Edmond Floury, responsable de nombreux films chirurgicaux. Floury a par ailleurs collaboré avec les réalisateurs Henri Fescourt (pour ''La nuit du 13e'', 1921), Jean Epstein (pour ''Pasteur'', 1922), Jean-Benoît Lévy (pour une abondante filmographie dans les champ de la prévention). | Commandés à l'initiative de cette même Chaire pour la Faculté de médecine de Paris, plusieurs films d'enseignement présentent les techniques qu'il a mises en oeuvre. Ils reprennent les codes du cinéma chirurgical théorisés par le chirurgien Charles Claoué (1897-1957) qui l'avait pratiqué à plusieurs reprises : privilégier le gros plan, voire se limiter à cette unique valeur, pour « pouvoir suivre dans le détail la manière dont se libère telle adhérence, la région exacte du plan tissulaire que va accrocher la pointe de l’aiguille... » (P. Thévenard et G. Tassel, ''Le cinéma scientifique français'', Paris, 1948). Leur réalisation a été confiée à Edmond Floury, responsable de nombreux films chirurgicaux. Floury a par ailleurs collaboré avec les réalisateurs Henri Fescourt (pour ''La nuit du 13e'', 1921), Jean Epstein (pour ''Pasteur'', 1922), Jean-Benoît Lévy (pour une abondante filmographie dans les champ de la prévention). | ||
Sur Medfilm : | Sur Medfilm : | ||
Version du 25 octobre 2024 à 14:01
Joel Danet, 24 octobre 2024
Commandés à l'initiative de cette même Chaire pour la Faculté de médecine de Paris, plusieurs films d'enseignement présentent les techniques qu'il a mises en oeuvre. Ils reprennent les codes du cinéma chirurgical théorisés par le chirurgien Charles Claoué (1897-1957) qui l'avait pratiqué à plusieurs reprises : privilégier le gros plan, voire se limiter à cette unique valeur, pour « pouvoir suivre dans le détail la manière dont se libère telle adhérence, la région exacte du plan tissulaire que va accrocher la pointe de l’aiguille... » (P. Thévenard et G. Tassel, Le cinéma scientifique français, Paris, 1948). Leur réalisation a été confiée à Edmond Floury, responsable de nombreux films chirurgicaux. Floury a par ailleurs collaboré avec les réalisateurs Henri Fescourt (pour La nuit du 13e, 1921), Jean Epstein (pour Pasteur, 1922), Jean-Benoît Lévy (pour une abondante filmographie dans les champ de la prévention).
Sur Medfilm :
- Cholecystectomie (1951)
- Cure de la hernie inguinale chez l’homme (côté gauche) (env. 1950)
- Hystérectomie totale pour fibrome (env. 1950)
- Technique des sutures intestinales (1953)
Archives Sorbonne Nouvelle-Cinémathèque Centrale de l'enseignement public (CCEP)

