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« L'usine à soins » : différence entre les versions
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|Texte=Drones inquiétants en musique de fond. Carton avec mots en blanc sur fond noir : "Les hôpitaux" ; puis, en clignotement autour de "les hôpitaux", les noms de "Brabant" et "Pottecher" ; puis les mots "aujourd'hui" et "l'usine à soins". | |Texte=Drones inquiétants en musique de fond. Carton avec mots en blanc sur fond noir : "Les hôpitaux" ; puis, en clignotement autour de "les hôpitaux", les noms de "Brabant" et "Pottecher" ; puis les mots "aujourd'hui" et "l'usine à soins". | ||
Succession de travellings avant et panoramiques en un unique mouvement de caméra pour montrer les nouvelles architectures hospitalières : agencement de blocs aux formes géométriques simples, façades sobres aux parois rutilantes. "Dans les grandes villes, on ne dit plus 'hôpital', on dit 'CHU' ou 'centre hospitalier universitaire'." Plan sur la baie vitrée d'une salle de laboratoire : un schéma moléculaire en 3D et des flacons, posés sur son appui, s'interposent entre le regard et le paysage des bâtiments vétustes qui se déploie derrière. Ce plan est repris du second volet de la série 'Les hôpitaux' (à laquelle appartient ce reportage) à 28:57. Des étudiants vêtus de blouses rassemblés dans une salle de cours manient des pipettes et des flacons. En off, la voix d'un médecin : "Un CHU se présente essentiellement sous deux parties : l'une qui sera la partie universitaire et dans laquelle sont enseignées les connaissances fondamentales de la médecine - par exemple, la physique, la chimie, la physiologie et l'anatomie. Et la seconde partie est une partie proprement hospitalière dans laquelle sont soignés les malades mais où sont admis les étudiants pour que, au contact du malade, ils apprennent leur métier et qu'ils collaborent aux soins donnés aux malades." Le médecin est en in, installé sur un canapé. Il continue son explication :"La raison en est les progrès extraordinairement rapides et importants faits par la médecine qui ne permettait plus aux enseignants de mener comme autrefois une triple carrière à la fois d'hospitalier, d'enseignant, et de chercheur. Les conditions étaient devenues telles qu'il fallait tout centraliser pour gagner du temps." Le médecin poursuit en expliquant que le CHU est une "unité de lieu" pour les enseignants et les étudiants et une "unité de carrière" pour les enseignants, un seul concours menant à la formation universitaire et hospitalière. Interrogé dans une bibliothèque, un autre médecin rappelle l'évolution des contenus de l'activité dans le secteur médical et de l'organisation de sa mise en oeuvre. "Pendant longtemps" les médecins "passaient quelques heures" à l'hôpital chaque jour "pour surveiller les soins hospitaliers donnés dans leurs services par leurs assistants et leurs internes" et une à deux heures par jour de cours magistraux adressés à leurs étudiants. Or depuis l'avant Seconde Guerre Mondiale, "la médecine a eu tendance à différencier ses activités en trois parties : des activités de soins qui, en raison du développement technologique général, sont devenues de plus en plus compliquées, des techniques d'enseignement plus adaptées à de petits groupes d'étudiants qui nécessitent un nombre de plus en plus grand de médecins [pour assurer celui-ci] ; enfin, on a vu s'élaborer dans notre pays le concept d'une recherche médicale assez isolée, différenciée des activités de soins". <br> | Succession de travellings avant et panoramiques en un unique mouvement de caméra pour montrer les nouvelles architectures hospitalières : agencement de blocs aux formes géométriques simples, façades sobres aux parois rutilantes. "Dans les grandes villes, on ne dit plus 'hôpital', on dit 'CHU' ou 'centre hospitalier universitaire'." Plan sur la baie vitrée d'une salle de laboratoire : un schéma moléculaire en 3D et des flacons, posés sur son appui, s'interposent entre le regard et le paysage des bâtiments vétustes qui se déploie derrière. Ce plan est repris du second volet de la série 'Les hôpitaux' (à laquelle appartient ce reportage) à 28:57. Des étudiants vêtus de blouses rassemblés dans une salle de cours manient des pipettes et des flacons. En off, la voix d'un médecin : "Un CHU se présente essentiellement sous deux parties : l'une qui sera la partie universitaire et dans laquelle sont enseignées les connaissances fondamentales de la médecine - par exemple, la physique, la chimie, la physiologie et l'anatomie. Et la seconde partie est une partie proprement hospitalière dans laquelle sont soignés les malades mais où sont admis les étudiants pour que, au contact du malade, ils apprennent leur métier et qu'ils collaborent aux soins donnés aux malades." Le médecin est en in, installé sur un canapé. Il continue son explication :"La raison en est les progrès extraordinairement rapides et importants faits par la médecine qui ne permettait plus aux enseignants de mener comme autrefois une triple carrière à la fois d'hospitalier, d'enseignant, et de chercheur. Les conditions étaient devenues telles qu'il fallait tout centraliser pour gagner du temps." Le médecin poursuit en expliquant que le CHU est une "unité de lieu" pour les enseignants et les étudiants et une "unité de carrière" pour les enseignants, un seul concours menant à la formation universitaire et hospitalière. Interrogé dans une bibliothèque, un autre médecin rappelle l'évolution des contenus de l'activité dans le secteur médical et de l'organisation de sa mise en oeuvre. "Pendant longtemps" les médecins "passaient quelques heures" à l'hôpital chaque jour "pour surveiller les soins hospitaliers donnés dans leurs services par leurs assistants et leurs internes" et une à deux heures par jour de cours magistraux adressés à leurs étudiants. Or depuis l'avant Seconde Guerre Mondiale, "la médecine a eu tendance à différencier ses activités en trois parties : des activités de soins qui, en raison du développement technologique général, sont devenues de plus en plus compliquées, des techniques d'enseignement plus adaptées à de petits groupes d'étudiants qui nécessitent un nombre de plus en plus grand de médecins [pour assurer celui-ci] ; enfin, on a vu s'élaborer dans notre pays le concept d'une recherche médicale assez isolée, différenciée des activités de soins". <br> | ||
Vues d'un laboratoire où un homme et une femme, le visage masqué, font des manipulations, gros plan d'un homme qui observe au microscope. Le commentaire insiste sur le fait que la recherche est devenue une activité essentielle à l'hôpital. "L'Institut National d'Etudes et de Recherches Médicales a beaucoup investi." | Vues d'un laboratoire où un homme et une femme, le visage masqué, font des manipulations, gros plan d'un homme qui observe au microscope. Le commentaire insiste sur le fait que la recherche est devenue une activité essentielle à l'hôpital. "L'Institut National d'Etudes et de Recherches Médicales a beaucoup investi." Mais des problèmes demeurent, comme l'expose une chercheuse qui évoque le cas d'une jeune femme qui a obtenu son diplôme en pédiatrie, est devenue docteure en médecine, et se retrouve néanmoins et qui ne peut obtenir de meilleure situation qu'un poste de stagiaire rémunéré à 90 000 F par mois ("Ah c'est parfait!" s'exclame familièrement Pottecher : toujours sa stratégie d'employer le registre populaire pour appuyer les propos des professionnels quand ils expliquent leur situation). Elle rappelle qu'elle, comme ses collègues en laboratoire, étant contractuelle, est susceptible d'être licenciée à tout moment par une commission réunie à cet effet. Il est intéressant de voir que cet échange est filmé dans le laboratoire : il n'est plus montré comme le site des découvertes scientifiques qui réunit des équipements de pointe, mais comme un lieu de travail où les employés et employées qui y évoluent sont susceptibles de tenir un discours de revendications sociales. Sur des images de laborantins et laborantines à l'oeuvre, le commentaire reprend : "Des investissements qui ne sont pas exploités. Perte d'argent, perte de substance où ceux qui se dépensent, se dépensent en vain pour réduire un écart sans cesse grandissant." Une autre chercheuse explique que l'insuffisance d'investissement dans la recherche pénalise la France d'un retard important sur celle qui se mène aux Etats-Unis et en Angleterre : "quand nous participons à des réunions internationales, nous avons du mal à en revenir sans être découragés." Pottecher affirme néanmoins, sur des images de laborantins observant des cobayes enfermés dans des flacons, que dans certains domaines, la recherche française "arrive en tête du courant scientifique international". (07:19)<br> | ||
Une infirmière au chevet d'un malade, puis un enfant en pyjama sur un fauteuil thérapeutique, zoom sur son visage au sourire confiant. Reprise du commentaire : "dans le domaine où nous sommes, la recherche n'est pas une abstraction destinée à produire des résultats lointains. Ses effets pratiques sont souvent immédiats, comme pour ces enfants." | |||
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Version du 7 mai 2025 à 18:43
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Titre :
L'usine à soins
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Intervenants :
Durée :
29 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Oui.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet

