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« La maison traditionnelle » : différence entre les versions
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'''"Monuments historiques, sites classés..."''' | '''"Monuments historiques, sites classés..."''' | ||
Ext., travellings dans les cours de Bégin. Le commentaire explique que beaucoup d'hôpitaux ont été construits au XVIIe s, "et nous leur demandons d'assumer les besoins du XXe.". Nouvelle séquence tournée dans le Service des urgences de l'hôpital de la Conception à Marseille. Bloc opératoire vu en plongée. Voix qui explique qu'il s'agit d'un traumatisme crânien suite à un accident de voiture. Vue rapprochée sur le crâne ouvert pour montrer l'ablation du cortex qui vient d'être pratiquée dessus. L'équipe chirurgicale à l'oeuvre dans une ambiance de ruche efficace et calme. Commentaire : "Un homme vient d'être opéré d'urgence. Cette fois encore, tout s'est bien passé. Et pourtant, quelque chose ne va pas." Un chirurgien se plainte de l'exiguïté de l'espace dans le bloc, la salle ancienne où il a été aménagé n'étant pas adaptée à la chirurgie moderne. Il est nécessaire d'aménager un réduit pour les bouteilles de gaz anesthésiant et de laisser les conduites par terre. Vues sur les conduites et les bouteilles en question par un long travelling. Dans une salle commune, le médecin explique qu'il n'est pas possible, à cause de la trop grande affluence de l'hôpital et de la disposition de ses salles, de séparer les hommes des femmes dans un service de traumatologie. Un travelling le long des lits montre que des cloisons ont été aménagées pour permettre l'isolement. Une patiente interrogée se plaint de la présence des hommes qui dérange sa pudeur au moment des soins. Une autre patiente, plus âgée, abonde : "nous sommes comme des moutons". Un médecin explique que la disposition des patients complique des interventions qui, en neurochirurgie, supposent de pouvoir "tourner facilement autour du lit" et "d'avoir accès à la tête". Vues successives sur des patients alités en salle de réanimation, dont un bébé. Un médecin explique qu'elle a été aménagée avec des "moyens de fortune" et qu'elle est constamment surchargée. Vues en contreplongée sur la chapelle de la Pitié-Salpétrière, à la toiture reconnaissable qui en fait la signature-logo de l'établissement, puis travellings le long de bâtiments anciens. "Monuments historiques, sites classés datant d'une époque où la France ne comptait pas trente millions d'habitants. Aujourd'hui, c'est l'entassement. On le retrouve partout." (11:00) <br> | |||
'''- Qu'est-ce que vous lisez de beau? - ''Le déclin du jour''''' | '''- Qu'est-ce que vous lisez de beau? - ''Le déclin du jour''...''' | ||
Plans de coupe sur des personnes âgées qui errent dans la cour, désoeuvrées. "Une des causes principales est le manque de maisons de retraite". Dans une chambre commune, une infirmière fait le tour des lits, s'enquiert des nouvelles des différents pensionnaires. "-Qu'est-ce que vous lisez de beau? - 'Le déclin du jour' - Ah, très bien, de qui? - Ah, ça... - Vous avez oublié l'auteur? - ... de Germaine Beaumont! - Très bien!" Gros plan sur un exemplaire du magazine "Nous deux" que lit une des pensionnaires. Pottecher s'approche d'elle : "On vous dérange parce qu'on voit que vous lisez..." La pensionnaire abaisse le journal et dévisage le journaliste. Elle lui dit qu'elle lit beaucoup, surtout des "romans de cinéma". Elle ajoute qu'elle vit à la Salpétrière depuis 24 ans. D'autres pensionnaires expliquent pourquoi elles sont là. Solitude familiale, maison détruite... L'une d'elles répond qu'elle ne saurait pas où aller sinon, une autre répond qu'il faut bien s'adapter, une troisième ses plaint de la nourriture."-En somme, c'est pas mal ici quand même?.. - Faut bien s'y faire..." L'infirmière interrogée répond qu'elle connaît chacune d'elles. "Je connais leurs habitudes, leurs penchants, j'écoute leurs petites histoires..." Certaines sont exigeantes, ajoute-t-elle, "d'autres sont gentilles, c'est un monde... - Vous n'êtes pas en train de changer à force de les fréquenter, ça ne vous rend pas un peu triste? - Je me suis adaptée à elle. Quand je les quitterai, ça me fera un choc!" Succession de plans sur les vieilles femmes qui habitent ensemble dans la chambre commune. Certaines sont prostrées, d'autres tricotent, d'autres dialoguent d'une manière enjouée. "Les vieillards, au fond, il faut les comprendre. Et oui... " A Pottecher qui demande combien coûte la prise en charge d'une vieille pensionnaire - "une question peut-être un peu cruelle", convient-il -, elle répond, en le dévisageant : "Que faire d'autre? Si elles étaient chez elles, il y a longtemps qu'elles ne seraient plus en vie. tant qu'il y a de la vie, il faut s'en occuper". Le commentaire ajoute, sur un travelling qui montre les pensionnaires en train de manger le repas qui leur a été servi, que 24 ans de prise en charge "coûte environ 35 millions d'anciens francs". Nouveaux plans de personnes âgées, hommes et femmes confondus : regards hagards, main à la bouche, sourires dans le vide, dans une attitude d'éternelle stupeur. "Ces vieux ont-ils leur place dans l'hôpital d'aujourd'hui?" Plan fixe sur un vieil homme qui avance vers la caméra d'un pas lent, la saluant en levant sa canne, lui adressant un sourire facétieux. Un administrateur, interrogé à son bureau, répond que "le vieillard est incontestablement un malade". Il ajoute que, contrairement aux animaux, il n'existe pas de société protectrice qui les accueille et les protège. La famille qui a confié le vieux pour les vacances, à son retour "trouve qu'on est quand même mieux quand il n'est plus dans l'appartement." | Plans de coupe sur des personnes âgées qui errent dans la cour, désoeuvrées. "Une des causes principales est le manque de maisons de retraite". Dans une chambre commune, une infirmière fait le tour des lits, s'enquiert des nouvelles des différents pensionnaires. "-Qu'est-ce que vous lisez de beau? - 'Le déclin du jour' - Ah, très bien, de qui? - Ah, ça... - Vous avez oublié l'auteur? - ... de Germaine Beaumont! - Très bien!" Gros plan sur un exemplaire du magazine "Nous deux" que lit une des pensionnaires. Pottecher s'approche d'elle : "On vous dérange parce qu'on voit que vous lisez..." La pensionnaire abaisse le journal et dévisage le journaliste. Elle lui dit qu'elle lit beaucoup, surtout des "romans de cinéma". Elle ajoute qu'elle vit à la Salpétrière depuis 24 ans. D'autres pensionnaires expliquent pourquoi elles sont là. Solitude familiale, maison détruite... L'une d'elles répond qu'elle ne saurait pas où aller sinon, une autre répond qu'il faut bien s'adapter, une troisième ses plaint de la nourriture."-En somme, c'est pas mal ici quand même?.. - Faut bien s'y faire..." L'infirmière interrogée répond qu'elle connaît chacune d'elles. "Je connais leurs habitudes, leurs penchants, j'écoute leurs petites histoires..." Certaines sont exigeantes, ajoute-t-elle, "d'autres sont gentilles, c'est un monde... - Vous n'êtes pas en train de changer à force de les fréquenter, ça ne vous rend pas un peu triste? - Je me suis adaptée à elle. Quand je les quitterai, ça me fera un choc!" Succession de plans sur les vieilles femmes qui habitent ensemble dans la chambre commune. Certaines sont prostrées, d'autres tricotent, d'autres dialoguent d'une manière enjouée. "Les vieillards, au fond, il faut les comprendre. Et oui... " A Pottecher qui demande combien coûte la prise en charge d'une vieille pensionnaire - "une question peut-être un peu cruelle", convient-il -, elle répond, en le dévisageant : "Que faire d'autre? Si elles étaient chez elles, il y a longtemps qu'elles ne seraient plus en vie. tant qu'il y a de la vie, il faut s'en occuper". Le commentaire ajoute, sur un travelling qui montre les pensionnaires en train de manger le repas qui leur a été servi, que 24 ans de prise en charge "coûte environ 35 millions d'anciens francs". Nouveaux plans de personnes âgées, hommes et femmes confondus : regards hagards, main à la bouche, sourires dans le vide, dans une attitude d'éternelle stupeur. "Ces vieux ont-ils leur place dans l'hôpital d'aujourd'hui?" Plan fixe sur un vieil homme qui avance vers la caméra d'un pas lent, la saluant en levant sa canne, lui adressant un sourire facétieux. Un administrateur, interrogé à son bureau, répond que "le vieillard est incontestablement un malade". Il ajoute que, contrairement aux animaux, il n'existe pas de société protectrice qui les accueille et les protège. La famille qui a confié "le vieux pour les vacances", à son retour, "trouve qu'on est quand même mieux quand il n'est plus dans l'appartement." L'administrateur fait état de conflits violents "entre les assistantes sociales de notre personnel, d'une part, et les familles qui se refusent à reprendre le vieillard". Musique mélancolique, un brin sinistre, interprétée à la flûte. Nouveaux plans pathétiques pour dépeindre la solitude miséreuse que partagent les personnes âgées à l'hôpital : un homme en pyjama s'appuie sur un chauffage pour regarder par la fenêtre les toits des bâtiments sur lequel flotte le drapeau français ; un autre cure ses dents avec la lame d'un vieux couteau : "voilà les vieillards en vacances." Longs travellings et panoramiques obliques sur des façades de bâtiments grisâtres, d'où la peinture est partie, aux conduites mises à nu, avec des charpentes précaires pour couvrir le seuil des portes. "Vieilles façades, vieilles structures, vieilles habitudes... et très vieux souvenirs." (18:56) | ||
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Version du 11 avril 2025 à 15:25
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Titre :
La maison traditionnelle
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Intervenants :
Durée :
29 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre

