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« L'histoire de Marius : un enfant différent » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
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|Texte= | |Texte='''Les derniers jours de classe en 1ère année de CP (11:13)''' | ||
La séquence débute avec les élèves qui entrent en classe, le cameraman les filme à l’arrière à leur hauteur pour nous donner l’impression que nous assistons à la scène. A 11:22, on entend le maitre qui s’exclame « Bonjour ! » pour accueillir les enfants. Ils travaillent sur une méthode de lecture « Frisapla la sorcière », on observe un garçon lire et sa camarade qui est en train de tailler son crayon. Puis à 11:26, Marius, vêtu d’un t-shirt orange, est assis à sa place et est accompagné par son enseignant. Il travaille sur un exercice de phonologie et le maitre est abaissé à son niveau à côté de lui, en chemise à carreaux et en pantalon noir, pour l’aider. « Frisapla arrive » lit Marius à 11:27, mais le maitre rétorque « Non, là tu inventes » on comprend ainsi que Marius a du mal à déchiffrer ce qu’il lit. Au même moment, des élèves de la classe se lèvent pour montrer leur travail au maitre mais il leur ordonne de rester assis, on voit qu’il reste cependant attentif aux mouvements des autres dans la classe. A 11:37, le maitre guide Marius « Frisapla … a mal … à la tête » et on observe par la suite qu’un de ses camarades s’intéresse à l’exercice et l’aide également à finir la phrase en lui mimant le mot de la fin « tête ». Enfin, une fois la réponse trouvée, Marius demande l’approbation de son camarade en lui disant « J’entoure ? ». A 13:10, Marius se retourne, lance un regard au cameraman et affiche un petit sourire de satisfaction car il a réussi. Il lui montre l’endroit de son cahier. Le maitre vérifie et approuve sa réponse « Voilà, super ! ». A 13:20, on a un plan global de la classe de Marius avec le maitre qui demande de ranger le travail. A 13:24, se lance un fond sonore avec la musique « Quand on a que l’amour » de Jacques Brel et on voit Marius courir et rigoler, il se dirige vers la sortie de l’école. | La séquence débute avec les élèves qui entrent en classe, le cameraman les filme à l’arrière à leur hauteur pour nous donner l’impression que nous assistons à la scène. A 11:22, on entend le maitre qui s’exclame « Bonjour ! » pour accueillir les enfants. Ils travaillent sur une méthode de lecture « Frisapla la sorcière », on observe un garçon lire et sa camarade qui est en train de tailler son crayon. Puis à 11:26, Marius, vêtu d’un t-shirt orange, est assis à sa place et est accompagné par son enseignant. Il travaille sur un exercice de phonologie et le maitre est abaissé à son niveau à côté de lui, en chemise à carreaux et en pantalon noir, pour l’aider. « Frisapla arrive » lit Marius à 11:27, mais le maitre rétorque « Non, là tu inventes » on comprend ainsi que Marius a du mal à déchiffrer ce qu’il lit. Au même moment, des élèves de la classe se lèvent pour montrer leur travail au maitre mais il leur ordonne de rester assis, on voit qu’il reste cependant attentif aux mouvements des autres dans la classe. A 11:37, le maitre guide Marius « Frisapla … a mal … à la tête » et on observe par la suite qu’un de ses camarades s’intéresse à l’exercice et l’aide également à finir la phrase en lui mimant le mot de la fin « tête ». Enfin, une fois la réponse trouvée, Marius demande l’approbation de son camarade en lui disant « J’entoure ? ». A 13:10, Marius se retourne, lance un regard au cameraman et affiche un petit sourire de satisfaction car il a réussi. Il lui montre l’endroit de son cahier. Le maitre vérifie et approuve sa réponse « Voilà, super ! ». A 13:20, on a un plan global de la classe de Marius avec le maitre qui demande de ranger le travail. A 13:24, se lance un fond sonore avec la musique « Quand on a que l’amour » de Jacques Brel et on voit Marius courir et rigoler, il se dirige vers la sortie de l’école. | ||
'''Un tour en voiture (13.34)''' | |||
La musique poursuit et le volume augmente. On comprend qu’elle provient de la voiture de la mère de Marius avec un plan sur la route puis sur la mère de profil. Elle porte des lunettes de soleil, en effet le temps est clair et on estime qu’il fait beau. Marius est dans la voiture également, vêtu d’un t-shirt bleu et rouge. Il utilise des jumelles, observe avec ces dernières et parle à son petit frère qui baille et qui est assis à côté de lui, il s’exprime « parler aux canons … ». Son frère tourne sa tête comme s’il y avait quelqu’un d’autre à côté d’eux en s’exclamant « ça parle pas les canons » avec un petit sourire en coin. La séquence ce termine sur un fond noir et la musique s’arrête. | La musique poursuit et le volume augmente. On comprend qu’elle provient de la voiture de la mère de Marius avec un plan sur la route puis sur la mère de profil. Elle porte des lunettes de soleil, en effet le temps est clair et on estime qu’il fait beau. Marius est dans la voiture également, vêtu d’un t-shirt bleu et rouge. Il utilise des jumelles, observe avec ces dernières et parle à son petit frère qui baille et qui est assis à côté de lui, il s’exprime « parler aux canons … ». Son frère tourne sa tête comme s’il y avait quelqu’un d’autre à côté d’eux en s’exclamant « ça parle pas les canons » avec un petit sourire en coin. La séquence ce termine sur un fond noir et la musique s’arrête. | ||
'''Le bilan de Marius (14:17)''' | |||
Le maitre de Marius marche dans les couloirs de l’école (14:17). Marius va quitter son école pour partir dans sa nouvelle école dans les Yvelines. A 14:30 le bilan de Marius débute : la mère de Marius est en réunion à l’école de Marius avec son enseignant et l’équipe pédagogique pour évoquer les problèmes et les solutions potentielles pour pallier le trouble de Marius. Elle évoque que c’était une « année positive » (14:35) même s’ils auraient pu « faire mieux ». Elle justifie ça par un manque de « matérialisation » (14:45) pour Marius. Elle ne voit aucune progression en terme de « pédagogie différenciée » et se pose plein de questions (15:00). L’enseignant lui explique qu’il ne voit pas forcément les difficultés de Marius de suite. Il explique que Marius a eu un déséquilibre à un certain moment ce qui a creusé les difficultés et aborde ainsi l’importance de la présence d’une personne à ses côtés pour le cadrer à 15:32. La mère de Marius confirme l’avis de l’enseignant, estime que ce serait « l’idéal » et répond à 15:34 : « un enseignant spécialisé qui pourrait intervenir au sein de la classe et épauler l’enseignante car Marius demande un travail supplémentaire ». Mais la problématique pour elle est de trouver cette personne facilement et de manière accessible (15:56) et elle s’inquiète pour Marius car si les projets d’intégration ne mènent pas à leur fin, « Marius perd beaucoup de temps car les années passent et les acquisitions sont indispensables à ce jour » dit-elle à 16:08. En effet, c’est au CP que Marius va construire toutes les bases solides en terme d’apprentissage pour avancer et s’intégrer à l’école.« Marius a accepté son handicap à ce jour et est maintenant disponible pour entrer dans ces apprentissages » dit un enseignant (16:25). | Le maitre de Marius marche dans les couloirs de l’école (14:17). Marius va quitter son école pour partir dans sa nouvelle école dans les Yvelines. A 14:30 le bilan de Marius débute : la mère de Marius est en réunion à l’école de Marius avec son enseignant et l’équipe pédagogique pour évoquer les problèmes et les solutions potentielles pour pallier le trouble de Marius. Elle évoque que c’était une « année positive » (14:35) même s’ils auraient pu « faire mieux ». Elle justifie ça par un manque de « matérialisation » (14:45) pour Marius. Elle ne voit aucune progression en terme de « pédagogie différenciée » et se pose plein de questions (15:00). L’enseignant lui explique qu’il ne voit pas forcément les difficultés de Marius de suite. Il explique que Marius a eu un déséquilibre à un certain moment ce qui a creusé les difficultés et aborde ainsi l’importance de la présence d’une personne à ses côtés pour le cadrer à 15:32. La mère de Marius confirme l’avis de l’enseignant, estime que ce serait « l’idéal » et répond à 15:34 : « un enseignant spécialisé qui pourrait intervenir au sein de la classe et épauler l’enseignante car Marius demande un travail supplémentaire ». Mais la problématique pour elle est de trouver cette personne facilement et de manière accessible (15:56) et elle s’inquiète pour Marius car si les projets d’intégration ne mènent pas à leur fin, « Marius perd beaucoup de temps car les années passent et les acquisitions sont indispensables à ce jour » dit-elle à 16:08. En effet, c’est au CP que Marius va construire toutes les bases solides en terme d’apprentissage pour avancer et s’intégrer à l’école.« Marius a accepté son handicap à ce jour et est maintenant disponible pour entrer dans ces apprentissages » dit un enseignant (16:25). | ||
'''La chorale (16:45)''' | |||
La séquence débute avec un gros plan sur Marius, concentré sur un point, on entend de la musique car il est entouré de ses camarades qui chantent en choeur avec lui. Marius connait bien la chanson et fait des mouvements qu’il a dû apprendre avec l’enseignant. Cependant, il commence à s’agiter, ouvre grand la bouche, fait des gestes brusques sur son visage comme des petites gifles (17:10). On observe le maitre qui écoute les enfants (17:20). Marius continue à se dissiper, il regarde vers le plafond comme si quelque chose l’intriguait (17:25) puis son regard se dirige vers le cameraman ce qui nous donne l’impression de faire parti de la scène car son regard se dirige vers le spectateur Une petite fille également tourne son regard vers nous (17:34) puis Marius fait le clown et prend la petite fille par sa tête et son cou de manière amicale car on la voit rigoler avec lui. | La séquence débute avec un gros plan sur Marius, concentré sur un point, on entend de la musique car il est entouré de ses camarades qui chantent en choeur avec lui. Marius connait bien la chanson et fait des mouvements qu’il a dû apprendre avec l’enseignant. Cependant, il commence à s’agiter, ouvre grand la bouche, fait des gestes brusques sur son visage comme des petites gifles (17:10). On observe le maitre qui écoute les enfants (17:20). Marius continue à se dissiper, il regarde vers le plafond comme si quelque chose l’intriguait (17:25) puis son regard se dirige vers le cameraman ce qui nous donne l’impression de faire parti de la scène car son regard se dirige vers le spectateur Une petite fille également tourne son regard vers nous (17:34) puis Marius fait le clown et prend la petite fille par sa tête et son cou de manière amicale car on la voit rigoler avec lui. | ||
'''Le jeu (17:52)''' | |||
On observe Marius dans la cour de récréation en train de jouer avec un ballon, il dribble, crie et s’amuse avec ses copains jusqu’à « en oublier sa différence signe d’une intégration réussie, une image positive, trop peut-être… » (18:08) | On observe Marius dans la cour de récréation en train de jouer avec un ballon, il dribble, crie et s’amuse avec ses copains jusqu’à « en oublier sa différence signe d’une intégration réussie, une image positive, trop peut-être… » (18:08) | ||
'''L’inquiétude la mère (18.15)''' | |||
On voit la mère de Marius, chez elle dans son jardin, car il a l’air de faire beau, elle est assise sur un chaise. Elle évoque une contrainte qui est que l’école « ne va pas épargner la lenteur des acquisitions de Marius, du coup il sera jeté de l’école » (18:20) et qu’il faut qu’il avance bien que ça ne la dérange pas à elle car il ne pourra pas passer de trop nombreuses années dans cet endroit. Elle affirme qu’il a besoin urgemment d’une aide pour avancer plus vite et être maintenu en milieu ordinaire (18:35) | On voit la mère de Marius, chez elle dans son jardin, car il a l’air de faire beau, elle est assise sur un chaise. Elle évoque une contrainte qui est que l’école « ne va pas épargner la lenteur des acquisitions de Marius, du coup il sera jeté de l’école » (18:20) et qu’il faut qu’il avance bien que ça ne la dérange pas à elle car il ne pourra pas passer de trop nombreuses années dans cet endroit. Elle affirme qu’il a besoin urgemment d’une aide pour avancer plus vite et être maintenu en milieu ordinaire (18:35) | ||
'''Goûter dans le jardin, la fin d’une aventure (18:54)''' | |||
On observe le hall d’entrée de la maison de Marius dans lequel sa mère accueille ses copains. En effet, Marius va passer ses derniers moments avec sa classe de CP avant son déménagement, comme une ambiance de vacances. Le maitre est là également en débardeur noir, parmi les enfants (19:04), « tout le monde a les oreilles bien ouvertes ? » demande-t-il, il va expliquer les consignes aux enfants pour ne pas se mettre en danger « ne pas aller dans la piscine et grimper dans les arbres ». A 19:18, les enfants rigolent et courent dans le jardin, le temps est beau, il fait soleil, on observe la mère de Marius avec un jet d’eau qui s’amuse à arroser les copains de Marius accompagnée de Marius qui prend le jet de ses propres mains et les arrose à son tour. Par la suite, le maitre fait un jeu de devinettes avec les enfants, « on va voir si vous devinez » dit-t-il aux enfants assis (19:27). A 19:34, Marius marche dans le jardin et fait un geste avec sa main comme pour demander à ses copains de le rejoindre. Puis, on observe qu’il s’est muni d’une pelle (19:50), il parle à deux petites filles qui se sont joint à lui, mais il ne parvient pas à être audible, on ne comprend que quelques mots seulement « enfoncer » (20:08), « plus voir » (20:20). A 20:35, Marius est assis sur un banc blanc avec un visage qui laisse paraitre de la peine. Ses copains rentrent chez eux avec le maitre. (20:39). A 20:40, la voix-off de la vidéo évoque que la cause de la dysphasie de Marius est d’ordre neurologique mais que ses problèmes de santé à sa naissance sont probablement d’origine génétique « la dysphasie est aujourd’hui reconnue comme un handicap rare, les familles restent souvent dans un grand isolement » dit-t-il (20:55). | On observe le hall d’entrée de la maison de Marius dans lequel sa mère accueille ses copains. En effet, Marius va passer ses derniers moments avec sa classe de CP avant son déménagement, comme une ambiance de vacances. Le maitre est là également en débardeur noir, parmi les enfants (19:04), « tout le monde a les oreilles bien ouvertes ? » demande-t-il, il va expliquer les consignes aux enfants pour ne pas se mettre en danger « ne pas aller dans la piscine et grimper dans les arbres ». A 19:18, les enfants rigolent et courent dans le jardin, le temps est beau, il fait soleil, on observe la mère de Marius avec un jet d’eau qui s’amuse à arroser les copains de Marius accompagnée de Marius qui prend le jet de ses propres mains et les arrose à son tour. Par la suite, le maitre fait un jeu de devinettes avec les enfants, « on va voir si vous devinez » dit-t-il aux enfants assis (19:27). A 19:34, Marius marche dans le jardin et fait un geste avec sa main comme pour demander à ses copains de le rejoindre. Puis, on observe qu’il s’est muni d’une pelle (19:50), il parle à deux petites filles qui se sont joint à lui, mais il ne parvient pas à être audible, on ne comprend que quelques mots seulement « enfoncer » (20:08), « plus voir » (20:20). A 20:35, Marius est assis sur un banc blanc avec un visage qui laisse paraitre de la peine. Ses copains rentrent chez eux avec le maitre. (20:39). A 20:40, la voix-off de la vidéo évoque que la cause de la dysphasie de Marius est d’ordre neurologique mais que ses problèmes de santé à sa naissance sont probablement d’origine génétique « la dysphasie est aujourd’hui reconnue comme un handicap rare, les familles restent souvent dans un grand isolement » dit-t-il (20:55). | ||
'''Dernier bilan de langage chez le docteur (21:00)''' | |||
Marius tient la main de sa mère et ils se dirigent chez le docteur pour faire un dernier bilan de langage. Le docteur est assis à son bureau face à Marius et sa mère (21:08). Il demande à la mère d’évoquer ce que Marius sait faire et ne sait pas faire, « alors Marius ? » lui demande alors sa mère pour le solliciter et l’inciter à répondre (21:18). Il se met à regarder sa mère et puis répond qu’il sait lire. Cependant quand le docteur essaie de compter jusqu’à 5 avec Marius à l’endroit et à l’envers, mais il a des difficultés : le docteur évoque « la faiblesse de la mémoire immédiate » (21:50). Le docteur continue à le stimuler avec d’autres exercices tels que les prénoms « pour voir sa réalisation des sons » explique-t-il (22:00), il lit des prénoms et Marius doit les lire à son tour « Jacques, Muriel, Florence… » Il prononce « Frolence » (22:16). On observe que le cameraman le filme de très prêt pour que le spectateur s’initie dans la scène. Petit à petit, Marius parait moins concentré (22:25) et le docteur lui demande s’il est fatigué ou s’il veut abandonner, il répond « non » en souriant et on observe un gros plan sur les visages de Marius et sa mère (22:30) où l’on ressent la complicité entre les deux et à travers le regard de sa mère, l’amour qu’elle lui porte. « C’est pas le style à abandonner » affirme-t-elle (22:36) pour montrer que Marius est un garçon courageux qui veut progresser. Les gros plans poursuivent sur Marius jusqu’à 22:46 pour garder en haleine le spectateur. La maman parle de leur déménagement et de l’intégration de Marius là-bas et évoque que « l’école là-bas a très peur car elle n’a jamais eu à faire à un enfant atteint de dysphasie » (23:15) et parle d’une part de l’importance de son redoublement « pour avoir les bases et prendre son temps » (23:28) et d’autre part, son intégration scolaire dans un milieu ordinaire « c’est un réel bonheur de voir que c’est un enfant qui peut vivre en intégration scolaire ordinaire » dit-elle (23:35), elle évoque qu’ils ont déjà accompli cela et qu’il reste maintenant les acquisitions mais elle reste confiante « on va y arriver » dit-elle (23:49). Cependant le docteur appuie sur le fait que ça va être un chemin compliqué et qu’il faudra s’accrocher. On observe plusieurs plans sur Marius (23:54). Le docteur s’inquiète de la fin de sa deuxième année de CP et exprime que Marius risque d’être affronté au même problème « il a quand même un trouble qui est net » dit-t-il (24:20). | Marius tient la main de sa mère et ils se dirigent chez le docteur pour faire un dernier bilan de langage. Le docteur est assis à son bureau face à Marius et sa mère (21:08). Il demande à la mère d’évoquer ce que Marius sait faire et ne sait pas faire, « alors Marius ? » lui demande alors sa mère pour le solliciter et l’inciter à répondre (21:18). Il se met à regarder sa mère et puis répond qu’il sait lire. Cependant quand le docteur essaie de compter jusqu’à 5 avec Marius à l’endroit et à l’envers, mais il a des difficultés : le docteur évoque « la faiblesse de la mémoire immédiate » (21:50). Le docteur continue à le stimuler avec d’autres exercices tels que les prénoms « pour voir sa réalisation des sons » explique-t-il (22:00), il lit des prénoms et Marius doit les lire à son tour « Jacques, Muriel, Florence… » Il prononce « Frolence » (22:16). On observe que le cameraman le filme de très prêt pour que le spectateur s’initie dans la scène. Petit à petit, Marius parait moins concentré (22:25) et le docteur lui demande s’il est fatigué ou s’il veut abandonner, il répond « non » en souriant et on observe un gros plan sur les visages de Marius et sa mère (22:30) où l’on ressent la complicité entre les deux et à travers le regard de sa mère, l’amour qu’elle lui porte. « C’est pas le style à abandonner » affirme-t-elle (22:36) pour montrer que Marius est un garçon courageux qui veut progresser. Les gros plans poursuivent sur Marius jusqu’à 22:46 pour garder en haleine le spectateur. La maman parle de leur déménagement et de l’intégration de Marius là-bas et évoque que « l’école là-bas a très peur car elle n’a jamais eu à faire à un enfant atteint de dysphasie » (23:15) et parle d’une part de l’importance de son redoublement « pour avoir les bases et prendre son temps » (23:28) et d’autre part, son intégration scolaire dans un milieu ordinaire « c’est un réel bonheur de voir que c’est un enfant qui peut vivre en intégration scolaire ordinaire » dit-elle (23:35), elle évoque qu’ils ont déjà accompli cela et qu’il reste maintenant les acquisitions mais elle reste confiante « on va y arriver » dit-elle (23:49). Cependant le docteur appuie sur le fait que ça va être un chemin compliqué et qu’il faudra s’accrocher. On observe plusieurs plans sur Marius (23:54). Le docteur s’inquiète de la fin de sa deuxième année de CP et exprime que Marius risque d’être affronté au même problème « il a quand même un trouble qui est net » dit-t-il (24:20). | ||
Version du 21 avril 2025 à 18:19
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Titre :
L'histoire de Marius : un enfant différent
Série :
Pays de production :
Année de diffusion :
2003
Réalisation :
Durée :
39 minutes
Format :
Parlant - Couleur -
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Non.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Elena Dreyer, Charlotte Gauran, Emma Palanque

