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« Les soignants » : différence entre les versions
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L'infirmière reprend en expliquant que beaucoup de médecins viennent voir le Pr. Dubost opérer dans le cadre de stages en chirurgie cardio-vasculaire qui peuvent durer de six mois à un an. Commentaire : "soigner et enseigner, tâche essentielle de la médecine moderne, mais au prix d'énormes efforts techniques et financiers". Entretien avec le Pr. Dubost filmé en gros plan. Il explique que le fonctionnement du service, pour des opérations "plus compliquées et plus longues", suppose "une très haute spécialisation" du personnel, et exige l'augmentation de ses effectifs. Le Pr. Paul Milliez enchaîne en déplorant le manque de personnel infirmier "technique de valeur" : "nos normes sont basées sur ce qu'était la médecine de 1920, c'est-à-dire à une époque où il n'y avait pratiquement ni piqûres, ni examens." Un troisième médecin évoque une étude prospective établit que le service dont il s'occupe nécessite 23 infirmiers-infirmières ; lui-même n'en demande que 18 ; il ne lui en sera "accordé" que 11. Or, à compter avec les absences qui surviennent parmi elles, il ne doit compter que sur 8 à 9 d'entre elles. Le plan où ce médecin intervient le montre au premier plan bord cadre droit et dans la profondeur de champ, au centre du champ, deux infirmières qui l'écoutent en profondeur de champ. Retour sur Milliez pour lequel le corps médical est en partie responsable de la carence actuelle en personnel : "nous n'étions pas solidaires de notre personnel, nous ne comprenions pas leurs conditions de vie". Une infirmière filmée en gros plan approuve le professeur : "je crois que certains médecins manquent de considération vis-à-vis de l'infirmière." Comme Pottecher, auquel elle s'adresse, demande à quel propos, elle sourit et regarde vers le sol, avouant qu'elle hésite à continuer. Pottecher insiste, si bien qu'elle évoque un chirurgien qui considère une infirmière comme une "femme de chambre évoluée". <br> | L'infirmière reprend en expliquant que beaucoup de médecins viennent voir le Pr. Dubost opérer dans le cadre de stages en chirurgie cardio-vasculaire qui peuvent durer de six mois à un an. Commentaire : "soigner et enseigner, tâche essentielle de la médecine moderne, mais au prix d'énormes efforts techniques et financiers". Entretien avec le Pr. Dubost filmé en gros plan. Il explique que le fonctionnement du service, pour des opérations "plus compliquées et plus longues", suppose "une très haute spécialisation" du personnel, et exige l'augmentation de ses effectifs. Le Pr. Paul Milliez enchaîne en déplorant le manque de personnel infirmier "technique de valeur" : "nos normes sont basées sur ce qu'était la médecine de 1920, c'est-à-dire à une époque où il n'y avait pratiquement ni piqûres, ni examens." Un troisième médecin évoque une étude prospective établit que le service dont il s'occupe nécessite 23 infirmiers-infirmières ; lui-même n'en demande que 18 ; il ne lui en sera "accordé" que 11. Or, à compter avec les absences qui surviennent parmi elles, il ne doit compter que sur 8 à 9 d'entre elles. Le plan où ce médecin intervient le montre au premier plan bord cadre droit et dans la profondeur de champ, au centre du champ, deux infirmières qui l'écoutent en profondeur de champ. Retour sur Milliez pour lequel le corps médical est en partie responsable de la carence actuelle en personnel : "nous n'étions pas solidaires de notre personnel, nous ne comprenions pas leurs conditions de vie". Une infirmière filmée en gros plan approuve le professeur : "je crois que certains médecins manquent de considération vis-à-vis de l'infirmière." Comme Pottecher, auquel elle s'adresse, demande à quel propos, elle sourit et regarde vers le sol, avouant qu'elle hésite à continuer. Pottecher insiste, si bien qu'elle évoque un chirurgien qui considère une infirmière comme une "femme de chambre évoluée". <br> | ||
Une autre infirmière, également filmée en gros plan, décrit la journée normale des personnes exerçant sa profession : début à 06h45, fin vers 16h, avec une demie heure pour déjeuner "qu'elle ne prend pratiquement jamais". Dans une chambre collective, Pottecher interroge une autre infirmière qui explique que le service doit s'occuper de 33 malades alors qu'il ne dispose que de 2 infirmières, sans possibilité de remplacement aux jours de maladie ou de repos. Une des infirmières filmées en compagnie du médecin interrogé dans la séquence précédente explique qu'elle soit se lever deux heures avant le début normal de sa journée pour arriver à faire son travail. Une autre infirmière se plaint de faire trop de "nursing", mot qu'elle doit expliquer à Pottecher qui le lui demande, parce que le "personnel d'aides soignants employées n'est pas suffisant". Vue sur une infirmière en train de changer une literie pour seconder trois aides soignantes qui rangent une chambre. Une aide soignante interrogée, alors qu'elle en train de plier du linge, explique qu'elle finit ses journées "crevée". Elle ajoute : "j'ai donné toute ma jeunesse à l'hôpital, arrive un moment où on n'en peut plus". Le commentaire de Pottecher appuie : "trop de temps pour des tâches ménagères, trop de compétences et de fatigue gaspillées". Il est ensuite question | Une autre infirmière, également filmée en gros plan, décrit la journée normale des personnes exerçant sa profession : début à 06h45, fin vers 16h, avec une demie heure pour déjeuner "qu'elle ne prend pratiquement jamais". Dans une chambre collective, Pottecher interroge une autre infirmière qui explique que le service doit s'occuper de 33 malades alors qu'il ne dispose que de 2 infirmières, sans possibilité de remplacement aux jours de maladie ou de repos. Une des infirmières filmées en compagnie du médecin interrogé dans la séquence précédente explique qu'elle soit se lever deux heures avant le début normal de sa journée pour arriver à faire son travail. Une autre infirmière se plaint de faire trop de "nursing", mot qu'elle doit expliquer à Pottecher qui le lui demande, parce que le "personnel d'aides soignants employées n'est pas suffisant". Vue sur une infirmière en train de changer une literie pour seconder trois aides soignantes qui rangent une chambre. Une aide soignante interrogée, alors qu'elle en train de plier du linge, explique qu'elle finit ses journées "crevée". Elle ajoute : "j'ai donné toute ma jeunesse à l'hôpital, arrive un moment où on n'en peut plus". Le commentaire de Pottecher appuie : "trop de temps pour des tâches ménagères, trop de compétences et de fatigue gaspillées". (14:59)<br> | ||
Horaires et heures supplémentaires<br> | |||
Il est ensuite question des heures supplémentaires, souvent non rémunérées, nécessaires pour assurer le soin : "si le travail n'a pas été terminé, évidemment, je ne peux pas partir du service", explique une infirmière interrogée dans un couloir. Elle exerce ce métier depuis trois ans, elle continue d'aimer son métier. Paul Milliez abonde clairement les doléances des infirmières : "certaines infirmières qui sont au rein artificiel travaillent jusqu'à une heure du matin certains jours alors qu'elles devraient être parties depuis 5h. Personne ne leur en sait gré en dehors des malades..." - sourire pour exprimer sa réticence - "...et peut-être des médecins". Pottecher lui demandant si on leur paie les heures supplémentaires qu'elles sont amenées à effectuer : " Dans un certain nombre de cas, elles font ça sans que personne ne soit au courant. D'ailleurs quand nos infirmières partent d'ici à sept heures le soir au lieu de partir à cinq heures, ce qui est très fréquent, personne ne le sait, personne ne leur donne un salaire supplémentaire pour autant. Elles ne récupèrent pas leurs heures les jours suivants, et elles doivent être quand même là le lendemain à sept heures et demi." L'infirmière en chef interrogée rappelle que la fin d'une journée d'infirmière est à 4h (Milliez parlant de 5h), que la quart suivant est de 4h jusqu'à 11h, assuré par une infirmière de garde qui est arrivée à l'hôpital à 3h. <br> | |||
Une intervention de nuit : une ambulance achemine un blessé au service des urgences.Celui-ci, allongé sur une civière, garde les yeux ouverts. Un arpège de piano installe une ambiance tendue. Commentaire : "la nuit tout est plus inquiétant. On se sent souvent seul en face des responsabilités". Une infirmière en chef explique que le nombre ordinaire de malades à garder la nuit est de 64. | |||
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Version du 5 mai 2025 à 09:32
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Titre :
Les soignants
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Intervenants :
Durée :
37 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Oui.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet

