{{#widget:Qwant}}
« Abhängig » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
(Enregistré en utilisant le bouton « Enregistrer et continuer » du formulaire) |
Aucun résumé des modifications |
||
| Ligne 141 : | Ligne 141 : | ||
Entretien du réalisateur avec Kuntsmann, sans tiers : "Un traitement médical ne suffit pas, explique-t-il." Son rôle est "donner une impulsion" aux employés pour qu'ils entreprennent ce traitement. Celle-ci suppose l'ouverture d'un dialogue avec l'entourage familial et professionnel : "Sa maladie exclut automatiquement l'alcoolique". Le réalisateur lui demandant pourquoi ils boivent à se rendre malade, Kuntsmann sourit, regarde le sol d'un air méditatif, fait "hm!" avant d'expliquer : " Ce sont aussi des personnes qui sont pauvres, pas financièrement, mais dans ce qu'elles vivent, et il y a une part qui est liée à leur environnement." A ce moment, plan de rue qui montre le trafic dans la grisaille. Le champ est saturé de motifs rectilignes (câbles, arêtes de bâtiments et de carrosseries, rails...) qui disciplinent le regard. Un peu de neige est accroché à la pente de terre sous un bloc, les arbres sont nus.Kuntsmann continue en off, évoquant les "peurs" et "besoins" que chaque citoyen éprouve devant "l'incertitude" et dont il est appelé à "se défaire". Cut, le même plan paysager, mais de nuit : des lumières piquent le voilage qui a été tiré. "S'il n'y arrive pas, poursuit-il, il peut tomber malade, pas d'une maladie physique, mais d'une maladie de l'âme - la mélancolie". Les images qui couvrent ses propos racontent autre chose : la tristesse du paysage quotidien, la monotonie des tâches que symbolisent les allers et venues du tramway fixé à son rail, une sociabilité difficile à construire comme le montre l'absence de silhouettes humaines pour animer la rue. "C'est cette mélancolie qui sert de base à l'alcoolisme", conclut Kuntsmann. Sur les vues du chantier la nuit, motif de piano dissonant et arythmé, mêlé à la sonnerie répétée d'un téléphone. (16:52) | Entretien du réalisateur avec Kuntsmann, sans tiers : "Un traitement médical ne suffit pas, explique-t-il." Son rôle est "donner une impulsion" aux employés pour qu'ils entreprennent ce traitement. Celle-ci suppose l'ouverture d'un dialogue avec l'entourage familial et professionnel : "Sa maladie exclut automatiquement l'alcoolique". Le réalisateur lui demandant pourquoi ils boivent à se rendre malade, Kuntsmann sourit, regarde le sol d'un air méditatif, fait "hm!" avant d'expliquer : " Ce sont aussi des personnes qui sont pauvres, pas financièrement, mais dans ce qu'elles vivent, et il y a une part qui est liée à leur environnement." A ce moment, plan de rue qui montre le trafic dans la grisaille. Le champ est saturé de motifs rectilignes (câbles, arêtes de bâtiments et de carrosseries, rails...) qui disciplinent le regard. Un peu de neige est accroché à la pente de terre sous un bloc, les arbres sont nus.Kuntsmann continue en off, évoquant les "peurs" et "besoins" que chaque citoyen éprouve devant "l'incertitude" et dont il est appelé à "se défaire". Cut, le même plan paysager, mais de nuit : des lumières piquent le voilage qui a été tiré. "S'il n'y arrive pas, poursuit-il, il peut tomber malade, pas d'une maladie physique, mais d'une maladie de l'âme - la mélancolie". Les images qui couvrent ses propos racontent autre chose : la tristesse du paysage quotidien, la monotonie des tâches que symbolisent les allers et venues du tramway fixé à son rail, une sociabilité difficile à construire comme le montre l'absence de silhouettes humaines pour animer la rue. "C'est cette mélancolie qui sert de base à l'alcoolisme", conclut Kuntsmann. Sur les vues du chantier la nuit, motif de piano dissonant et arythmé, mêlé à la sonnerie répétée d'un téléphone. (16:52) | ||
"Faire un peu l'idiot, c'est agréable" | |||
Retour sur Rohrbach, lui aussi directement interrogé par le réalisateur. "J'ai essayé de m'en sortir seul", explique-t-il avec une voix plus vive que dans la précédente séquence où il figurait. Il explique que son environnement composé par la famille et les amis lui offre des opportunités de retourner à la boisson quand il a décidé de rester sobre. Quand le réalisateur lui demande comment il a commencé à boire, Rohrbach répond que c'était par conformisme : "faire un peu l'idiot, c'est agréable". Son alcoolisme, ajoute-t-il, dure depuis trente ans. Nouvelle question du réalisateur : "Qu'en pensent vos collègues?" Au fond, il continue le travail de Kuntsmann en son absence. C'est à se demander si le réalisateur ne le suppléé pas, créant d'autres conditions pour faire advenir une parole relative à une pratique qui demande à être dissimulée. Rohrbach répond d'ailleurs que ses collègues boivent aussi. (18:23) | |||
Dans l'atelier, retour sur l'ouvrier montré au début du film, qui a fait des séjours en prison. Il garde son attitude placide et souriante au moment où il quitte Kuntsmann et un autre homme, sans doute un cadre, pour rejoindre son poste. L'autre homme lui a donné une carte qu'il glisse dans sa blouse avec un geste contentement. Il grimpe aux escaliers qui mènent à aux plateformes, symbole de son ascencion. La musique de Mozart reprend, à laquelle se mêle des percussions arythmées et une mélodie dissonante, sans doute pour nous suggérer que toute douceur s'extrait de la lutte et de l'instabilité. Entretien avec l'ouvrier. Le réalisateur nous apprend que la carte qui lui a été donnée est le permis de conduire qu'il vient de récupérer. | |||
}} | }} | ||
|Notes complémentaires={{HTNotes | |Notes complémentaires={{HTNotes | ||
Version du 30 janvier 2025 à 12:22
Avertissement : cette fiche n'a pas encore été relue et peut se révéler incomplète ou inexacte.
Pour voir ce film dans son intégralité veuillez vous connecter.
Si vous rencontrez un problème d'affichage du film ou des sous-titres , veuillez essayer un autre navigateur.
Titre :
Abhängig
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
23 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Risques professionnels. Santé et hygiène professionnelle
- Santé et hygiène publique. Prévention des accidents
- Accidents. Risques. Prévention des accidents. Protection personnelle. Sécurité
- Toxicologie générale. Étude des produits toxiques et des intoxications
- Psychiatrie. Pathologies psychiatriques. Psychopathologie. Phrénopathies. Psychoses. Anomalies mentales. États psychiques et mentaux morbides. Désordres émotionnels et comportementaux
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Non.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Florine Héraud
- Transcription Allemand : Florine Héraud
- Sous-titres Français : Florine Héraud

