{{#widget:Qwant}}
« Autofolies, panique dans la ville » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
| Ligne 51 : | Ligne 51 : | ||
|Direction regard spectateur={{HTDirige | |Direction regard spectateur={{HTDirige | ||
|Langue=fr | |Langue=fr | ||
|Texte=La | |Texte=Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci. | ||
La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite. | |||
Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente. | |||
Pour toute demande d’autorisation, contactez syndication@lemonde.fr. | |||
En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ». | |||
https://www.lemonde.fr/archives/article/1990/01/21/vendredi-26-janvier-autofolies-panique-dans-la-ville-canal-22-h-le-grand-embouteillage_3972387_1819218.html | |||
C'EST un film géométrique, un Laurel et Hardy ou un Trafic tout en formes rectangulaires et en musique, tourné à l'angle de l'un des huit mille quinze carrefours parisiens. C'est un film mi-voyeur, mi-intimiste : des rencontres file contre file, vitre contre vitre, au coeur d'un grand embouteillage. C'est un documentaire dont le titre _ Panique dans la ville _ fait surtout penser à un début d'apocalypse. " Je construirai une auto pour la masse. L'homme et sa femme béniront Dieu de leur avoir donné accès, dans la joie, aux grands espaces. " En un verset-dédicace, Henry Ford ressuscite d'ailleurs le temps heureux de la genèse. | |||
Pendant près de trois mois, Christophe de Ponfilly et Frédéric Laffont, les deux brillants et grands reporters d'Interscoop, ont traqué, à la demande de Catherine Lamour, la responsable des documentaires sur Canal +, le quotidien des automobilistes parisiens. " Le film est né à force de regarder, d'écouter, de filmer. Quarante-cinq heures de rushes ! Nous avons pulvérisé tous nos records. " Chacun avait son équipe, ses personnages, ses contraintes techniques. Les deux réalisateurs ont jonglé avec les zooms et les très longues focales sur les toits de Paris. Une caméra a été montée sur ventouse sur le capot d'une voiture ; une autre a tourné à califourchon arrière sur le scooter de Marco le coursier. " Autant le dire clairement : je n'ai pas compris grand-chose au tournage " raconte aujourd'hui Frédéric Laffont. J'en garde l'impression vague de ne jamais en être sorti. " Le monde n'a pas cessé de tourner. Chaque jour, Paris s'offre huit millions de déplacements à la vitesse moyenne de 15 kilomètres à l'heure, près de quatre-vingt-dix mille stationnements illicites, et au moins autant de jurons et d'injures. Chaque année, les Parisiens perdent plus d'un milliard d'heures de leur temps emprisonnés dans leur petite boite de ferraille. " C'est une terrible histoire, triste, choquante, résume Ponfilly. Les hommes finissent par être exclus de cette ville faite initialement par eux et pour eux. " (''Le Monde'', jan 1990) | |||
}} | }} | ||
|Présentation médecine={{HTPrés | |Présentation médecine={{HTPrés | ||
Version du 3 mars 2025 à 13:20

Pour voir ce film veuillez vous connecter.
Si vous rencontrez un problème d'affichage du film ou des sous-titres , veuillez essayer un autre navigateur.
Titre :
Autofolies, panique dans la ville
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
20 minutes
Format :
Parlant - Couleur - VHS
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.

