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« La maison traditionnelle » : différence entre les versions
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L’effort d’équipement et de création d’infrastructures hospitalières a permis de préciser les attributions de l’hôpital. Il accueille des populations très hétérogènes : individus accidentés (en particulier des accidentés de la route), personnes atteintes de maladies graves (cancer, maladies chroniques, maladies dégénératives, etc.), et enfin de très nombreux patients qui viennent consulter des spécialistes à l’hôpital et subir des examens plus approfondis. L’hôpital accueille également les femmes sur le point d’accoucher ou des personnes âgées dont l’état général exige des soins constants. L’hôpital est devenu le lieu où l’on naît et celui où l’on meurt. Pour autant, la fonction asilaire n’a pas disparu. Certes, l’hôpital n’est plus un lieu d’enfermement comme l’a décrit Michel Foucault, mais il continue à accueillir des individus marginalisés par leur état de santé psychique ou physique. Et l’hôpital est aussi devenu au cours des dernières décennies un lieu de substitution à la médecine générale ou à la pédiatrie pour des populations dont le rapport à la maladie et au soin a considérablement changé. Les services d’urgences sont devenus le réceptacle des misères sociales et morales, en particulier dans les grandes villes.<br> | L’effort d’équipement et de création d’infrastructures hospitalières a permis de préciser les attributions de l’hôpital. Il accueille des populations très hétérogènes : individus accidentés (en particulier des accidentés de la route), personnes atteintes de maladies graves (cancer, maladies chroniques, maladies dégénératives, etc.), et enfin de très nombreux patients qui viennent consulter des spécialistes à l’hôpital et subir des examens plus approfondis. L’hôpital accueille également les femmes sur le point d’accoucher ou des personnes âgées dont l’état général exige des soins constants. L’hôpital est devenu le lieu où l’on naît et celui où l’on meurt. Pour autant, la fonction asilaire n’a pas disparu. Certes, l’hôpital n’est plus un lieu d’enfermement comme l’a décrit Michel Foucault, mais il continue à accueillir des individus marginalisés par leur état de santé psychique ou physique. Et l’hôpital est aussi devenu au cours des dernières décennies un lieu de substitution à la médecine générale ou à la pédiatrie pour des populations dont le rapport à la maladie et au soin a considérablement changé. Les services d’urgences sont devenus le réceptacle des misères sociales et morales, en particulier dans les grandes villes.<br> | ||
''Le maintien de la fonction asilaire''<br> | ''Le maintien de la fonction asilaire''<br> | ||
Même si les évolutions récentes ont renforcé la fonction médicale de l’hôpital, l’institution hospitalière demeure un miroir des problèmes sociaux à un moment donné. Certes, l’hôpital est devenu un lieu d’exercice d’une médecine de spécialité et de haute technologie, mais il reste néanmoins un lieu d’accueil pour les plus vulnérables. On consulte le spécialiste plus volontiers à l’hôpital qu’à son cabinet de ville pour des raisons de prix. On y meurt (on y finit ses jours) dans des services de gériatrie faute de pouvoir accéder à d’autres formes d’hébergement. Cette ambivalence de l’hôpital s’ancre dans une histoire longue. L’hôpital d’aujourd’hui est le lieu où sont réalisées les premières médicales, comme les greffes du visage. Mais il n’a pas définitivement rompu avec des fonctions asilaires, qui perdurent, en dépit des réformes organisationnelles, dans les services d’urgence et de gériatrie. ( | Même si les évolutions récentes ont renforcé la fonction médicale de l’hôpital, l’institution hospitalière demeure un miroir des problèmes sociaux à un moment donné. Certes, l’hôpital est devenu un lieu d’exercice d’une médecine de spécialité et de haute technologie, mais il reste néanmoins un lieu d’accueil pour les plus vulnérables. On consulte le spécialiste plus volontiers à l’hôpital qu’à son cabinet de ville pour des raisons de prix. On y meurt (on y finit ses jours) dans des services de gériatrie faute de pouvoir accéder à d’autres formes d’hébergement. Cette ambivalence de l’hôpital s’ancre dans une histoire longue. L’hôpital d’aujourd’hui est le lieu où sont réalisées les premières médicales, comme les greffes du visage. Mais il n’a pas définitivement rompu avec des fonctions asilaires, qui perdurent, en dépit des réformes organisationnelles, dans les services d’urgence et de gériatrie.<br> | ||
(D'après : Chauveau, S. (2011). Quelle Histoire de L'hôpital Aux XXe et XXIe siècle ? ''Les Tribunes de la santé'', 33(4), 81-89. https://doi.org/10.3917/seve.033.0081.) | |||
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Version du 8 avril 2025 à 18:17
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Titre :
La maison traditionnelle
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Intervenants :
Durée :
29 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.

