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« L'histoire de Marius : un enfant différent » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
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Marius tient la main de sa mère et ils se dirigent chez le docteur pour faire un dernier bilan de langage. Le docteur est assis à son bureau face à Marius et sa mère (21:08). Il demande à la mère d’évoquer ce que Marius sait faire et ne sait pas faire, « alors Marius ? » lui demande alors sa mère pour le solliciter et l’inciter à répondre (21:18). Il se met à regarder sa mère et puis répond qu’il sait lire. Cependant quand le docteur essaie de compter jusqu’à 5 avec Marius à l’endroit et à l’envers, mais il a des difficultés : le docteur évoque « la faiblesse de la mémoire immédiate » (21:50). Le docteur continue à le stimuler avec d’autres exercices tels que les prénoms « pour voir sa réalisation des sons » explique-t-il (22:00), il lit des prénoms et Marius doit les lire à son tour « Jacques, Muriel, Florence… » Il prononce « Frolence » (22:16). On observe que le cameraman le filme de très prêt pour que le spectateur s’initie dans la scène. Petit à petit, Marius parait moins concentré (22:25) et le docteur lui demande s’il est fatigué ou s’il veut abandonner, il répond « non » en souriant et on observe un gros plan sur les visages de Marius et sa mère (22:30) où l’on ressent la complicité entre les deux et à travers le regard de sa mère, l’amour qu’elle lui porte. « C’est pas le style à abandonner » affirme-t-elle (22:36) pour montrer que Marius est un garçon courageux qui veut progresser. Les gros plans poursuivent sur Marius jusqu’à 22:46 pour garder en haleine le spectateur. La maman parle de leur déménagement et de l’intégration de Marius là-bas et évoque que « l’école là-bas a très peur car elle n’a jamais eu à faire à un enfant atteint de dysphasie » (23:15) et parle d’une part de l’importance de son redoublement « pour avoir les bases et prendre son temps » (23:28) et d’autre part, son intégration scolaire dans un milieu ordinaire « c’est un réel bonheur de voir que c’est un enfant qui peut vivre en intégration scolaire ordinaire » dit-elle (23:35), elle évoque qu’ils ont déjà accompli cela et qu’il reste maintenant les acquisitions mais elle reste confiante « on va y arriver » dit-elle (23:49). Cependant le docteur appuie sur le fait que ça va être un chemin compliqué et qu’il faudra s’accrocher. On observe plusieurs plans sur Marius (23:54). Le docteur s’inquiète de la fin de sa deuxième année de CP et exprime que Marius risque d’être affronté au même problème « il a quand même un trouble qui est net » dit-t-il (24:20). | Marius tient la main de sa mère et ils se dirigent chez le docteur pour faire un dernier bilan de langage. Le docteur est assis à son bureau face à Marius et sa mère (21:08). Il demande à la mère d’évoquer ce que Marius sait faire et ne sait pas faire, « alors Marius ? » lui demande alors sa mère pour le solliciter et l’inciter à répondre (21:18). Il se met à regarder sa mère et puis répond qu’il sait lire. Cependant quand le docteur essaie de compter jusqu’à 5 avec Marius à l’endroit et à l’envers, mais il a des difficultés : le docteur évoque « la faiblesse de la mémoire immédiate » (21:50). Le docteur continue à le stimuler avec d’autres exercices tels que les prénoms « pour voir sa réalisation des sons » explique-t-il (22:00), il lit des prénoms et Marius doit les lire à son tour « Jacques, Muriel, Florence… » Il prononce « Frolence » (22:16). On observe que le cameraman le filme de très prêt pour que le spectateur s’initie dans la scène. Petit à petit, Marius parait moins concentré (22:25) et le docteur lui demande s’il est fatigué ou s’il veut abandonner, il répond « non » en souriant et on observe un gros plan sur les visages de Marius et sa mère (22:30) où l’on ressent la complicité entre les deux et à travers le regard de sa mère, l’amour qu’elle lui porte. « C’est pas le style à abandonner » affirme-t-elle (22:36) pour montrer que Marius est un garçon courageux qui veut progresser. Les gros plans poursuivent sur Marius jusqu’à 22:46 pour garder en haleine le spectateur. La maman parle de leur déménagement et de l’intégration de Marius là-bas et évoque que « l’école là-bas a très peur car elle n’a jamais eu à faire à un enfant atteint de dysphasie » (23:15) et parle d’une part de l’importance de son redoublement « pour avoir les bases et prendre son temps » (23:28) et d’autre part, son intégration scolaire dans un milieu ordinaire « c’est un réel bonheur de voir que c’est un enfant qui peut vivre en intégration scolaire ordinaire » dit-elle (23:35), elle évoque qu’ils ont déjà accompli cela et qu’il reste maintenant les acquisitions mais elle reste confiante « on va y arriver » dit-elle (23:49). Cependant le docteur appuie sur le fait que ça va être un chemin compliqué et qu’il faudra s’accrocher. On observe plusieurs plans sur Marius (23:54). Le docteur s’inquiète de la fin de sa deuxième année de CP et exprime que Marius risque d’être affronté au même problème « il a quand même un trouble qui est net » dit-t-il (24:20). | ||
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|Langue=fr | |||
|Texte='''1er jour dans sa nouvelle école (24:20)''' | |||
Le plan s'ouvre sur un grand angle ou nous apercevons Marius, sa maman et son petit frère qui partent de la maison, traversent la route et marchent en direction de la nouvelle école des deux garçons. (24:39) Cela nous permet d’avoir une vue globale sur cette scène symbolisant un nouveau départ. | |||
Toujours comme un repère, la maman et les deux garçons arrivent devant l’école et se mêlent aux autres enfants. Ici, le plan est plus rapproché pour que nous puissions bien voir les expressions faciales de la maman et des enfants. La maman, l’air un peu inquiet, tient la main de ses fils et l’air un peu perdu dit “je pense qu’il faut rentrer”. (24:48) | |||
Les élèves saluent la maîtresse, cette dernière fait la bise à Marius, sûrement dans le but de le rassurer et de l’intégrer explicitement. (24:56) | |||
Marius, dans la cour de récréation, regarde sa maman de l’autre côté de la grille qui lui fait coucou de la main, il à l’air légèrement déboussolé, mais pas inquiet. (25:09) | |||
Les enfants se mettent en rang et rentrent en classe, la maîtresse, bienveillante, leur dit se d’asseoir où ils veulent. (25:23) | |||
La maîtresse demande à une élève si elle veut bien laisser sa place à Marius, “juste pour aujourd'hui”, pour qu’il soit à côté de son frère car il ne connait personne, elle rassure les élèves en disant que les places vont changer. (25:37) | |||
Marius refuse, il dit “non”, et quand la maîtresse lui demande où il veut s'asseoir, il répond “rien”. La maîtresse à l’air démunie, les élèves ont l’air perplexe. Ici encore, les visages sont filmés en plan rapproché pour une meilleure visualisation de leurs réactions. (25:49) | |||
'''Persévérance de la maman face à la difficulté de prise en soin de Marius (25:53)''' | |||
Le caméraman filme la maman de Marius en plan rapproché, nous avons presque l’impression qu’elle s’adresse à nous, spectateurs. | |||
Dans la cuisine, il fait sombre, le léger contre jour illustre peut-être un certain désespoir. | |||
Dans cette scène, elle s’affaire dans la cuisine tout en s’adressant directement au caméraman. Elle dit n’avoir pas vraiment avancé, avoir rencontré une orthophoniste mais pense que ça ne va pas aller. On ressent sa lassitude face à ce combat. Mais elle ajoute qu’elle va en rencontrer une autre rapidement et “si il faut, une autre, une autre”. On sent aussi sa détermination et son courage à travers ses mots. (26:09) | |||
Puis, assise sur une chaise à l’extérieur , sur la terrasse ou dans le jardin semble t-il, elle est au téléphone. On entend une voix de femme au bout du fil et devinons donc qu’elle converse avec une orthophoniste. La maman lui dit l'âge de Marius et semble lui demander si elle a un autre patient du même âge que Marius, peut-être dans le but de se rassurer. Ici, la scène est filmée en gros plan pour davantage de compréhension de l’échange. (26:23) | |||
Ici, la lumière du jour à l’air d’illustrer un espoir naissant, à l’inverse de la scène dans la cuisine. | |||
'''Immersion dans la classe de Marius (26:24)''' | |||
La scène se déroule dans la classe de Marius ou on aperçoit plusieurs élèves assis et la maîtresse debout, filmée en plan Américain. On visualise alors le petit quotidien en classe de Marius de façon assez globale. | |||
La maîtresse parle aux enfants, elle leur explique la consigne de l’exercice : “Si il reconnaît son nom, il lève la main et je lui donne son petit prénom. S' il ne reconnaît pas on le met de côté”. Elle adopte un ton léger et bienveillant, pour leur faire comprendre que ne pas savoir ce n’est pas grave. (26:29) | |||
Un premier élève, Alexis, lève la main et donne son prénom. La maîtresse demande aux enfants de parler bien fort car cet exercice permet aussi aux nouveaux de connaître les prénoms de leurs camarades. Encore un acte bienveillant d’inclusion pour Marius et son frère.(26:40) | |||
On voit alors Marius de profil, en très gros plan, sa fiche prénom à la main. Son prénom est écrit de trois façons différentes ; en majuscule scripte, en minuscule scripte et en minuscule cursive. La maîtresse lui demande comment il veut écrire son prénom et il choisit la première : en majuscule scripte. Ce choix me paraît logique, car l’écriture en majuscule est la plus “simple” à réaliser. (26:45) | |||
Nous avons ensuite Marius de profil, en plan rapproché, et entendons la voix de la maîtresse qui dit que ce carton va leur servir très souvent. Marius demande à dessiner un poisson pour décorer sa fiche, la maîtresse accepte et demande s' il préfère dessiner au crayon ou au feutre, ce à quoi il répond qu’il veut le faire au feutre. (26:57) | |||
La maîtresse fait un tour de classe puis vient ensuite voir le travail de Marius, le félicite et l’encourage à continuer son œuvre : “C’est bien ça, tu fais tout le tour, ok?”. Marius acquiesce, son feutre à la bouche. Il à l’air à l’aise avec le travail demandé. (27:06) | |||
Nous voyons ensuite Marius dessiner, en très gros plan puis en moyen plan, avec la voix de la maîtresse s’adressant au cameraman. Elle dit alors que Marius suit l’enthousiasme des autres, mais que de lui même il préférerait rester “dans ses petits chaussons, cool, protégé”, si il le pouvait. Elle ajoute qu’il a envie d’aller oser, mais qu’il a toujours cette peur qui fait que c’est moins facile. (27:30) | |||
Sur une musique d’intrigue, nous regardons ensuite les élèves travailler et remarquons un Marius curieux, qui à l’air de s’intéresser au travail des autres, puis les élèves sortent en récréation mais Marius lui, reste dans la classe. Son visage est filmé en gros plan alors qu’il est assis à sa place, seul, et nous pouvons apercevoir une certaine incompréhension, voire même une certaine tristesse. Il à l’air de s’auto-isoler des autres. (27:53) | |||
Nous voyons ensuite les enfants jouer dans la cour, dans la joie et les rires, puis un plan lointain de la maîtresse s’agenouiller devant Marius, debout devant la porte de la classe. Elle lui prend les épaules et semble lui dire des paroles réconfortantes et rassurantes. (28:03) | |||
'''Rendez-vous à l’inspection académique (28:04)''' | |||
Gros plan sur le panneau de l’inspection académique qui signifie que nous changeons de scène. (28:06) | |||
La maman de Marius, filmée en plan d’ensemble, marche d’un pas décidé dans le couloir menant au bureau d’une inspectrice académique. (28:19) | |||
Cette dernière est filmée en plan moyen, assise à un bureau, en face de la maman de Marius que nous voyons de dos. Les plans varient durant tout l’entretien, un coup filmant la maman de Marius, un coup filmant son interlocutrice. Cela nous plonge intimement dans cet échange. | |||
L’inspectrice académique, malgré sa conscience du fait que l’accompagnement individuel de Marius en classe ordinaire n’est pas suffisant, insiste pour faire comprendre à la malan que c’est déjà bien et qu’ils ne peuvent pas faire plus, notamment par manque de moyens financiers. (28:50) | |||
La maman entend ces propos mais insiste surtout sur son souhait de construire une intégration qui reste profitable et durable dans le temps. Elle mentionne l’importance des apprentissages fondamentaux qui sont nécessaires à Marius pour entrer dans sa future vie d’adulte, autonome. Déterminée et anxieuse, elle dit : “C’est aujourd'hui que le combat se mène”. (29:25) | |||
Son interlocutrice explique qu’il n’y a pas de refus mais que c’est un travail de collaboration, ce à quoi la maman de Marius répond : “je pense que l’on construit les choses et je suis consciente qu’il ne faut pas aller à la colère pour avancer et construire ensemble”. | |||
Elle ajoute d’un ton très sûr qu’elle veut que son enfant soit scolarisé en établissement public et qu’il ait droit à “cette école pour tous, cette école gratuite”. Elle affirme cette phrase avec un sourire sincère. | |||
Avec un regard déterminé, elle conclut en disant qu’elle se battra pour que ça se fasse et dans de bonnes conditions. | |||
Son interlocutrice, compréhensive, répond alors “j’espère que vous n’aurez pas trop à vous battre”. (29:58) | |||
'''Retrouvailles avec maman après la première journée d’école (29:57)''' | |||
La journée est finie. Plan d’ensemble ou nous voyons les enfants de CP sortir de la classe. (29:58) | |||
Plan rapproché de Marius et son frère qui retrouvent leur maman derrière la grille et l’embrassent. La maman, souriante, dégage un certain soulagement en les voyant. Cette bienveillance maternelle et constante émane d’elle une fois encore. | |||
Elle prend longuement Marius dans ses bras et semble lui dire : “Ça y est”, semblant signifier qu’un nouveau cap a été franchi et lui chuchote des paroles à l’oreille. (30:18) | |||
Puis, pour clore la scène : plan d’ensemble d’enfants marchant sur le trottoir avec leurs parents pour rentrer chez eux. (30:21) | |||
'''En voiture ! Direction chez l’orthophoniste (30:23)''' | |||
Le caméraman filme la route depuis la place du passager, pendant que la voiture roule en direction de chez l’orthophoniste. Il s’adresse au spectateur en voix off en disant que l’an passé, Marius pouvait suivre ses séances d’orthophonie au sein même de l’école, mais que l’expérience n’a pas pu se renouveler en région parisienne. (30:25) | |||
Plan rapproché de la maman de Marius, de profil, en train de conduire tout en s’adressant au caméraman. Elle annonce la distance, 12km : “ça fait une trotte, il y a 12 km et 12 km ça fait perdre beaucoup du temps et les orthophonistes ont beaucoup de travail”. (30:43) | |||
On entend Marius, à l’arrière, en train de jouer. Sa maman tout en s'adressant à nous, garde un œil sur son fils et rigole brièvement en l’entendant s'amuser. (30:44) | |||
Elle ajoute ensuite qu'à cause de la distance ce n’est pas possible : “ça aurait été quelqu'un à trois kilomètres, ça aurait pu se négocier, je pense.” (30:51) | |||
Le caméraman lui répond, toujours derrière la caméra, en lui demandant si ce n'était pas possible de trouver quelqu'un à trois kilomètres, ce à quoi elle lui répond que ça dépend :”trouver une orthophoniste, oui. Maintenant trouver une orthophonie qui sache ce qu’est la dysphasie, le trouble du langage et que surtout c’est notre seul moyen de rééducation pour l’avenir, non c’est pas facile non.” (30:15) | |||
'''Séance chez l’orthophoniste (31:21)''' | |||
Marius et sa maman semblent être en retard. La maman ferme la voiture et dit à Marius de se dépêcher puis ils partent en courant en direction de chez l’orthophoniste. (31:21) | |||
Enfin arrivés. Gros plan sur un écran d’ordinateur sur lequel figure un exercice que Marius fait avec l’aide de l’orthophoniste : “attention, attention, attention … Voilà.” dit cette dernière pour l’encourager. | |||
Puis plan plus lointain de Marius et l’orthophoniste, de dos, attablés devant l’ordinateur. | |||
Marius ne semble pas à l’aise avec l’exercice. L’orthophoniste lui dit d’écouter encore s' il ne se rappelle plus : “Lo, Fa”. Elle lui demande de la regarder et articule le son “Lo” en appuyant bien sur le L. (31:43) | |||
Il se trompe encore. Elle insiste à nouveau sur “Lo” et le son L. Elle lui rappelle qu’il l’a appris l’année dernière. Il y parvient enfin : “t’as vu ? Lo”, lui dit-elle. (32:01) | |||
Puis plan rapproché de l’orthophoniste qui s'assoit à son bureau. Elle s’adresse à la maman de Marius et lui dit que dès qu’on parle d’évaluation et qu’elle sort des tests, Marius se crispe. Elle procède donc pour l’instant autrement et l’observe. Elle avoue placer de temps en temps un test mine de rien. La maman est d’accord avec cette façon de faire : “oui je pense qu’il vaut mieux du spontané”, confie t-elle. (32:22) | |||
Plan global de l’orthophoniste, de Marius en train de jouer à emboîter des objets et de sa maman. L’orthophoniste rappelle qu’elle a pris Marius d’urgence et qu’ils ont des attentes de six mois, ce dont la maman, l’air dépité, a conscience. Mais l’orthophoniste ajoute qu’elle aura des disponibilités pour les vacances de Toussaint. (32:37) | |||
'''Confidences du caméraman (32:38)''' | |||
Plan d’ensemble de Marius et son frère dans le salon. Marius joue, assis par terre, tandis que son frère regarde la télé, assis sur le canapé. Le caméraman parle en voix off. | |||
Il dit que depuis sa rencontre avec Marius, il filmait un petit garçon qui dévorait la vie. “Encore une image positive qui faisait de lui un enfant presque comme les autres” affirme t’il. | |||
Il avoue que ce jour-là, pour la première fois, Marius lui a parlé de la dysphasie, avec ses mots et ses images à lui. | |||
'''Échange entre Marius et le caméraman (32:58)''' | |||
Plan rapproché de Marius en train de jouer, l’air concentré. Dos à la fenêtre, il est légèrement à contre jour. | |||
Le caméraman s’exclame “Bon Marius, on va parler de placard” (33:06) | |||
Toujours concentré sur son jeu, Marius répond : “dedans placard…” puis des propos inintelligibles. Le caméraman à l’air de ne pas comprendre mais répond “ouais”, comme pour ne pas frustrer Marius. Il lui demande ensuite où se trouve le placard, ce à quoi Marius répond : ”Dans la tête” et il ajoute “Et requin dedans aussi”. “Dans le placard ?” demande le caméraman, ce à quoi Marius répond “oui”. Le Cameraman dit : “mais il faut la manger ?” et Marius le corrige : “Non, avaler”, ce qu’il répète une fois de plus, toujours très absorbé par son jeu, raison pour laquelle les temps d’attente de ses réponses sont longs. (33:45) | |||
“Pour toujours ?” relance le caméraman. Marius met quelques secondes avant de répondre : “Toujours toujours !” L’air enjoué. Le caméraman lui demande s' il la met souvent au placard. Marius répond par l’affirmative et ajoute “et fermé à clé”. (34:06) | |||
Dans cette séquence, on ne comprend pas exactement de quoi ils parlent. L’attention de la caméra était tournée vers le visage concentré de Marius, qui dénote un moment important de confessions. | |||
'''La réunion pédagogique''' | |||
Plan d’ensemble ou on aperçoit la maman de Marius entrer dans l’école de son fils. | |||
Puis plan rapproché de la maîtresse de marius en train de parler. On aperçoit une autre personne de dos et devinons donc que plusieurs personnes sont présentes à la réunion. | |||
La maîtresse raconte un exploit de Marius. Ce dernier est venu au tableau et a lu la totalité des mots demandés. On sent sa fierté quand elle ajoute que toute la classe a applaudi Marius en disant “tu nous épates !”. (34:31) | |||
Filmée de profil pour davantage d’impact de ses propos, elle explique comment Marius a procédé et dit qu’il y est parvenu malgré le gros effort que ça lui a demandé. Elle ajoute : “cette lenteur je veux l’intégrer à ce petit groupe de 4-5 enfants qui sont eux même en difficulté, et pour ça j’aimerai bien quelqu'un qui puisse me donner un sacré coup de main”. | |||
La caméra est braquée quelques secondes sur la maman de Marius, l’air triste et plein d'espoir à la fois. | |||
Nous voyons à nouveau la maîtresse de profil, qui ajoute qu’il lui faut un pédagogue à l’intérieur de la classe pour l’aider si elle sort de la classe avec le petit groupe en difficulté. (34:56) | |||
Puis la caméra filme une autre femme qui prend la parole, toujours en plan rapproché pour donner de l’importance aux paroles prononcées de chaque personne présente. Elle affirme être d'accord avec ce qui est dit, néanmoins souligne une impossibilité de répondre à cette offre. (35:04) | |||
La dernière scène de cette séquence filme la maman de Marius, l’air décomposé. | |||
'''Échange entre la maman de Marius et la maitresse (35:07)''' | |||
Plan rapproché des deux femmes discutant devant la grille de l’école. La maman de Marius semble sécher ses larmes. La maîtresse la rassure et essaie de la faire relativiser en lui disant que le chemin se fera mais petit à petit. Elle dit qu’ils vont réussir à créer ce petit groupe dont elle a parlé et espère avancer dans la méthode d’apprentissage de l'écriture, de la lecture et la progression, notamment grâce à Mme Morkret. | |||
Elle conseille à la maman de Marius de prendre de la distance : “ne vous battez pas pour l'enseignant, l’enseignant peut aussi se battre”. (35:51) | |||
Elle finit son discours en disant qu’ils ont accepté un enfant avec un handicap et qu’ils vont aller jusqu'au bout. Et surtout elle conclut : “pour l’instant je le vois heureux et c’est déjà pas mal”. | |||
Cette bienveillance fait sens, la maman de Marius, qu’on voit maintenant en gros plan, à l’air légèrement rassurée, bien que relativement sceptique malgré tout. (36:03) | |||
'''Balade dans la nature (36:04)''' | |||
Plan en mouvement, le caméraman court derrière Marius en le filmant. Ce dernier à l’air joyeux, un sac sur le dos et un sachet à la main, il se retourne brièvement et souris, tout en continuant sa course sur un chemin de terre bordé d’arbres verts. (36:14) | |||
Puis d’un autre point de vue, on aperçoit Marius et son frère se dirigeant en courant vers la caméra. Il fait beau, la bonne humeur est présente dans l’air. | |||
Le caméraman filme des maisons au loin et Marius s’exclame voir la leur. | |||
Puis plan éloigné de Marius marchant sur un chemin, sûrement en direction de la maison, suivi par un chien. Cette scène semble marquer la fin d’un chapitre. (36:37) | |||
'''Cours de piano (36:39)''' | |||
Au premier plan figure Marius à côté d’un professeur de piano semble t’il. Ils jouent une mélodie ensemble. | |||
À l'arrière-plan nous voyons une autre enfant, l’air légèrement plus jeune que Marius. Peut-être la fille du professeur. Il y a aussi le petit frère de Marius sur les genoux de sa mère. Ces derniers observent Marius en souriant, l’air bienveillant. (36:45) | |||
Marius accompagne le professeur au piano. Ce dernier le regarde en souriant, visiblement fier de lui. Il a l’air de l’encourager silencieusement. “Et on repart” le guide t’il. Marius à l’air concentré et épanoui. La caméra se rapproche progressivement de son visage pour nous montrer son sourire grandissant. | |||
La dernière scène se déroule alors que le professeur dit “Et là tous les deux ensemble, on termine” puis la dernière note est jouée par un Marius tout sourire qui en demande encore. (37:15) | |||
'''Générique de fin''' | |||
Le générique se déroule sur un fond sonore : Marius continue à jouer sa mélodie au piano, sous les conseils avisés de son professeur. La mélodie est joyeuse, telle une histoire qui se finit bien. | |||
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|Notes complémentaires={{HTNotes | |Notes complémentaires={{HTNotes | ||
Version du 23 avril 2025 à 16:58
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Titre :
L'histoire de Marius : un enfant différent
Série :
Pays de production :
Année de diffusion :
2003
Réalisation :
Durée :
39 minutes
Format :
Parlant - Couleur -
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Non.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Elena Dreyer, Charlotte Gauran, Emma Palanque

