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« Le monde du nouveau-né » : différence entre les versions
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|Texte=Ce court métrage propose une reconstitution des sons, des images et des sensations perçues par un bébé au cours de la vie intra-utérine, pendant la naissance et jusqu’à ses premiers pas. | |Texte=Ce court métrage propose une reconstitution des sons, des images et des sensations perçues par un bébé au cours de la vie intra-utérine, pendant la naissance et jusqu’à ses premiers pas. | ||
'''Stade 0 : | '''Stade 0 : De la vie intra-utérine à la naissance :''' <br> | ||
Le film démarre en vue objective, avec un fond rouge sur lequel on distingue des sortes de filaments brillants par endroits, ainsi qu’une forme plus sombre faisant penser à un fœtus. Ces filaments pourraient être interprétés comme les fourmillements ressentis par la mère lorsque le bébé bouge.<br> | Le film démarre en vue objective, avec un fond rouge sur lequel on distingue des sortes de filaments brillants par endroits, ainsi qu’une forme plus sombre faisant penser à un fœtus. Ces filaments pourraient être interprétés comme les fourmillements ressentis par la mère lorsque le bébé bouge.<br> | ||
Des sons de type électro-acoustique rappelant ceux d'un sonar ou certains sons produits par des animaux sous-marins évoquent les sons entendus par le fœtus in utero. La voix off explique : "Au cours de la vie intra-utérine, les perceptions sont essentiellement sonores." Effectivement, le fœtus a un système auditif fonctionnel entre 24 et 26 semaines de grossesse qui devient proche de celui d’un adulte dès la 35ème semaine. Il perçoit donc les bruits externes et internes. La voix de la mère est ainsi entendue doublement. Cependant, ce que | Des sons de type électro-acoustique rappelant ceux d'un sonar ou certains sons produits par des animaux sous-marins évoquent les sons entendus par le fœtus in utero. La voix off explique : "Au cours de la vie intra-utérine, les perceptions sont essentiellement sonores." Effectivement, le fœtus a un système auditif fonctionnel entre 24 et 26 semaines de grossesse qui devient proche de celui d’un adulte dès la 35ème semaine. Il perçoit donc les bruits externes et internes. La voix de la mère est ainsi entendue doublement. Cependant, ce que ce film ne prend pas du tout en compte (mais peut-être ne le sait-on pas encore en 1964), c'est que le fœtus in utero perçoit également les lumières fortes et que son sens du toucher lui permet de réagir, notamment par des mouvements et des déplacements, à certaines pressions sur le ventre de sa mère (cf. travaux de Franz Veldman et Catherine Dolto-Tolitch sur l'haptonomie).<br> | ||
La voix off poursuit : "Le fœtus dort, les poings fermés sur ses paupières closes. Il flotte dans un milieu liquide à travers lequel lui parviennent assourdis les bruits du cœur maternel, des sonorités hydroaériques, des bruits viscéraux, des contractions du muscle utérin." Sur tout ce passage, le fond est totalement rouge, ce qui évoque plutôt une sensation de danger ou le sang lors de l’accouchement. On ne distingue plus le fœtus. Les battements du cœur se font entendre. La caméra a basculé sur un point de vue subjectif.<br> | La voix off poursuit : "Le fœtus dort, les poings fermés sur ses paupières closes. Il flotte dans un milieu liquide à travers lequel lui parviennent assourdis les bruits du cœur maternel, des sonorités hydroaériques, des bruits viscéraux, des contractions du muscle utérin." Sur tout ce passage, le fond est totalement rouge, ce qui évoque plutôt une sensation de danger ou le sang lors de l’accouchement. On ne distingue plus le fœtus. Les battements du cœur se font entendre. La caméra a basculé sur un point de vue subjectif.<br> | ||
La caméra est toujours en plan fixe, sur fond rouge et noir. Les mouvements progressifs de ces deux couleurs l'une par rapport à l'autre suggèrent une progression vers l'avant et les contractions de l'utérus. On entend en permanence le battement d'un cœur. Les explications de la voix off contiennent un raccourci qui peut prêter à confusion : "Au 4ème mois surviennent les contractions qui vont l’expulser." Le commentaire adopte un point de vue très mécanique sur le phénomène des contractions qui sont décrites comme "des poussées rythmiques du contenant sur le contenu". Ce stade est présenté comme très passif, le fœtus | La caméra est toujours en plan fixe, sur fond rouge et noir. Les mouvements progressifs de ces deux couleurs l'une par rapport à l'autre suggèrent une progression vers l'avant et les contractions de l'utérus. On entend en permanence le battement d'un cœur. Les explications de la voix off contiennent un raccourci qui peut prêter à confusion : "Au 4ème mois surviennent les contractions qui vont l’expulser." Le commentaire adopte un point de vue très mécanique sur le phénomène des contractions qui sont décrites comme "des poussées rythmiques du contenant sur le contenu". Ce stade est présenté comme très passif, le fœtus réagissant juste aux stimuli et n’étant pas encore acteur des sons et sensations qu'il perçoit. <br> | ||
L’image devient jaune puis blanche | L’image devient jaune puis blanche. Une silhouette noire apparaît. Un bébé pleure, il vient de naître. Cependant, contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, ce n'est pas la fin de ce stade. (02:17)<br> | ||
"Sa première respiration est un cri de souffrance, première manifestation d'angoisse." : la naissance est décrite comme douloureuse pour le nourrisson, notamment en raison du changement de température et parce que, selon la voix off, le bébé a gardé les yeux "strictement fermés" tant qu'il était dans le ventre de sa mère. Il serait donc ébloui au moment de la naissance. L’image suivante, en plan subjectif, est floue, comme vue par les yeux d’un nouveau-né, celui-ci n’ayant pas la capacité d'accommoder au-delà de 30 cm à la naissance. On distingue des mouvements et on peut reconnaître les pieds du nouveau-né. Il semble allongé dans son berceau et pleure. La caméra effectue de légers mouvements panoramiques latéraux. Toute cette séquence est un noir et blanc, ce qui correspond à une autre conception de l'époque, à savoir que les bébés ne perçoivent pas les couleurs avant un certain âge. ( | "Sa première respiration est un cri de souffrance, première manifestation d'angoisse." : la naissance est décrite comme douloureuse pour le nourrisson, notamment en raison du changement de température et parce que, selon la voix off, le bébé a gardé les yeux "strictement fermés" tant qu'il était dans le ventre de sa mère. Il serait donc ébloui au moment de la naissance. L’image suivante, en plan subjectif, est floue, comme vue par les yeux d’un nouveau-né, celui-ci n’ayant pas la capacité d'accommoder au-delà de 30 cm à la naissance. On distingue des mouvements et on peut reconnaître les pieds du nouveau-né. Il semble allongé dans son berceau et pleure. La caméra effectue de légers mouvements panoramiques latéraux. Toute cette séquence est un noir et blanc, ce qui correspond à une autre conception de l'époque, à savoir que les bébés ne perçoivent pas les couleurs avant un certain âge. (03:00) | ||
'''Stade 1 : | '''Stade 1 : Le stade néonatal :'''<br> | ||
La caméra est en plan fixe et met le spectateur à la place du nouveau-né par des contre-plongées. Une silhouette noire apparaît comme penchée au-dessus du nourrisson et le spectateur comprend qu’il s’agit de sa mère. Le plan est flou et composé uniquement de nuances de gris. Le commentaire est formulé dans un langage qui rappelle les écrits de Jacques Lacan : c'est "le stade de l'espace viscéral et de l'espace externe au contact. Entièrement passif, le nouveau-né ne perçoit que ce qui vient le toucher et ses propres sensations viscérales. Cette sensibilité viscéroceptive est chez lui très développée, sans doute est-elle à la base de sa première organisation affective, sensation agréable de réplétion, désagréable de tension."<br> | La caméra est en plan fixe et met le spectateur à la place du nouveau-né par des contre-plongées. Une silhouette noire apparaît comme penchée au-dessus du nourrisson et le spectateur comprend qu’il s’agit de sa mère. Le plan est flou et composé uniquement de nuances de gris. Le commentaire est formulé dans un langage qui rappelle les écrits de Jacques Lacan : c'est "le stade de l'espace viscéral et de l'espace externe au contact. Entièrement passif, le nouveau-né ne perçoit que ce qui vient le toucher et ses propres sensations viscérales. Cette sensibilité viscéroceptive est chez lui très développée, sans doute est-elle à la base de sa première organisation affective, sensation agréable de réplétion, désagréable de tension."<br> | ||
L’environnement sonore qui entoure l'enfant (pleurs et berceuse ''Dodo, l'enfant, do'' jouée au piano de façon lente et dissonante, à l'exclusion de toute voix humaine) donne la sensation d'une grande solitude. La caméra effectue des mouvements latéraux comme si le nouveau-né cherchait quelque chose. Lors de ces déplacements, on aperçoit les membres de l'enfant qui réalisent de légers mouvements. ( | L’environnement sonore qui entoure l'enfant (pleurs et berceuse ''Dodo, l'enfant, do'' jouée au piano de façon lente et dissonante, à l'exclusion de toute voix humaine) donne la sensation d'une grande solitude. La caméra effectue des mouvements latéraux comme si le nouveau-né cherchait quelque chose. Lors de ces déplacements, on aperçoit les membres de l'enfant qui réalisent de légers mouvements. (04:07)<br> | ||
Au fur et à mesure de la vidéo, la vision devient plus précise et les couleurs apparaissent au fur et à mesure de l'évolution des capacités visuelles du nourrisson telles qu'on les imagine au milieu des années 1960. La maman arrive et se penche sur le nourrisson. Ses traits n’apparaissent pas en détail. Seuls les contours du visage sont visibles. Elle se penche sur le nourrisson comme pour s’assurer que tout va bien. ( | Au fur et à mesure de la vidéo, la vision devient plus précise et les couleurs apparaissent au fur et à mesure de l'évolution des capacités visuelles du nourrisson telles qu'on les imagine au milieu des années 1960. La maman arrive et se penche sur le nourrisson. Ses traits n’apparaissent pas en détail. Seuls les contours du visage sont visibles. Elle se penche sur le nourrisson comme pour s’assurer que tout va bien. (04:35) | ||
La maman réapparaît dans le champ de vision de la caméra et donc du nouveau-né, face à lui. L’image est plus colorée et on perçoit plus de détails : elle pose une couverture ou un petit drap dans le berceau. ( | La maman réapparaît dans le champ de vision de la caméra et donc du nouveau-né, face à lui. L’image est plus colorée et on perçoit plus de détails : elle pose une couverture ou un petit drap dans le berceau. (05:16)<br> | ||
La caméra donne au spectateur la sensation d’être devant un miroir déformant et il est difficile de savoir ce qui est montré. Puis la texture de la vidéo semble changer. C'est comme si on se retrouvait devant une peinture en mouvement. Nous reconnaissons la mère de profil puis de face qui remet ses cheveux en place, bouge la tête. De petits sons produits par des percussions suggèrent des bruits internes au corps de l'enfant (gargouillements gastriques et intestinaux). La vision du nouveau-né se fait de plus en plus précise. Il distingue désormais les reliefs du visage de sa mère (même s'il l'image reste assez floue), les contours de ses doigts et son vêtement vert sur fond noir. Entre (06:30) et (07:59), l'image est de nouveau en noir et blanc, peut-être pour évoquer une période d'éveil de l'enfant pendant la nuit.<br> | La caméra donne au spectateur la sensation d’être devant un miroir déformant et il est difficile de savoir ce qui est montré. Puis la texture de la vidéo semble changer. C'est comme si on se retrouvait devant une peinture en mouvement. Nous reconnaissons la mère de profil puis de face qui remet ses cheveux en place, bouge la tête. De petits sons produits par des percussions suggèrent des bruits internes au corps de l'enfant (gargouillements gastriques et intestinaux). La vision du nouveau-né se fait de plus en plus précise. Il distingue désormais les reliefs du visage de sa mère (même s'il l'image reste assez floue), les contours de ses doigts et son vêtement vert sur fond noir. Entre (06:30) et (07:59), l'image est de nouveau en noir et blanc, peut-être pour évoquer une période d'éveil de l'enfant pendant la nuit.<br> | ||
Changement de plan : d’un sein avec une goutte de lait qui sort du téton. “Le sein maternel contre lequel l’enfant se blottit au moment du nourrissage représente le monde extérieur”. Retour dans le berceau, le nourrisson pleure et agite ses membres. Nous sommes toujours dans une vue subjective. Le temps pour le nourrisson se décompose en fonction des repas. Le sens du toucher est le premier lien avec l’extérieur au travers de l’alimentation au sein et du change. | Changement de plan : d’un sein avec une goutte de lait qui sort du téton. “Le sein maternel contre lequel l’enfant se blottit au moment du nourrissage représente le monde extérieur”. Retour dans le berceau, le nourrisson pleure et agite ses membres. Nous sommes toujours dans une vue subjective. Le temps pour le nourrisson se décompose en fonction des repas. Le sens du toucher est le premier lien avec l’extérieur au travers de l’alimentation au sein et du change. | ||
“La répétition de ces routines assurées par la mère…” nous oriente vers la pensée que c’est une activité réservée à la femme. | “La répétition de ces routines assurées par la mère…” nous oriente vers la pensée que c’est une activité réservée à la femme. | ||
Changement de mélodie qui reste douce et lente. Le visage de la mère est plus net et ne ressemble plus à une peinture. ( | Changement de mélodie qui reste douce et lente. Le visage de la mère est plus net et ne ressemble plus à une peinture. (08:57) | ||
Image dans les tons bleutés comme sous l’eau avec une silhouette noire au-dessus, comme si c’était la nuit. Il n’y a plus de musique mais comme des bruits de gouttes d’eau qui résonnent. ( | Image dans les tons bleutés comme sous l’eau avec une silhouette noire au-dessus, comme si c’était la nuit. Il n’y a plus de musique mais comme des bruits de gouttes d’eau qui résonnent. (09:31) | ||
'''Stade 2 : | '''Stade 2 : L'espace visuel (2e-4e mois) :'''<br> | ||
Une fenêtre apparaît dans le champ de la caméra/de vision. Il fait sombre comme s’il s’agissait encore de la nuit. Le fond sonore est constitué par des bruits électro-acoustiques. | Une fenêtre apparaît dans le champ de la caméra/de vision. Il fait sombre comme s’il s’agissait encore de la nuit. Le fond sonore est constitué par des bruits électro-acoustiques. | ||
Puis nous distinguons à nouveau une silhouette sur fond clair et une musique douce jouée au piano. Le commentaire continue dans un registre linguistique complexe : "(...) dès le troisième mois, l’enfant peut, en position verticale, tenir [la tête] droite et ceci est capital pour le bon usage des yeux. La tête libérée de la tyrannie des muscles proprioceptifs cervicaux tend à devenir médiane. Elle s'oriente vers les objets que la synergie des muscles oculomoteurs a repéré." La caméra met toujours le spectateur à la place des yeux du nourrisson. L’utilisation de mouvements de caméra panoramique latéraux et verticaux suggère l’orientation du regard du nourrisson. Le visage de la maman est montré comme derrière de la glace, il est déformé et pas totalement net. L’enfant peut tourner la tête vers les objets qu’il a aperçus et qui l’intéressent.<br> | Puis nous distinguons à nouveau une silhouette sur fond clair et une musique douce jouée au piano. Le commentaire continue dans un registre linguistique complexe : "(...) dès le troisième mois, l’enfant peut, en position verticale, tenir [la tête] droite et ceci est capital pour le bon usage des yeux. La tête libérée de la tyrannie des muscles proprioceptifs cervicaux tend à devenir médiane. Elle s'oriente vers les objets que la synergie des muscles oculomoteurs a repéré." La caméra met toujours le spectateur à la place des yeux du nourrisson. L’utilisation de mouvements de caméra panoramique latéraux et verticaux suggère l’orientation du regard du nourrisson. Le visage de la maman est montré comme derrière de la glace, il est déformé et pas totalement net. L’enfant peut tourner la tête vers les objets qu’il a aperçus et qui l’intéressent.<br> | ||
| Ligne 116 : | Ligne 116 : | ||
Les bruits électro-acoustiques reprennent alors que la caméra montre des jouets d’enfants que le nourrisson semble détailler. (15:54) Le sein de la mère est à nouveau au premier plan puis le sourire de la mère. Un nouveau plan sur la peau de la mère, la main du nourrisson posée pour téter. Puis retour dans le berceau avec vue sur la main du nourrisson qui bouge et la musique jouée au piano. Le bébé est toujours décrit comme très passif, il n'est jamais question des interactions qu'il avec les personnes qui l'entourent.(16:25) | Les bruits électro-acoustiques reprennent alors que la caméra montre des jouets d’enfants que le nourrisson semble détailler. (15:54) Le sein de la mère est à nouveau au premier plan puis le sourire de la mère. Un nouveau plan sur la peau de la mère, la main du nourrisson posée pour téter. Puis retour dans le berceau avec vue sur la main du nourrisson qui bouge et la musique jouée au piano. Le bébé est toujours décrit comme très passif, il n'est jamais question des interactions qu'il avec les personnes qui l'entourent.(16:25) | ||
'''Stade 3 : | '''Stade 3 : Le stade manuel statique :'''<br> | ||
"Vient ensuite le stade de l’espace manuel statique à partir duquel il [le nourrisson] peut agir sur le milieu extérieur en se servant de ses mains pour prendre des objets, commençant ainsi à imposer sa maîtrise." Bref plan sur le visage souriant de la mère puis de nouveau sur la main du nourrisson allongé dans son berceau. La vision est nette et colorée. La caméra alterne entre les plans où le nourrisson est allongé et les plans où l’on voit le visage de la mère. Tout cela se passe encore en vue subjective. <br> | "Vient ensuite le stade de l’espace manuel statique à partir duquel il [le nourrisson] peut agir sur le milieu extérieur en se servant de ses mains pour prendre des objets, commençant ainsi à imposer sa maîtrise." Bref plan sur le visage souriant de la mère puis de nouveau sur la main du nourrisson allongé dans son berceau. La vision est nette et colorée. La caméra alterne entre les plans où le nourrisson est allongé et les plans où l’on voit le visage de la mère. Tout cela se passe encore en vue subjective. <br> | ||
La voix off explique les progrès que représente l'acquisition de la station assise de la façon suivante : "Il commence à tenir assis, ce qui signifie l'intégration d'un espace à trois dimensions comportant une profondeur, espace encore statique, l'enfant ne se déplaçant pas, puis activement exploré à l'aide de ces mouvements des mains devenues plus habiles, capables qu'elles sont de prendre et de lâcher." Les images qui se succèdent pendant cette séquence sont similaires à celles de la séquence précédente (visage sourient de la mère, sein maternel avec une goutte de lait qui perle , membres de l'enfant qui s'agitent) mais nettes et colorées. (16:47).<br> | La voix off explique les progrès que représente l'acquisition de la station assise de la façon suivante : "Il commence à tenir assis, ce qui signifie l'intégration d'un espace à trois dimensions comportant une profondeur, espace encore statique, l'enfant ne se déplaçant pas, puis activement exploré à l'aide de ces mouvements des mains devenues plus habiles, capables qu'elles sont de prendre et de lâcher." Les images qui se succèdent pendant cette séquence sont similaires à celles de la séquence précédente (visage sourient de la mère, sein maternel avec une goutte de lait qui perle , membres de l'enfant qui s'agitent) mais nettes et colorées. (16:47).<br> | ||
| Ligne 123 : | Ligne 123 : | ||
Le fond sonore est une mélodie au piano, la même que lors des séquences précédentes. Cela donne une impression de douceur et de cocon. (17:58) | Le fond sonore est une mélodie au piano, la même que lors des séquences précédentes. Cela donne une impression de douceur et de cocon. (17:58) | ||
'''Stade 4 : | '''Stade 4 : L’espace cinétique :'''<br> | ||
Plan sur le sol qui ressemble à du parquet recouvert d'un tapis gris. "...l’enfant commence à déambuler." Il se déplace à quatre pattes et nous pouvons le voir toucher avec ses mains le sol et les objets s’y trouvant. La vue est toujours subjective et la comptine "Dodo, l'enfant do" est de retour. (18:28) | Plan sur le sol qui ressemble à du parquet recouvert d'un tapis gris. "...l’enfant commence à déambuler." Il se déplace à quatre pattes et nous pouvons le voir toucher avec ses mains le sol et les objets s’y trouvant. La vue est toujours subjective et la comptine "Dodo, l'enfant do" est de retour. (18:28) | ||
Plan fixe comme si la caméra était posée au sol. Nous sommes passés à une vue objective. L’enfant que le spectateur suivait depuis le début est devenu plus autonome. Il est en appui sur ses deux jambes, les mains sur le sol puis il se redresse. On notera que toutes les acquisitions motrices qui permettent de passer de la station assise (voir stade précédent) à la marche (reptation, déplacement à quatre pattes ou par un autre moyen, station debout avec ou sans appui, etc.) sont occultées. <br> L'enfant est dehors, le ciel est nuageux et il semble être à la campagne. Il fait quelques pas puis le fond redevient rouge avec des filaments pailletés comme au début du court métrage. Un court générique de fin apparaît. Le fond sonore est toujours constitué par la même mélodie enfantine. (18:47) | Plan fixe comme si la caméra était posée au sol. Nous sommes passés à une vue objective. L’enfant que le spectateur suivait depuis le début est devenu plus autonome. Il est en appui sur ses deux jambes, les mains sur le sol puis il se redresse. On notera que toutes les acquisitions motrices qui permettent de passer de la station assise (voir stade précédent) à la marche (reptation, déplacement à quatre pattes ou par un autre moyen, station debout avec ou sans appui, etc.) sont occultées. <br> L'enfant est dehors, le ciel est nuageux et il semble être à la campagne. Il fait quelques pas puis le fond redevient rouge avec des filaments pailletés comme au début du court métrage. Un court générique de fin apparaît. Le fond sonore est toujours constitué par la même mélodie enfantine. (18:47) | ||
Version du 21 novembre 2024 à 15:56
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Titre :
Le monde du nouveau-né
Année de production :
Réalisation :
Durée :
19 minutes
Format :
Parlant - Couleur -
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Alimentation. Digestion. Nutrition
- Reproduction. Croissance. Développement
- Système nerveux. Organes des sens
- Gynécologie. Obstétrique
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Non.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Bénédicte Biot, Elodie Monier, Eugénie Giraud, Élisabeth Fuchs

