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« Les soignants » : différence entre les versions
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Une surveillante générale explique que les infirmières qui se lancent dans le métier viennent pour la plupart avec "cet amour du malade". Elles doivent ensuite affronter un environnement de travail "où il y a la misère, où il faut toujours courir". Elle insiste sur le fait qu'elles éprouvent un frustration de ne pouvoir faire remonter au médecin ce qu'elles savent des patients dont elles ont la charge - les difficultés qu'ils ont rencontré et qui pèsent sur leur état mental - à cause du temps qui manque et du manque de personnel. Cette course dans laquelle elles sont engagées les amène parfois à un comportement bourru. Paul Milliez ajoute que les aides soignantes sont souvent requises pour suppléer le travail des infirmières : "elles sont pleines de dévouement, mais non compétentes." Une aide soignante interrogée par Pottecher devant une chambre commune, explique que si une aide soignante doit assister l'infirmière, il lui arrive personnellement de "faire toute seule la salle" quand celle-ci est de repos. Une autre aide-soignante affirme qu'elle doit faire les perfusions et prises de sang qui sont de la responsabilité de l'infirmière. Une jeune femme interrogée dans la rue revient sur son expérience de patiente à l'hôpital : "les soins étaient excellents, il se trouve que j'ai pu apprécier de près la gentillesse de l'infirmière mais je crois qu'elles sont débordées, elles auraient besoin d'être plus nombreuses et mieux secondées : par exemple, ce sont souvent des filles de salle qui font le ménage le matin et les soins l'après-midi, et pour quelqu'un qui n'est pas prévenu, c'est un peu choquant". La surveillante générale interrogée plus tôt convient que l'hôpital nécessite du personnel supplémentaire et qualifié. Elle ajoute avec un sourire : "on a beau apporter beaucoup d'amour au malade, dans certains cas il ne suffit pas" étant donné que "les techniques se spécialisent de plus en plus". Le directeur de l'hôpital ajoute que "les malades ont la fâcheuse habitude d'être malades 24 h/ 24 et 365 jours par an." Plusieurs surveillantes générale reviennent sur ce qu'elles concèdent être un progrès de l'administration : un dimanche sur trois est accordé en temps libre aux infirmières alors qu'auparavant c'était un dimanche sur sept. Or, auparavant dans le film, nous avons écouté une aide soignante expliquer que sa fatigue au travail était telle qu'elle passe le dimanche qu'elle a de libre à dormir. Paul Milliez prend l'exemple de la surveillante de son service pour expliquer que les contraintes de l'organisation de son temps de travail rejaillissent sur son temps de travail : "nous voyons tout le temps des familles qui se trouvent désunies par la situation faite au personnel infirmier." Deux surveillantes, interrogées devant une affiche de la CFDT, expliquent que les 45 heures de repos accordées l'ont été sans augmentation de personnel : "le cadeau dont on nous rabat les oreilles, c'est sur notre dos". Pour une autre infirmière, une femme mariée qui exerce cette profession "ne peut pas mener une vie normale", ses conditions horaires ne lui permettant pas de voir suffisamment son mari et ses enfants : "ça gâche toute une vie, moi je trouve", commente-t-elle. | Une surveillante générale explique que les infirmières qui se lancent dans le métier viennent pour la plupart avec "cet amour du malade". Elles doivent ensuite affronter un environnement de travail "où il y a la misère, où il faut toujours courir". Elle insiste sur le fait qu'elles éprouvent un frustration de ne pouvoir faire remonter au médecin ce qu'elles savent des patients dont elles ont la charge - les difficultés qu'ils ont rencontré et qui pèsent sur leur état mental - à cause du temps qui manque et du manque de personnel. Cette course dans laquelle elles sont engagées les amène parfois à un comportement bourru. Paul Milliez ajoute que les aides soignantes sont souvent requises pour suppléer le travail des infirmières : "elles sont pleines de dévouement, mais non compétentes." Une aide soignante interrogée par Pottecher devant une chambre commune, explique que si une aide soignante doit assister l'infirmière, il lui arrive personnellement de "faire toute seule la salle" quand celle-ci est de repos. Une autre aide-soignante affirme qu'elle doit faire les perfusions et prises de sang qui sont de la responsabilité de l'infirmière. Une jeune femme interrogée dans la rue revient sur son expérience de patiente à l'hôpital : "les soins étaient excellents, il se trouve que j'ai pu apprécier de près la gentillesse de l'infirmière mais je crois qu'elles sont débordées, elles auraient besoin d'être plus nombreuses et mieux secondées : par exemple, ce sont souvent des filles de salle qui font le ménage le matin et les soins l'après-midi, et pour quelqu'un qui n'est pas prévenu, c'est un peu choquant". La surveillante générale interrogée plus tôt convient que l'hôpital nécessite du personnel supplémentaire et qualifié. Elle ajoute avec un sourire : "on a beau apporter beaucoup d'amour au malade, dans certains cas il ne suffit pas" étant donné que "les techniques se spécialisent de plus en plus". Le directeur de l'hôpital ajoute que "les malades ont la fâcheuse habitude d'être malades 24 h/ 24 et 365 jours par an." Plusieurs surveillantes générale reviennent sur ce qu'elles concèdent être un progrès de l'administration : un dimanche sur trois est accordé en temps libre aux infirmières alors qu'auparavant c'était un dimanche sur sept. Or, auparavant dans le film, nous avons écouté une aide soignante expliquer que sa fatigue au travail était telle qu'elle passe le dimanche qu'elle a de libre à dormir. Paul Milliez prend l'exemple de la surveillante de son service pour expliquer que les contraintes de l'organisation de son temps de travail rejaillissent sur son temps de travail : "nous voyons tout le temps des familles qui se trouvent désunies par la situation faite au personnel infirmier." Deux surveillantes, interrogées devant une affiche de la CFDT, expliquent que les 45 heures de repos accordées l'ont été sans augmentation de personnel : "le cadeau dont on nous rabat les oreilles, c'est sur notre dos". Pour une autre infirmière, une femme mariée qui exerce cette profession "ne peut pas mener une vie normale", ses conditions horaires ne lui permettant pas de voir suffisamment son mari et ses enfants : "ça gâche toute une vie, moi je trouve", commente-t-elle.(28:20)<br> | ||
Une autre infirmière donne les raisons pour lesquelles beaucoup d'infirmières abandonnent leur métier : insuffisance de rémunération, pas d'indemnisation pour le travail effectué les jours fériés ou le dimanche, la difficulté de combiner la parentalité avec sa pratique. Le commentaire ajoute que les infirmières appartenant à une catégorie de la fonction publique, les rémunérer davantage impliquerait de faire pareil pour "tous les traitements de cette fonction publique". Selon un médecin, il faut alors leur accorder des primes en tant que "techniciennes spécialisées". | |||
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Version du 5 mai 2025 à 11:43
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Titre :
Les soignants
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Intervenants :
Durée :
37 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Oui.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet

