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« Magic fauteuil » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
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Chez les grands-parents (probablement maternels) d'Emmanuel. Le garçonnet est en position debout dans son fauteuil, devant une grande tablette sur laquelle sont disposés les éléments d'un jeu de construction. Il interpelle sa grand-mère à qui il raconte une partie de la légende d'Isis et Osiris. La clarté de son expression sur un sujet qu'on imagine réservé à des enfants plus âgés contraste fortement avec son aspect physique.<br> | Chez les grands-parents (probablement maternels) d'Emmanuel. Le garçonnet est en position debout dans son fauteuil, devant une grande tablette sur laquelle sont disposés les éléments d'un jeu de construction. Il interpelle sa grand-mère à qui il raconte une partie de la légende d'Isis et Osiris. La clarté de son expression sur un sujet qu'on imagine réservé à des enfants plus âgés contraste fortement avec son aspect physique.<br> | ||
Retour chez Juliette. Sa mère l'installe en position verticale dans son fauteuil pour qu'elle puisse jouer avec son frère. En voix off, elle parle de sa fatigue et des reproches qu'elle se fait le soir, quand elle est couchée parce qu'elle estime qu'elle a manqué de patience avec son enfant ou qu'elle n'a pas été "particulièrement sympathique" avec elle au milieu de la nuit. À l'image, Juliette, un voile de déguisement sur la tête, se met du rouge à lèvres et sourit devant un miroir. Toujours en voix off, sa mère explique combien il est difficile pour le couple parental de préserver son intimité lorsque les nuits sont interrompues et que le lit de l'enfant est installé dans leur chambre pour plus de commodité. La grand-mère d'Emmanuel se confie également sur cette situation très difficile : "Jusqu'à maintenant, on a vécu vraiment l'enfer parce que mon gendre et ma fille vivaient vraiment l'enfer (...)" C'est la première fois que le père d'Emmanuel est mentionné. On ne le verra jamais sur l'ensemble du documentaire. Les différentes scènes où on voit Emmanuel jouer permettent aussi d'apercevoir différents types de siège de maintien qui font partie de l'environnement quotidien de la famille (notamment à (10:19)).<br> | Retour chez Juliette. Sa mère l'installe en position verticale dans son fauteuil pour qu'elle puisse jouer avec son frère. En voix off, elle parle de sa fatigue et des reproches qu'elle se fait le soir, quand elle est couchée parce qu'elle estime qu'elle a manqué de patience avec son enfant ou qu'elle n'a pas été "particulièrement sympathique" avec elle au milieu de la nuit. À l'image, Juliette, un voile de déguisement sur la tête, se met du rouge à lèvres et sourit devant un miroir. Toujours en voix off, sa mère explique combien il est difficile pour le couple parental de préserver son intimité lorsque les nuits sont interrompues et que le lit de l'enfant est installé dans leur chambre pour plus de commodité. La grand-mère d'Emmanuel se confie également sur cette situation très difficile : "Jusqu'à maintenant, on a vécu vraiment l'enfer parce que mon gendre et ma fille vivaient vraiment l'enfer (...)" C'est la première fois que le père d'Emmanuel est mentionné. On ne le verra jamais sur l'ensemble du documentaire. Les différentes scènes où on voit Emmanuel jouer permettent aussi d'apercevoir différents types de siège de maintien qui font partie de l'environnement quotidien de la famille (notamment à (10:19)).<br> | ||
La grand-mère d'Emmanuel continue en expliquant qu'elle n'avait pas d'espoir jusqu'au 4 ans de son petit-fils. Désormais, elle se sent suffisamment en confiance pour le prendre chez elle un week-end afin que sa fille et son gendre puissent "se retrouver en amoureux". En même temps, à l'image, Emmanuel arrive à l'école maternelle où un jeune homme l'aide à dessiner en suivant les consignes qu'il lui donne. | La grand-mère d'Emmanuel continue en expliquant qu'elle n'avait pas d'espoir jusqu'au 4 ans de son petit-fils. Désormais, elle se sent suffisamment en confiance pour le prendre chez elle un week-end afin que sa fille et son gendre puissent "se retrouver en amoureux". En même temps, à l'image, Emmanuel arrive à l'école maternelle où un jeune homme l'aide à dessiner en suivant les consignes qu'il lui donne. Sa mère résume la situation par ces mots : "Nous, parents, nous sommes mobilisés nuit et jour (...)" Emmanuel est entouré de petits camarades qui lui donnent son goûter avec plus ou moins de délicatesse. Ensuite, il participe à un cours d'initiation à l'anglais avec d'autres élèves de son âge.<br> | ||
Scène de repas où la mère d'Emmanuel lui donne à manger. Le processus est manifestement long.<br> | |||
Dans un magasin de vêtements pour enfants de la marque Jacadi, une vendeuse aide la mère d'Emmanuel à essayer un nouveau pantalon et une veste au petit garçon. En voix off, la maman répète une question qu'on doit lui poser assez souvent : "Pourquoi vous ne mettez pas votre enfant en centre puisque ça représente de telles contraintes ?" Elle répond que c'est l'amour qui les incite à laisser leurs enfants dans leur "milieu naturel familial". Pour elle, et à son avis pour d'autres parents, la séparation d'avec l'enfant est inacceptable. | |||
Les manipulations multiples, du "Turbo" dans la voiture, la charge de ses batteries, l’appareil respiratoire Bird, ainsi que des nombreuses attelles de nuit sont également montrées. Les parents disent les tâches de soin, la fatigue, l’angoisse, la difficulté de ne pas en vouloir à leur enfant, d’être en forme pour leur journée de travail, de garder une vie de couple. La grand-mère d’Emmanuel dit également son inquiétude, et le temps qu’il lui a fallu pour se sentir prête à garder son petit-fils et offrir ainsi un répit aux parents. Pendant ces témoignages, nous voyons néanmoins le bénéfice de cet investissement familial, dans le regard d’un enfant qui parle sans aucune difficulté, manifeste sa curiosité, joue, apprend avec les autres. (12’30) | Les manipulations multiples, du "Turbo" dans la voiture, la charge de ses batteries, l’appareil respiratoire Bird, ainsi que des nombreuses attelles de nuit sont également montrées. Les parents disent les tâches de soin, la fatigue, l’angoisse, la difficulté de ne pas en vouloir à leur enfant, d’être en forme pour leur journée de travail, de garder une vie de couple. La grand-mère d’Emmanuel dit également son inquiétude, et le temps qu’il lui a fallu pour se sentir prête à garder son petit-fils et offrir ainsi un répit aux parents. Pendant ces témoignages, nous voyons néanmoins le bénéfice de cet investissement familial, dans le regard d’un enfant qui parle sans aucune difficulté, manifeste sa curiosité, joue, apprend avec les autres. (12’30) | ||
Version du 20 janvier 2025 à 14:50
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Titre :
Magic fauteuil
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
16 minutes
Métrage :
45 mètres
Format :
Parlant - Couleur -
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Béatrice Derouin, Chloé Brugnon

