{{#widget:Qwant}}
« L'usine à soins » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
(Enregistré en utilisant le bouton « Enregistrer et continuer » du formulaire) |
(Enregistré en utilisant le bouton « Enregistrer et continuer » du formulaire) |
||
| Ligne 42 : | Ligne 42 : | ||
|Contexte={{HTCont | |Contexte={{HTCont | ||
|Langue=fr | |Langue=fr | ||
|Texte=À partir des années 1960, l’hôpital est devenu le lieu d’élection d’une médecine de pointe qui se doit, au nom d’une santé conçue comme un bien public, d’être accessible à tous. Cela explique en partie les choix opérés en matière de carte sanitaire. Toutefois, la maîtrise des coûts supplémentaires engendrés par le développement de soins plus perfectionnés et offerts au plus grand nombre (IRM, scanners, plateaux techniques en chirurgie, etc.) rend très rapidement inévitable l’adaptation des règles budgétaires propres à l’hôpital. En outre, depuis les années 1960, les effectifs des personnels salariés de l’hôpital, en particulier les médecins, se sont considérablement accrus. | |Texte=''L'hôpital moderne'' <br> | ||
À partir des années 1960, l’hôpital est devenu le lieu d’élection d’une médecine de pointe qui se doit, au nom d’une santé conçue comme un bien public, d’être accessible à tous. Cela explique en partie les choix opérés en matière de carte sanitaire. Toutefois, la maîtrise des coûts supplémentaires engendrés par le développement de soins plus perfectionnés et offerts au plus grand nombre (IRM, scanners, plateaux techniques en chirurgie, etc.) rend très rapidement inévitable l’adaptation des règles budgétaires propres à l’hôpital. En outre, depuis les années 1960, les effectifs des personnels salariés de l’hôpital, en particulier les médecins, se sont considérablement accrus. | |||
Des années 1950 au milieu des années 1970, les dépenses totales des hôpitaux ont été multipliées par quatre en francs constants. Les hôpitaux sont financés par le versement de prix de journée dont le montant est négocié entre les hôpitaux et leur tutelle. Le prix de journée sert de base pour le remboursement des soins par l’assurance maladie, mais il n’est nullement un outil de maîtrise des dépenses de l’hôpital. Toutefois, dès le début des années 1970 les pouvoirs publics se sont inquiétés de la croissance des dépenses d’hospitalisation et de leur poids dans les dépenses de l’assurance maladie. L’instauration d’un taux directeur pour le prix de journée doit permettre de maîtriser la croissance de ces dépenses. Cela ne suffit pas : au début des années 1980, les hôpitaux se voient imposer une dotation globale, autrement dit un budget a priori sans aucune possibilité de correction en cours d’exercice. | Des années 1950 au milieu des années 1970, les dépenses totales des hôpitaux ont été multipliées par quatre en francs constants. Les hôpitaux sont financés par le versement de prix de journée dont le montant est négocié entre les hôpitaux et leur tutelle. Le prix de journée sert de base pour le remboursement des soins par l’assurance maladie, mais il n’est nullement un outil de maîtrise des dépenses de l’hôpital. Toutefois, dès le début des années 1970 les pouvoirs publics se sont inquiétés de la croissance des dépenses d’hospitalisation et de leur poids dans les dépenses de l’assurance maladie. L’instauration d’un taux directeur pour le prix de journée doit permettre de maîtriser la croissance de ces dépenses. Cela ne suffit pas : au début des années 1980, les hôpitaux se voient imposer une dotation globale, autrement dit un budget a priori sans aucune possibilité de correction en cours d’exercice. | ||
| Ligne 51 : | Ligne 53 : | ||
En 1958, la création des CHU permet de mieux organiser les activités de recherche à l’hôpital et de favoriser l’épanouissement d’une médecine de pointe. La transformation de l’INH en Inserm quelques années plus tard facilite la constitution de nouvelles unités de recherche, dont plusieurs se placent très vite parmi les plus renommées en médecine. L’hôpital Necker se distingue ainsi en néphrologie ainsi que l’hôpital Saint-Louis en hématologie. Toutefois, l’essor de cette recherche médicale ne doit pas tout à la volonté publique. Ainsi, au début des années 1980, les premières recherches sur le sida voient le jour à l’hôpital Claude-Bernard où sont accueillis dans un service de médecine tropicale les premiers malades, grâce à l’esprit curieux de quelques médecins [13]. | En 1958, la création des CHU permet de mieux organiser les activités de recherche à l’hôpital et de favoriser l’épanouissement d’une médecine de pointe. La transformation de l’INH en Inserm quelques années plus tard facilite la constitution de nouvelles unités de recherche, dont plusieurs se placent très vite parmi les plus renommées en médecine. L’hôpital Necker se distingue ainsi en néphrologie ainsi que l’hôpital Saint-Louis en hématologie. Toutefois, l’essor de cette recherche médicale ne doit pas tout à la volonté publique. Ainsi, au début des années 1980, les premières recherches sur le sida voient le jour à l’hôpital Claude-Bernard où sont accueillis dans un service de médecine tropicale les premiers malades, grâce à l’esprit curieux de quelques médecins [13]. | ||
L’hôpital accueille également les appareils et dispositifs de diagnostic les plus complexes et les plus coûteux. La répartition de ces équipements a été l’un des enjeux de l’élaboration de la carte sanitaire au début des années 1970. Le maintien de ces équipements tout comme l’offre de services spécialisés demeure une des spécificités de l’hôpital, aujourd’hui planifiée par les agences régionales d’hospitalisation. (Chauveau, S. (2011). Quelle Histoire de | L’hôpital accueille également les appareils et dispositifs de diagnostic les plus complexes et les plus coûteux. La répartition de ces équipements a été l’un des enjeux de l’élaboration de la carte sanitaire au début des années 1970. Le maintien de ces équipements tout comme l’offre de services spécialisés demeure une des spécificités de l’hôpital, aujourd’hui planifiée par les agences régionales d’hospitalisation. (Chauveau, S. (2011). Quelle Histoire de l'hôpital aux XXe et XXIe siècles ? ''Les Tribunes de la santé'', 33(4), 81-89. https://doi.org/10.3917/seve.033.0081. )<br> | ||
}} | }} | ||
|Direction regard spectateur={{HTDirige | |Direction regard spectateur={{HTDirige | ||
Version du 6 mai 2025 à 18:58
Avertissement : cette fiche n'a pas encore été relue et peut se révéler incomplète ou inexacte.
Pour voir ce film dans son intégralité veuillez vous connecter.
Si vous rencontrez un problème d'affichage du film ou des sous-titres , veuillez essayer un autre navigateur.
Titre :
L'usine à soins
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Intervenants :
Durée :
29 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Oui.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet

