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« La maison des pauvres » : différence entre les versions
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Travelling en contreplongée sur une façade de bâtiment, montrant une galerie surmontée d'un toit rythmé par des chiens assis. Son criard de cloche. Le commentaire explique qu'au XIIIe siècle, des léproseries et des hôtel Dieu se sont multipliées en France, "toutes ces fondations étaient entre les mains des religieux et vivaient uniquement de dons". Peintures médiévales montrant les premiers types de soins : trépanation, auscultation, la saignée, le clystère. L'application du clystère est représentée par une peinture flamande. Succède à la vue de cette peinture la prise de vue actuelle d'une chambre commune. Vaste espace bordé de lits à rideaux à la mode médiévale, avec en son centre, un poêle et une grande table en bois. Des chaises en bois sont rangées contre, un bouquet de fleurs sur son plateau. Au fond de la pièce, l'âtre d'une cheminée, des fresques sur les murs. Pottecher : "Ces deux images se ressemblent. Franz Hals? Rembrandt? Non, l'hôpital de Beaune, tel qu'on y vit encore aujourd'hui, en 1967." Le plan fixe est prolongé par un panoramique puis un travelling qui portent le point de vue vers des patients âgés, assis ou alités, dans une attitude de prostration. Autre travelling dans une autre pièce commune avec une fontaine et sa vasque, qui pivote sur une infirmière nourrissant un vieil homme à la cuillère. Et c'est vrai que cette succession de plans donne l'impression que c'est une imagerie hospitalière de la Renaissance qui s'anime. "Beaune est intact, c'est le témoignage des cinq premiers siècles de l'histoire des hôpitaux." Vue sur une façade de grand bâtiment du XIXe siècle qui, par un panoramique, se prolonge par la vue sur un bâtiment moderne. Succession d'entretiens de médecins (les Dr. Milliez et Emerit) qui reviennent sur l'introduction et la fonction de leur profession au sein des hôpitaux. Les premiers médecins y apparaissent avec la révolution française, comme Corvisart (Jean-Nicolas Corvisart). Le patient qui y était accueilli était pauvre : "Il était honteux d'y aller". L'hôpital était le lieu où "on allait mourir". Le Dr. Paul Milliez, un des médecins interrogés, se souvient que dans son enfance, l'hôpital Broussais était surnommé "Broussais la mort". Les tuberculeux y "mouraient comme des mouches car il n'y avait aucun moyen de les soigner". Avec un sourire, il ajoute : "c'était affreux, mais tout cela est transformé". (09:32)<br> | Travelling en contreplongée sur une façade de bâtiment, montrant une galerie surmontée d'un toit rythmé par des chiens assis. Son criard de cloche. Le commentaire explique qu'au XIIIe siècle, des léproseries et des hôtel Dieu se sont multipliées en France, "toutes ces fondations étaient entre les mains des religieux et vivaient uniquement de dons". Peintures médiévales montrant les premiers types de soins : trépanation, auscultation, la saignée, le clystère. L'application du clystère est représentée par une peinture flamande. Succède à la vue de cette peinture la prise de vue actuelle d'une chambre commune. Vaste espace bordé de lits à rideaux à la mode médiévale, avec en son centre, un poêle et une grande table en bois. Des chaises en bois sont rangées contre, un bouquet de fleurs sur son plateau. Au fond de la pièce, l'âtre d'une cheminée, des fresques sur les murs. Pottecher : "Ces deux images se ressemblent. Franz Hals? Rembrandt? Non, l'hôpital de Beaune, tel qu'on y vit encore aujourd'hui, en 1967." Le plan fixe est prolongé par un panoramique puis un travelling qui portent le point de vue vers des patients âgés, assis ou alités, dans une attitude de prostration. Autre travelling dans une autre pièce commune avec une fontaine et sa vasque, qui pivote sur une infirmière nourrissant un vieil homme à la cuillère. Et c'est vrai que cette succession de plans donne l'impression que c'est une imagerie hospitalière de la Renaissance qui s'anime. "Beaune est intact, c'est le témoignage des cinq premiers siècles de l'histoire des hôpitaux." Vue sur une façade de grand bâtiment du XIXe siècle qui, par un panoramique, se prolonge par la vue sur un bâtiment moderne. Succession d'entretiens de médecins (les Dr. Milliez et Emerit) qui reviennent sur l'introduction et la fonction de leur profession au sein des hôpitaux. Les premiers médecins y apparaissent avec la révolution française, comme Corvisart (Jean-Nicolas Corvisart). Le patient qui y était accueilli était pauvre : "Il était honteux d'y aller". L'hôpital était le lieu où "on allait mourir". Le Dr. Paul Milliez, un des médecins interrogés, se souvient que dans son enfance, l'hôpital Broussais était surnommé "Broussais la mort". Les tuberculeux y "mouraient comme des mouches car il n'y avait aucun moyen de les soigner". Avec un sourire, il ajoute : "c'était affreux, mais tout cela est transformé". (09:32)<br> | ||
'''L'hôpital, l'usine à soins''' | '''L'hôpital, l'usine à soins'''<br> | ||
Filmée en gros plan, une infirmière intervient avec une sonde sur un patient dont on ne voit que le visage renversé, son cou tiré. Gestes vifs et précis. Commentaire d'un autre médecin : "Actuellement l'hôpital, c'est autre chose. C'est une usine à soins, ce devrait être une usine à soins." De ce fait, poursuit-il, l'hôpital coûte plus et demande une organisation plus complexe. Il déplore le retard considérable pris pour s'adapter à cette situation. Une infirmière en visite guidée mène vers les bureaux et les chambres communes pour dénoncer la saleté des murs. Plans rapides et confus de bloc opératoire. Pottecher enchaîne, expliquant que l'hôpital est à la fois le lieu où ces négligences perdurent, et celui où est mis en place un dispositif de pointe de retransmission vidéo des opérations chirurgicales comme celle d'un kyste du pancréas par le Pr. Alain Léger : "un circuit intérieur de télévision permet à ses élèves de suivre son cours". Images de l'opération telles qu'elles sont captées par le dispositif interne. Pottecher ose une transition insolite : "Cet homme opéré sera bien soigné, mais sera-t-il bien chauffé?" Petite séquence de coupe dans la séquence chirurgicale qui montre un homme en blouse de travail et cravate, visiblement dans une cave, explique à Pottecher, qui se tient en amorce du cadre, qu'il casse des chutes de bois de menuisier pour alimenter les fourneaux. "Il n'y a pas de chauffage central, explique-t-il". Retour dans la salle d'opération où l'équipe chirurgicale continue son intervention. Commentaire de Pottecher, insolite comme le précédent : "Ce malade sera bien opéré, mais il mangera froid." Nouvelle "séquence de coupe" qui montre un personnel de l'hôpital transportant un seau sur une brouette dans la cour de l'hôpital, alors que nous continuons d'entendre le Pr. Léger commenter son opération. | Filmée en gros plan, une infirmière intervient avec une sonde sur un patient dont on ne voit que le visage renversé, son cou tiré. Gestes vifs et précis. Commentaire d'un autre médecin : "Actuellement l'hôpital, c'est autre chose. C'est une usine à soins, ce devrait être une usine à soins." De ce fait, poursuit-il, l'hôpital coûte plus et demande une organisation plus complexe. Il déplore le retard considérable pris pour s'adapter à cette situation. Une infirmière en visite guidée mène vers les bureaux et les chambres communes pour dénoncer la saleté des murs. Plans rapides et confus de bloc opératoire. Pottecher enchaîne, expliquant que l'hôpital est à la fois le lieu où ces négligences perdurent, et celui où est mis en place un dispositif de pointe de retransmission vidéo des opérations chirurgicales comme celle d'un kyste du pancréas par le Pr. Alain Léger : "un circuit intérieur de télévision permet à ses élèves de suivre son cours". Images de l'opération telles qu'elles sont captées par le dispositif interne. Pottecher ose une transition insolite : "Cet homme opéré sera bien soigné, mais sera-t-il bien chauffé?" Petite séquence de coupe dans la séquence chirurgicale qui montre un homme en blouse de travail et cravate, visiblement dans une cave, explique à Pottecher, qui se tient en amorce du cadre, qu'il casse des chutes de bois de menuisier pour alimenter les fourneaux. "Il n'y a pas de chauffage central, explique-t-il". Retour dans la salle d'opération où l'équipe chirurgicale continue son intervention. Commentaire de Pottecher, insolite comme le précédent : "Ce malade sera bien opéré, mais il mangera froid." Nouvelle "séquence de coupe" qui montre un personnel de l'hôpital transportant un seau sur une brouette dans la cour de l'hôpital, alors que nous continuons d'entendre le Pr. Léger commenter son opération. Commentaire de Pottecher : "la première impression que l'on ressent en abordant l'hôpital est celle de la disparité, marque presque infaillible de ce qui est français. " Il annonce la suite de l'émission : une enquête en France pour comprendre ce "monument de complexité".(12:43) | ||
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Version du 4 avril 2025 à 14:45
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Titre :
La maison des pauvres
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Intervenants :
Durée :
40 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.

