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« Les soignants » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
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La circulaire du 28 octobre 1902 qui encourage fortement la création d’écoles de formation, précise la définition de l’infirmière : « L’infirmière telle qu’on doit la concevoir est absolument différente de la servante employée aux gros ouvrages de cuisine, de nettoyage, etc. Elle est réservée aux soins directs des malades ; c’est la collaboratrice disciplinée, mais intelligente, du médecin et du chirurgien ; en dehors de sa dignité personnelle qu’il est essentiel de sauvegarder, elle doit éprouver une légitime fierté d’un état que relèvent à la fois son caractère philanthropique et son caractère scientifique. » Des écoles d’infirmières municipales existent déjà avant la parution de cette circulaire : dès 1878, elles forment également des servantes et des aides-soignants. Les règles d’hygiène, les notions en petite pharmacie et l’apprentissage de l’art des pansements leur permettent d’apporter tous les soins nécessaires aux femmes en couches et aux enfants.<br> | La circulaire du 28 octobre 1902 qui encourage fortement la création d’écoles de formation, précise la définition de l’infirmière : « L’infirmière telle qu’on doit la concevoir est absolument différente de la servante employée aux gros ouvrages de cuisine, de nettoyage, etc. Elle est réservée aux soins directs des malades ; c’est la collaboratrice disciplinée, mais intelligente, du médecin et du chirurgien ; en dehors de sa dignité personnelle qu’il est essentiel de sauvegarder, elle doit éprouver une légitime fierté d’un état que relèvent à la fois son caractère philanthropique et son caractère scientifique. » Des écoles d’infirmières municipales existent déjà avant la parution de cette circulaire : dès 1878, elles forment également des servantes et des aides-soignants. Les règles d’hygiène, les notions en petite pharmacie et l’apprentissage de l’art des pansements leur permettent d’apporter tous les soins nécessaires aux femmes en couches et aux enfants.<br> | ||
En 1907 ouvre l’école d’infirmières de l’Assistance publique dans l’enceinte de l’hôpital Salpêtrière. Le règlement de l’école reprend les propositions données dans la circulaire de 1902 sur l’hébergement des élèves, ainsi que sur les modules de formation et le recrutement. Les postulantes doivent être âgées de 18 à 30 ans, avoir de bonnes capacités intellectuelles ainsi qu’une bonne condition physique. La scolarité, d’une durée de 2 ans, est gratuite : en échange, les élèves s’engagent à servir l’Assistance publique en travaillant dans un de ses hôpitaux pendant un certain nombre d’années. Les élèves suivent un enseignement théorique la 1re année, puis un stage pour la mise en pratique la 2nde année. Le temps de loisirs et de repos est également prévu dans le règlement. Cette école ne remet pas en cause la création des écoles municipales : on parlera ainsi des « bleues » (en référence au manteau bleu des nouvelles élèves) et des « municipales » pour distinguer l’origine des infirmières. Dans les années suivantes, des écoles ouvrent dans les hôpitaux de la Pitié, Lariboisière, Bicêtre ou encore à l’hôpital Franco-Musulman (aujourd’hui Avicenne). Cf. https://archives.aphp.fr | En 1907 ouvre l’école d’infirmières de l’Assistance publique dans l’enceinte de l’hôpital Salpêtrière. Le règlement de l’école reprend les propositions données dans la circulaire de 1902 sur l’hébergement des élèves, ainsi que sur les modules de formation et le recrutement. Les postulantes doivent être âgées de 18 à 30 ans, avoir de bonnes capacités intellectuelles ainsi qu’une bonne condition physique. La scolarité, d’une durée de 2 ans, est gratuite : en échange, les élèves s’engagent à servir l’Assistance publique en travaillant dans un de ses hôpitaux pendant un certain nombre d’années. Les élèves suivent un enseignement théorique la 1re année, puis un stage pour la mise en pratique la 2nde année. Le temps de loisirs et de repos est également prévu dans le règlement. Cette école ne remet pas en cause la création des écoles municipales : on parlera ainsi des « bleues » (en référence au manteau bleu des nouvelles élèves) et des « municipales » pour distinguer l’origine des infirmières. Dans les années suivantes, des écoles ouvrent dans les hôpitaux de la Pitié, Lariboisière, Bicêtre ou encore à l’hôpital Franco-Musulman (aujourd’hui Avicenne). Cf. https://archives.aphp.fr | ||
''Le Pr. Charles Dubost''<br> | |||
Dans ce volet de la série intervient le Pr. Charles Dubost menant une opération dans l'hôpital Broussais. En 1951 , il a opéré pour la première fois un anévrysme de l'aorte abdominale. Ayant fait la connaissance des chirurgiens états-uniens John Gibbon et Walton Lillehei, les deux inventeurs de la circulation extra-corporelle, il a été le premier à importer en Europe cette nouvelle technique chirurgicale (montré dans la première séquence du film). En 1955, il a réalisé la première intervention à coeur ouvert en se servant d'un système de dérivation coeur-poumon. En 1959, il a été le premier à réaliser une désobstruction de l'orifice des artères coronaires. | |||
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Version du 28 avril 2025 à 11:39
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Titre :
Les soignants
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Intervenants :
Durée :
37 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Oui.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet

