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« La maison des pauvres » : différence entre les versions
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Filmée en gros plan, une infirmière intervient avec une sonde sur un patient dont on ne voit que le visage renversé, son cou tiré. Gestes vifs et précis. Commentaire d'un autre médecin : "Actuellement l'hôpital, c'est autre chose. C'est une usine à soins, ce devrait être une usine à soins." De ce fait, poursuit-il, l'hôpital coûte plus et demande une organisation plus complexe. Il déplore le retard considérable pris pour s'adapter à cette situation. Une infirmière en visite guidée mène vers les bureaux et les chambres communes pour dénoncer la saleté des murs. Plans rapides et confus de bloc opératoire. Pottecher enchaîne, expliquant que l'hôpital est à la fois le lieu où ces négligences perdurent, et celui où est mis en place un dispositif de pointe de retransmission vidéo des opérations chirurgicales comme celle d'un kyste du pancréas par le Pr. Alain Léger : "un circuit intérieur de télévision permet à ses élèves de suivre son cours". Images de l'opération telles qu'elles sont captées par le dispositif interne. Pottecher ose une transition insolite : "Cet homme opéré sera bien soigné, mais sera-t-il bien chauffé?" Petite séquence de coupe dans la séquence chirurgicale qui montre un homme en blouse de travail et cravate, visiblement dans une cave, explique à Pottecher, qui se tient en amorce du cadre, qu'il casse des chutes de bois de menuisier pour alimenter les fourneaux. "Il n'y a pas de chauffage central, explique-t-il". Retour dans la salle d'opération où l'équipe chirurgicale continue son intervention. Commentaire de Pottecher, insolite comme le précédent : "Ce malade sera bien opéré, mais il mangera froid." Nouvelle "séquence de coupe" qui montre un personnel de l'hôpital transportant un seau sur une brouette dans la cour de l'hôpital, alors que nous continuons d'entendre le Pr. Léger commenter son opération. Commentaire de Pottecher : "la première impression que l'on ressent en abordant l'hôpital est celle de la disparité, marque presque infaillible de ce qui est français. " Il annonce la suite de l'émission : une enquête en France pour comprendre ce "monument de complexité".(12:43) | Filmée en gros plan, une infirmière intervient avec une sonde sur un patient dont on ne voit que le visage renversé, son cou tiré. Gestes vifs et précis. Commentaire d'un autre médecin : "Actuellement l'hôpital, c'est autre chose. C'est une usine à soins, ce devrait être une usine à soins." De ce fait, poursuit-il, l'hôpital coûte plus et demande une organisation plus complexe. Il déplore le retard considérable pris pour s'adapter à cette situation. Une infirmière en visite guidée mène vers les bureaux et les chambres communes pour dénoncer la saleté des murs. Plans rapides et confus de bloc opératoire. Pottecher enchaîne, expliquant que l'hôpital est à la fois le lieu où ces négligences perdurent, et celui où est mis en place un dispositif de pointe de retransmission vidéo des opérations chirurgicales comme celle d'un kyste du pancréas par le Pr. Alain Léger : "un circuit intérieur de télévision permet à ses élèves de suivre son cours". Images de l'opération telles qu'elles sont captées par le dispositif interne. Pottecher ose une transition insolite : "Cet homme opéré sera bien soigné, mais sera-t-il bien chauffé?" Petite séquence de coupe dans la séquence chirurgicale qui montre un homme en blouse de travail et cravate, visiblement dans une cave, explique à Pottecher, qui se tient en amorce du cadre, qu'il casse des chutes de bois de menuisier pour alimenter les fourneaux. "Il n'y a pas de chauffage central, explique-t-il". Retour dans la salle d'opération où l'équipe chirurgicale continue son intervention. Commentaire de Pottecher, insolite comme le précédent : "Ce malade sera bien opéré, mais il mangera froid." Nouvelle "séquence de coupe" qui montre un personnel de l'hôpital transportant un seau sur une brouette dans la cour de l'hôpital, alors que nous continuons d'entendre le Pr. Léger commenter son opération. Commentaire de Pottecher : "la première impression que l'on ressent en abordant l'hôpital est celle de la disparité, marque presque infaillible de ce qui est français. " Il annonce la suite de l'émission : une enquête en France pour comprendre ce "monument de complexité".(12:43) | ||
Vallée de Bussang, musique onirique. Zoom sur les bâtiments hospitaliers. "un hôpital rural dans un pays rude". En plan d'ensemble, Pottecher parcourt son allée central et pénètre dans l'un d'eux. "... Rude par son climat, sa situation au bout de la vallée". Il ouvre une porte sur laquelle est écrit le mot "bureau" et sur laquelle une affichette est punaisée, avec l'inscription : "bureau ouvert aux employés et hospitalisés de 14h à 17h". Pottecher et une femme en blouse blanche sont assis de part et d'autre d'un bureau. Il la présente comme la "directrice-économe" de l'institution. Elle l'informe que l'hôpital comprend 127 lits dont 8 lits en médecine, 8 lits maternité, 84 lits hospices et 27 lits pour "orphelinat garçons". Pottecher en conclut que "la partie hospice est plus importante que la partie médecine". Elle en convient et estime que c'est le cas de tous les hôpitaux ruraux. A Pottecher qui lui demande le montant du budget prévisionnel de l'établissement, elle répond : "52 millions d'anciens francs". Le prix de la journée est "8,40 francs en hospice, 20 francs en médecine et 34 francs en maternité". Pottecher : "c'est-à-dire qu'avec 8.40 francs, vous arrivez à faire vivre un vieillard". La directrice répond : "oui, il y a la nourriture, l'entretien, le personnel, le chauffage..." Reprise de la musique champêtre. Vue sur une des chambres, des homme assis sur un lit ou sur une chaîne, chacun séparé des autres par une cloison qui s'arrête à un couloir qui longe les fenêtres. Commentaire : "Ils étaient seuls chez eux, un jour ils ont eu froid. Et ils sont venus s'asseoir là où on s'occupe d'eux." La directrice dit qu'i s'agit d'ouvriers du textile ou des scieries, des bûcherons, des cultivateurs qui disposent de la retraite des vieux travailleurs (entre 50 et 70 000 anciens francs par trimestre), à laquelle s'ajoutent des retraites complémentaires. Gros plans sur les visages de ces hommes et femmes âgés, ils se parlent avec le sourire et parfois le coin de l'oeil qui pétille. Commentaire de Pottecher : "pas de misère, pas de déchéance - la pauvreté digne attendue pour la fin de leurs jours, acceptée sans affliction parce qu'il y a l'hôpital". L'entretien se poursuivant, Pottecher demande à la directrice si l'hôpital arrive à apporter à ces patients le confort nécessaire. Gros plan sur la directrice qui baisse les yeux : "On ne peut pas dire que le confort actuel leur suffit, il y aurait toujours à faire sur le plan confort..." Sourire qui semble son exprimer son souci d'honnêteté. | |||
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Version du 4 avril 2025 à 15:22
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Titre :
La maison des pauvres
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Intervenants :
Durée :
40 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.

