{{#widget:Qwant}}
« L'histoire de Marius : un enfant différent » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
| Ligne 45 : | Ligne 45 : | ||
Mais pas à parler. Le trouble qui l'atteint reste en partie mystérieux pour les chercheurs même s'ils estiment que des facteurs d'ordre génétique ou neurobiologique pourraient en être à l'origine. Passé le choc et la prise de conscience du handicap, la question de la scolarisation de l'enfant est rapidement devenue une priorité pour ses parents : école "ordinaire" ou institut spécialisé ? Pour Sophie, sa mère, la réponse est apparue évidente : "Je veux que mon enfant puisse être scolarisé à l'école publique, qu'il ait droit à cette "école pour tous". Je me battrai pour que ça se fasse dans de bonnes conditions". Avec les professeurs et les thérapeutes, elle a donc signé un "contrat d'intégration scolaire", de manière à coordonner les actions autour de l'enfant. Mais le combat est difficile, forcément difficile. L'attention que requiert cet enfant dont les acquisitions sont beaucoup plus lentes que la moyenne nécessite un temps et une formation que les professeurs n'ont pas toujours. L'intervention de précepteurs extérieus à la classe est circonscrite au strict minimum, faute de moyens. Les spécialistes que doit régulièrement consulter Marius exercent à des kilomètres... C'est cette lutte incessante qu'a décidé de filmer le réalisateur Jean Crépu : "Marius fréquentait la même école que mes enfants. J'ai appris à le connaître, à deviner dans ses yeux pétillants tout le malice qu'il ne pouvait exprimer par des mots. Peu après, ce sont ses parents que j'ai commencé à découvrir. Des parents combatifs qui, comme tous les parents du monde, voulaient le meilleur pour leurs enfants. Le combat de Sophie, sa ténacité, son dynamisme, m'a semblé une merveilleuse leçon de vie"." | Mais pas à parler. Le trouble qui l'atteint reste en partie mystérieux pour les chercheurs même s'ils estiment que des facteurs d'ordre génétique ou neurobiologique pourraient en être à l'origine. Passé le choc et la prise de conscience du handicap, la question de la scolarisation de l'enfant est rapidement devenue une priorité pour ses parents : école "ordinaire" ou institut spécialisé ? Pour Sophie, sa mère, la réponse est apparue évidente : "Je veux que mon enfant puisse être scolarisé à l'école publique, qu'il ait droit à cette "école pour tous". Je me battrai pour que ça se fasse dans de bonnes conditions". Avec les professeurs et les thérapeutes, elle a donc signé un "contrat d'intégration scolaire", de manière à coordonner les actions autour de l'enfant. Mais le combat est difficile, forcément difficile. L'attention que requiert cet enfant dont les acquisitions sont beaucoup plus lentes que la moyenne nécessite un temps et une formation que les professeurs n'ont pas toujours. L'intervention de précepteurs extérieus à la classe est circonscrite au strict minimum, faute de moyens. Les spécialistes que doit régulièrement consulter Marius exercent à des kilomètres... C'est cette lutte incessante qu'a décidé de filmer le réalisateur Jean Crépu : "Marius fréquentait la même école que mes enfants. J'ai appris à le connaître, à deviner dans ses yeux pétillants tout le malice qu'il ne pouvait exprimer par des mots. Peu après, ce sont ses parents que j'ai commencé à découvrir. Des parents combatifs qui, comme tous les parents du monde, voulaient le meilleur pour leurs enfants. Le combat de Sophie, sa ténacité, son dynamisme, m'a semblé une merveilleuse leçon de vie"." | ||
''[Source : InaMediaPro]'' | ''[Source : InaMediaPro]'' | ||
}} | |||
|Direction regard spectateur={{HTDirige | |||
|Langue=fr | |||
|Texte=Ce documentaire a été diffusé pour la première fois le samedi 8 mars à 13h47, ce qui suggère une prédestination à tout type de public. La manière dont la thématique est abordée, celle de la dysphasie et du parcours qui en découle pour la mère de Marius, se veut donc accessible et facile à comprendre pour des personnes qui n’en ont peut-être jamais entendu parler. Cependant, la voix-off est là pour donner des indications à propos de la situation. Le choix musical est assez minimaliste puisque la plupart des pistes musicales entendues sont uniquement composées de notes de piano. On retrouve d’ailleurs cet instrument lors de la dernière scène du reportage dans laquelle Marius s’exprime à travers les notes. Du point de vue de l’enfant, le reportage renvoie l’image d’un Marius qui semble heureux et épanoui, intégré dans son école d’origine par le corps enseignant ainsi que les élèves et épaulé par des professionnels comme le psychomotricien ou le neurologue. Néanmoins, la situation se retrouve bouleversée par le déménagement, l’intégration étant à reconstruire auprès de personnes différentes dans la nouvelle région, mais cela ne semble pas démoraliser l'enfant. | |||
Le choix cinématographique au niveau de la réalisation a été de combiner de nombreux témoignages de la mère de Marius pendant toute la durée du documentaire, qui entrecoupaient des moments de vie de Marius ou de sa mère. En effet, on compte beaucoup de plans dans lesquels cette dernière s’adresse directement à la caméra pour exprimer son ressenti vis-à-vis de son parcours et de celui de Marius, le premier étant celui d’une mère qui se bat pour que son fils puisse développer ses apprentissages et s’épanouir malgré sa différence, le second celui d’un enfant qui évolue avec cette différence. | |||
De plus, on peut constater que le caméraman ne reste pas dans l’ombre. On comprend même, vers la fin, que caméraman et réalisateur sont la même personne puisque la voix-off s’exprime à la première personne du singulier. Cette personne est aussi le perchman, élément constaté lors de la séquence dans laquelle Marius s’amuse avec le micro. Le caméraman interagit avec les protagonistes au cours de plusieurs séquences, notamment lors d’une scène dans laquelle Marius joue avec un château fort en plastique, ou encore lorsque le caméraman pose des questions à la mère de Marius dans la voiture. Ces divers échanges ainsi que les multi-facettes du réalisateur permettent peut-être de rendre, aux yeux du spectateur, les conditions de tournage du reportage plus authentiques, plus « humaines », créées par les différents moments de complicité entre Marius et le réalisateur, ainsi que par la proximité de ce dernier avec la famille : le reportage donne l’impression d’entrer dans la vie de la mère et donc de se sentir concerné par son combat. | |||
Le fil conducteur du reportage est donc le parcours de la mère : un parcours en plusieurs étapes, de la naissance de Marius qu’elle raconte, en passant par son entrée à l’école dans sa ville d’origine puis en se centrant sur la préoccupation actuelle : le déménagement engendrant l’intégration de l’enfant dans une autre école ainsi qu’un bouleversement des habitudes. La proximité du caméraman, mentionnée dans le paragraphe précédent, donne une impression de suivi de la mère partout où elle se rend : chez le psychomotricien, lors de réunions pédagogiques, chez le neurologue, dans la maison familiale notamment lorsqu’elle passe des appels pour trouver une orthophoniste ou encore chez l’orthophoniste directement. Ces différents plans mettent en évidence la détermination de la mère à scolariser son enfant et à trouver des compromis pour que Marius puisse développer ses apprentissages dans de bonnes conditions. Néanmoins, la mère semble porter cette charge seule et oublier qu’elle peut être épaulée par des professionnels comme le lui rappelle l’enseignante qui essaye de la décharger de ce poids tandis qu'elle est au bord des larmes à la fin du reportage. | |||
}} | }} | ||
|Descriptif libre={{HTDesc | |Descriptif libre={{HTDesc | ||
Version du 11 avril 2025 à 15:40
Avertissement : cette fiche n'a pas encore été relue et peut se révéler incomplète ou inexacte.
Pour voir ce film dans son intégralité veuillez vous connecter.
Si vous rencontrez un problème d'affichage du film ou des sous-titres , veuillez essayer un autre navigateur.
Titre :
L'histoire de Marius : un enfant différent
Série :
Pays de production :
Année de diffusion :
2003
Réalisation :
Durée :
39 minutes
Format :
Parlant - Couleur -
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Non.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Elena Dreyer, Charlotte Gauran, Emma Palanque

