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« Magic fauteuil » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
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Emmanuel sur son fauteuil sort par le garage de sa maison, sa mère le suit avec une poussette. Une voix off qui est peut-être celle de sa grand-mère décrit les émotions contradictoires par lesquelles passe son entourage. "Quand on passe la nuit avec lui, on est vraiment démoralisé parce que c'est une petite chose, toute petite. Ses membres sont totalement ankylosés. On est à chaque fois vraiment pris à la gorge, pris au cœur. On dit : 'Il s'en tirera pas.' Dès qu'il a un encombrement, on a peur. On est angoissé mais après on se dit : "Mais non, il va s'en sortir, il a une énergie telle, il a un tel goût de vivre, une telle envie de vivre.'"<br> | Emmanuel sur son fauteuil sort par le garage de sa maison, sa mère le suit avec une poussette. Une voix off qui est peut-être celle de sa grand-mère décrit les émotions contradictoires par lesquelles passe son entourage. "Quand on passe la nuit avec lui, on est vraiment démoralisé parce que c'est une petite chose, toute petite. Ses membres sont totalement ankylosés. On est à chaque fois vraiment pris à la gorge, pris au cœur. On dit : 'Il s'en tirera pas.' Dès qu'il a un encombrement, on a peur. On est angoissé mais après on se dit : "Mais non, il va s'en sortir, il a une énergie telle, il a un tel goût de vivre, une telle envie de vivre.'"<br> | ||
Chez les grands-parents (probablement maternels) d'Emmanuel. Le garçonnet est en position debout dans son fauteuil, devant une grande tablette sur laquelle sont disposés les éléments d'un jeu de construction. Il interpelle sa grand-mère à qui il raconte une partie de la légende d'Isis et Osiris. La clarté de son expression sur un sujet qu'on imagine réservé à des enfants plus âgés contraste fortement avec son aspect physique.<br> | Chez les grands-parents (probablement maternels) d'Emmanuel. Le garçonnet est en position debout dans son fauteuil, devant une grande tablette sur laquelle sont disposés les éléments d'un jeu de construction. Il interpelle sa grand-mère à qui il raconte une partie de la légende d'Isis et Osiris. La clarté de son expression sur un sujet qu'on imagine réservé à des enfants plus âgés contraste fortement avec son aspect physique.<br> | ||
Retour chez Juliette. Sa mère l'installe en position verticale dans son fauteuil pour qu'elle puisse jouer avec son frère. En voix off, elle parle de sa fatigue et des reproches qu'elle se fait le soir, quand elle est couchée parce qu'elle estime qu'elle a manqué de patience avec son enfant ou qu'elle n'a pas été "particulièrement sympathique" avec elle au milieu de la nuit. À l'image, Juliette, un voile de déguisement sur la tête, se met du rouge à lèvres et sourit devant un miroir. Toujours en voix off, sa mère explique combien il est difficile pour le couple parental de préserver son intimité lorsque les nuits sont interrompues et que le lit de l'enfant est installé dans leur chambre pour plus de commodité. La grand-mère d'Emmanuel se confie également sur cette situation très difficile : "Jusqu'à maintenant, on a vécu vraiment l'enfer parce que mon gendre et ma fille vivaient vraiment l'enfer." C'est la première fois que le père d'Emmanuel est mentionné. On ne le verra jamais sur l'ensemble du documentaire. | Retour chez Juliette. Sa mère l'installe en position verticale dans son fauteuil pour qu'elle puisse jouer avec son frère. En voix off, elle parle de sa fatigue et des reproches qu'elle se fait le soir, quand elle est couchée parce qu'elle estime qu'elle a manqué de patience avec son enfant ou qu'elle n'a pas été "particulièrement sympathique" avec elle au milieu de la nuit. À l'image, Juliette, un voile de déguisement sur la tête, se met du rouge à lèvres et sourit devant un miroir. Toujours en voix off, sa mère explique combien il est difficile pour le couple parental de préserver son intimité lorsque les nuits sont interrompues et que le lit de l'enfant est installé dans leur chambre pour plus de commodité. La grand-mère d'Emmanuel se confie également sur cette situation très difficile : "Jusqu'à maintenant, on a vécu vraiment l'enfer parce que mon gendre et ma fille vivaient vraiment l'enfer (...)" C'est la première fois que le père d'Emmanuel est mentionné. On ne le verra jamais sur l'ensemble du documentaire. Les différentes scènes où on voit Emmanuel jouer permettent aussi d'apercevoir différents types de siège de maintien qui font partie de l'environnement quotidien de la famille (notamment à (10:19)).<br> | ||
La grand-mère d'Emmanuel continue en expliquant qu'elle n'avait pas d'espoir jusqu'au 4 ans de son petit-fils. Désormais, elle se sent suffisamment en confiance pour le prendre chez elle un week-end afin que sa fille et son gendre puissent "se retrouver en amoureux". En même temps, à l'image, Emmanuel arrive à l'école maternelle où un jeune homme l'aide à dessiner en suivant les consignes qu'il lui donne. | |||
Les manipulations multiples, du "Turbo" dans la voiture, la charge de ses batteries, l’appareil respiratoire Bird, ainsi que des nombreuses attelles de nuit sont également montrées. Les parents disent les tâches de soin, la fatigue, l’angoisse, la difficulté de ne pas en vouloir à leur enfant, d’être en forme pour leur journée de travail, de garder une vie de couple. La grand-mère d’Emmanuel dit également son inquiétude, et le temps qu’il lui a fallu pour se sentir prête à garder son petit-fils et offrir ainsi un répit aux parents. Pendant ces témoignages, nous voyons néanmoins le bénéfice de cet investissement familial, dans le regard d’un enfant qui parle sans aucune difficulté, manifeste sa curiosité, joue, apprend avec les autres. (12’30) | Les manipulations multiples, du "Turbo" dans la voiture, la charge de ses batteries, l’appareil respiratoire Bird, ainsi que des nombreuses attelles de nuit sont également montrées. Les parents disent les tâches de soin, la fatigue, l’angoisse, la difficulté de ne pas en vouloir à leur enfant, d’être en forme pour leur journée de travail, de garder une vie de couple. La grand-mère d’Emmanuel dit également son inquiétude, et le temps qu’il lui a fallu pour se sentir prête à garder son petit-fils et offrir ainsi un répit aux parents. Pendant ces témoignages, nous voyons néanmoins le bénéfice de cet investissement familial, dans le regard d’un enfant qui parle sans aucune difficulté, manifeste sa curiosité, joue, apprend avec les autres. (12’30) | ||
Version du 20 janvier 2025 à 14:38
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Titre :
Magic fauteuil
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
16 minutes
Métrage :
45 mètres
Format :
Parlant - Couleur -
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Béatrice Derouin, Chloé Brugnon

